Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

lundi 31 décembre 2007

Mon incroyable Noël 2/2

Le train arrive finalement dans ma campagne natale, mais les galères ne font que commencer :

Le réveillon de noël, occasion unique de réunir autour d’une même table les différents membres de la Matorif & Co. Habituellement éparpillés tout autour de la planète. Cette année nous avions décidé de nous retrouver à la montagne pour une semaine placée sous le signe du ski et de la famille. Un programme a priori idyllique, qui comme vous pouvez vous en douter ne s’est pas déroulé comme prévu.

Votre serviteur s’avère être le premier grain de sable dans le mécanisme : la conjonction des événements de la veille et de l’avant-veille ont durement entamé mon petit estomac fragile (traduction : contrecoup de cuite à J+2) Résultat des courses : Je me retrouve cloué au lit à rendre mes entrailles (l’acidité de l’alcool mêlée à ce que j’ai mangé depuis – pour les amateurs de détails sordides) alors que ma famille s’affaire avec les derniers préparatifs. Mon corps m’oblige à abdiquer et à renoncer aux 4 heures de voitures nécessaires pour gagner la chaîne pyrénéenne. Coincé un jour de plus dans ma maison de famille dépeuplée et étrangement calme, je regrette amèrement ce (ou ces...) « mojito de trop » qui me fait louper une journée de ski... Je rejoins ma famille le lendemain soir, plus motivé que jamais pour dévaler les pistes.

Le soir du réveillon, je suis paré pour le chapon et la bûche, mais je suis bien le seul. Notre tablée ressembla davantage à la cour des miracles qu’à une réunion de famille modèle. Dans la famille Matorif je demande la mère : Victime d’une bronchite fulgurante, sa voix a pris le doux timbre d’un travlo brésilien fumeur de Gitanes. Une mélodie particulièrement appropriée pour entonner les chants de Noël… Mon frangin n°2 n’est pas en reste. Son ski n’a pas apprécié la bosse qu’il a prise à toute blinde et s’est vengé en venant lui ouvrir la joue à proximité de l’œil : résultat, 4 points de sutures, un énorme œil au beurre noir digne des meilleurs Tex Avery et un frangin un peu en état de choc. Après le travlo et l’éclopé il manquait le neveu prodige. Ce dernier à 17 mois nous a montré comment vomir par le nez avec une facilité déconcertante (nous sommes des artistes dans la famille...).

Un incroyable réveillon, où Matorif & Co. rigolaient de bon cœur de leurs malheurs. Une ambiance enjouée que je n’aurais échangée pour rien au monde. MA cour des miracles.

samedi 29 décembre 2007

Mon incroyable Noël 1/2

Chaque histoire a sa genèse, son prequel je vais donc vous la conter. Asseyez vous confortablement au coin du feu : Matorif entre en scène lors d'une après-soirée de Noël un peu difficile :


Je me réveille avec une boule dans la gorge. Je reconnecte péniblement mes neurones (il ne faut JAMAIS bousculer un blond le matin...). Quelles pourraient être les raisons de cette sensation désagréable ? Un amant qui m'aurait éconduit me faisant pleurer toute la nuit ? naaaaan ! j'ai décidé d'arrêter (méga mensonge). Soyons davantage pragmatique : J'ai simplement beaucoup trop bu à la soirée de noël de ma BDGN*. Une soirée latino (en décembre... je ne cherche pas à comprendre...) placée sous le signe du mojito et de la caihpirina. J'essaie de me lever tant bien que mal, la bouche pâteuse, je me sers un verre d'eau et découvre les vertus revigorantes de cette substance comme si je n'en avais jamais bu (je suis sûr que ça vous est déjà arrivé!)


Je me rends compte que je n'ai pas fait ma valise pour les vacances, que je suis déjà en retard pour aller au taff... et que je n'ai absolument pas la force de me presser... ça promet ! J'arrive en retard, avec ma valise, persuadé d'avoir pris mon maillot de bains pour aller au ski tellement je suis fracassé. Les gens parlent fort dans le métro ! Mes oreilles !


L'avantage des soirées entre collègues est que le lendemain nous sommes tous plus ou moins dans le même état. Mon cas précis pencherait davantage pour le plus que le moins... Et en croisant certains visages je me rappelle de conversations. Avec mon boss, ça va j'ai assuré, en revanche avec ce charmant collègue, j'ai comme un vague souvenir de m'entendre dire un truc genre "j'adore sucer..." (il me semble qu'il m'a répondu la même chose...), et je vous passe les détails de la conversation actif/passif dans le couple (c'est un collègue gay vous l'aurez compris).


J'ai un nombre incroyable de choses à faire avant de pouvoir enfin quitter la capitale, seulement mon cerveau reste désespérément au point mort, incapable de former le moindre raisonnement logique. Je parviens néanmoins à partir à l'heure pour mon train qui lui évidemment est en retard.

To be continued...


* BDGN : boîte de gros nazes (copyright MarcelD)

jeudi 20 décembre 2007

Le contact

Nos regards se jaugent, nous sommes prêts. C'est le moment. Celui du contact tant redouté et attendu. Nos corps se frôlent, d'abord maladroitement, puis nos gestes mal assurés prennent consistance. En cadence. Un mélange de force et de douceur, de plaisir et de douleur. Une fois le rythme trouvé, le mouvement se fait plus fluide, mais nous restons concentrés, à la recherche de la perfection. Nous accélérons. La sueur commence à perler sur nos visages, la respiration devient haletante. A l'exaltation succède la transpiration puis la satisfaction, le plaisir. Nous nous arrêtons alors afin de reprendre notre souffle...

L'intensité de cette rencontre rend la douche incontournable. Cette pluie vient laver l'amertume de nos corps et nous occtroyer une vigueur nouvelle malgré nos muscles encore tétanisés par l'effort. Renouvellerons nous l'expérience ? peut-être une autre fois. Pour l'heure, il est tard et nous nous rhabillons tranquillement, las, épuisés.


Je repars dans le froid. Pensant à ces sensations qui m'ont parcouru le temps d'une soirée. J'adore mes entraînements de karaté...

mardi 18 décembre 2007

Un samedi soir à l'Olympia avec Renan Luce

J'avais réservé mes billets depuis longtemps puisque je vous en parlais déjà en juillet dernier. Le moment est finalement arrivé et mon attente comblée.

Un premier Olympia magistral riche en émotions et en surprises : le public qui jette des avions en papier au lorsque Renan chantonne la destinée de cette feuille de papier, Ce même public qui jette des ballons lorsque le Lacrymal Circus fait ses premiers tours de piste. Les culottes de grands mères sont jetées sur notre artiste lorsque celui ci déplore de ne plus voir ses voisines dénudées...


Un Renan particulièrement ému par la chaleur de son public qui connaissait visiblement très bien son répertoire (moi inclu, j'avoue). La musique étant pour lui une affaire de famille, il a donc invité sur scène son frère Damien, pianiste de talent accompagné de sa femme harpiste. De même, Renaud à ramené son hexagone le temps d'une chanson (on me souffle dans l'oreillette que Renan serait le gendre de Renaud) et enfin la voix suave de Daphné a fini de charmer un public en transe.


Deux heures (!!) d'un concert sans fausse note (au propre comme au figuré) où l'émotion du chanteur me faisait osciller entre petites larmes et grands éclats de rire. L'aura de l'Olympia a encore transcandé l'artiste qui y faisait ses premiers pas.


mode groupie ON - Renaaaaaaaaaaaaaan t'es trop beau, t'as trop de talent, je 'aime !! - mode groupie OFF.


mode on essaie de rester crédible ON - Un très beau concert, un artiste à rajouter dans sa playlist !!

samedi 15 décembre 2007

je suis carrément baisable

Pourquoi est-ce que je suis le dernier informé ? Je suis quand même le premier concerné !! Je l'ai appris au détour d'une conversation. Un pote d'un pote que j'ai croisé tout au plus 5 minutes (le charme agit !!). Ma question ne sera pas de savoir si je le suis réellement ou pas - mais si VOUS pensez que je le suis, le plugoo est en bas à droite et mon mail en haut à gauche... -, mais plutôt pourquoi ne me l'a-t-il pas dit en face ?


Ce post est un coup de gueule aux occasions ratées, à cette timidité qui paralyse. Certaines occasions sont uniques et doivent être saisies. Prenez les remords d'avoir vécu trop intensément et laissez les regrets d'un hypothétique lendemain meilleur au gré d'un improbable coup du sort. J'ai bien conscience de l'effort que constitue ce premier pas vers l'autre, ce saut vers l'inconnu. Etant moi même plutôt timide (si,si!), je le comprends très bien. Mais forcer le destin, susciter l'intérêt chez l'autre qui ne vous considérait que comme un élément de decorum rend la séduction encore plus intense. Ne nous leurrons pas, la possibilité de se prendre une veste existe (...) MAIS lorsque ce destin est forcé et que cette personne se rend compte que vous êtes incontournable... quel pied !


J'essaie de m'appliquer cette conduite (avec un succès mitigé, fonction de mon état d'ébriété ? hum... ) Toutefois, au final... la maladresse des timides m'a toujours fait craquer ;-)
Qui a dit que j'étais irrécupérable ?

mercredi 12 décembre 2007

Les risques du métier

Journaliste est un métier protéiforme. On peut être homme tronc comme PPDA, grand reporter comme Tintin (!!), journaliste en presse écrite, en radio... On peut aussi être JRI, abréviation de journaliste reporter d'image. Ces journalistes vont chercher l'information sur le terrain, au plus près de la population... Mais certaines rencontres son plus difficiles à gérer que d'autres comme nous le montre cette vidéo prise sur le vif !!


(attention, certaines images pourraient heurter la sensiblité des plus gays / jeunes)

lundi 10 décembre 2007

Astuces pour iphone : synchroniser les contacts, l'agenda google et d'autres choses encore


Un post complètement différent de mon habitude destiné exclusivement aux possesseurs de l'iphone (ouais j'ai tellement de lecteurs que je me permets de segmenter mon public !!). J'ai eu la joie de me voir offrir cette petite merveille par mes amis à mon anniversaire (oui j'ai des amis super géniaux je sais) et j'ai donc pu expérimenter les affres des débuts sous apple et sous iphone. Voici quelques tips pour faciliter votre prise en main.

Configurer sa boîte Gmail

Une fois l'enregistrement sous itunes effectué, il est alors temps de configurer son mail : vous cliquez sur l'enveloppe et rentrez les données indiquez, rien de plus simple. Si vous êtes sur Gmail, une autre s'option s'offre à vous : configurer votre messagerie Gmail en IMAP (ainsi si vous lisez un mail sur votre iphone, il sera aussi marqué comme lu sur la boîte de réception de votre ordinateur. c'est tout bête mais super utile pour vous y retrouver) la procédure est expliquée ici :


Seul souci, vous devez configurez d'abord votre Gmail en anglais (paramètres \ langues) et l'y laisser car l'option IMAP n'est pour le moment disponible que dans cette langue...


Synchroniser ses contacts (Gmail ou autre) et Google agenda

La synchronisation entre l'iphone et le pc s'opère via itunes (onglet infos). Bizarrement pour le moment, elle n'est possible que par le biais d'outlook (étrange de la part de la firme à la pomme mais bon...). Vous devez donc posséder ce soft sur votre pc. La première étape pour est de rappatrier vos contacts et calendrier depuis le web. Pour se faire il faut installer un plug-in sur votre pc et s'inscrire sur le site du logiciel. (l'affaire est réglée en 5 minutes)


vous paramétrez d'une part votre adresse mail (yahoo!, gmail, hotmail...) et d'autre par votre oulook. Comme par magie vos contacts ainsi que votre agenda seront envoyé à plaxo qui retransfèrera sur outlook. En cliquant sur la synchronisation sur itunes, votre iphone va rappatrier ces données sur voter mobile. Si vous modifiez rajoutez un rendez-vous, à la prochaine synchronisation il sera rajouté sur votre outlook puis sur votre agenda en ligne. En revanche les contacts iphone modifiés sont remis à jour sur outlook mais plaxo ne transmet pas encore l'info à Gmail. (fiouh ! vous m'avez suivi ?)



istart, le site - déjà - incontournable

Ce site vous permet de créer une page internet disposant d'applications personnalisées s'inspirant de l'OS d'apple : les stations de vélib', allociné, facebook, netvibes, jeux... Pleins de soft adaptés à une utilisation pour l'iphone. Une pure merveille. La premièe étape est s'inscrire depuis un ordinateur et de configurer la page en fonction de vos envies. Puis depuis l'iphone vous tapez le nom du site rentrez votre code et votre page apparaît customisée. Encore en développement, de nombreuses applications devraient être ajoutées à l'offre déjà pléthorique :


J'espère avoir été relativement clair, compte tenu de mon manque d'expérience dans la rédaction d'articles de vulgarisation iphonesque. J'accepte toutes les remarques !

vendredi 7 décembre 2007

After tonight // Justin Nozuka à la Maroquinerie



Une découverte au gré de mes errements sur les blog. Tout a commencé avec ce post de Toli. La voix de Justin m'a interpelé, me donnant envie d'enentendre davantage. Il passe à la Maroquinerie quelques jours plus tard. L'occasion de s'en faire une idée plus précise et de rencontrer d'autres bloggeurs en plus de Toli : RomainB, Vincen-t (aussi fou que moi concernant l'iphone !), Lionelriem (beau comme un chocolat suisse !), in bed with kino.


Lorsque ce jeune homme arrive sur scène, on se laisse très rapidement happer par sa voix suave, son énergie. Il ne communique pas assez avec son public à mon goût (il pourraît communiquer autant qu'il veut avec moi d'ailleurs, quoique son clavier n'est pas mal non plus...) mais l'artiste est là, interprétant ces titres qu'il a lui même composé. Le public (déjà quelques midinettes aux cris stridents j'aienvied'enprendreunepourtapersurl'autre vouspouvezpasfermezvosgueulequandilchante!!). est conquis. Les rappels se succèdent dont une impro totalement folle avec tout le public en batterie humaine! Lorsqu'il quitte la scène définitivement, il laisse comme un vide, comblé par son album qui figure désormais parmi les favoris de ma playlist.


Un artiste à découvrir de toute urgence !





Les lapins crétins se lancent dans la musique

Le titre du poste est assez explicite... On est d'accord je le poste uniquement pour les lapins, par pour la qualité de la musique !!



jeudi 6 décembre 2007

Matorif, la bédé



Désolé, je poste un peu moins en ce moment, mon nouveau jouet (dont je vous parlerai bientôt plus longuement) m'accapare tout mon temps libre !


Quelques mots pour vous signaler la première planche de la bande dessinée qui me sera consacré prochainement. Après la série des Martine, retrouvez prochainemenent les aventures de Matorif ! Je suis en mesure de vous révéler en exclusivité la couverture de ma première aventure disponible sur coquecigrue intitulée :



Matorif se la pète avec ses deux verres et sa cravate

(si vous en avez une meilleure idée de titre en tête, n'hésitez pas !)



Super dessin de Sumiré. Merci !!

lundi 3 décembre 2007

Les mots me manquent

Le métro me ramène tranquillement vers mon chez moi au rythme de ma playlist dans mes oreilles. J'aime les lignes aériennes qui à l'instar du train permettent de s'évader au gré des paysages qui défilent devant les yeux. La musique de Tom MacRae me transporte. Je reviens d'un de ces cockails networking que mon secteur d'activité affectionne tant. On rencontre des gens, serre des mains , projette de déjeuner ensemble. On met en place son réseau qui permettra peut-être d'ouvrir des portes dans un avenir plus incertain. Je ne me suis jamais senti particulièrement à l'aise dans ces ambiances, le caractère superficiel de la relation m'a toujours fatigué, même si je ne pense pas être mauvais dans ce genre d'exercice. Ils s'agit là de connaissances professionnelles pour la plupart. Mes amis sont ailleurs.

Et c'est alors que la musique m'emporte dans ces réflexions que je réalise ma chance. Cette chance de savoir que je peux compter sur ces personnes que les hasards de la vie m'ont fait rencontrer, et apprécier. Chacun tient une place particulière et même s'il est parfois difficile de se voir autant que l'on voudrait, le plaisir est à chaque fois renouvelé. Fêter son anniversaire est alors l'occasion de les réunir. Et là je me sens bien. Entouré de gens que j'aime. Qu'ils aient répondus présents me réchauffe le coeur. Les absents ne manquent pas d'envoyer un texto adorable. Je n'évoque même pas leurs présents au delà du raisonnable (je ne m'en plains pas ! au contraire ! j'ai un peu halluciné quand même...). Nos relations sont au delà des mots. Les facades n'existent pas entre nous, comme cet ami qui se définit allègrement comme une "langue de pute" (très doué au demeurant) alors que je sais pertinemment que même s'il en nie l'existence, possède un coeur d'or.

Je bafouille lamentablement lorsque j'essaie de séduire un garçon qui me plaît. De la même manière, lorsque vient le moment d'exprimer ma gratitude, les mots me manquent. Un "merci" paraît tellement fade comparé à ce que je ressens réellement comme ce "je t'aime" qui sonne si creux comparé à la profondeur de mes sentiments. En amitié comme en amour les mots manquent, mais les regards et la sincérité ne trompent pas.