
La loi de Mona :

(petit post rapide, je suis un peu dans le rush...)
Le lendemain, le parquet collait (comme la dernière fois), lorsque je me décide à ranger (il est 17h...). Et là au milieu des ruines de ma cuisine, entre trois cadavres, des cahouètes renversées quelques bris de verres, elle gît dans toute sa majesté. ma bouteille de vodka disco !!

Elle n'est pas belle ? Oui, c'est complètement ridicule de se mettre dans cet état, mais c'était un gentil cadeau de sir Tactac, et j'avais réussi à le perdre en deux minutes trente... blond un jour, blond toujours !! (ça ferait une bonne baseline de blog ça... je vais y réfléchir)
PS. je n'ai pas encore retrouvé le bouchon disco alors si vous le voyez...
Tous ces noms. Ces semblants d'identités réduits à une ligne et un numéro de téléphone. Vous n'êtes que ça dans mon répertoire téléphonique. Voire moins. En attendant le métro (on l'attend beaucoup ces jours-ci...), je me suis décidé à passer en revue mon répertoire. Eparpillés entre famille, boulot et amis, vous êtes là. Amants, rencontres, PC, erreurs... Certains sont aisément identifiables : "machin rezoG", "bidule GP". Je n'ai pas changé de portable depuis trop longtemps. Je ne me souviens pas de vous pour la plupart. Nous ne nous sommes peut être jamais rencontré, nous avons sûrement bu un verre, peut être davantage. Mais votre visage n'existe pas au delà de ce prénom. Parfois, lorsque la mémoire me revient, je m'empresse de vous oublier ("ah oui lui... je devais être désespéré le jour où je l'ai rencontré celui là..."). Je vous efface donc un par un, me rachetant par là même une nouvelle virginité virtuelle (ou pas...). Heureusement d'autres sont devenus des amis et je leur occtroie l'honneur suprême de leur ôter leur suffixe disgracieux (Vinz tu l'avais encore jusqu'à aujourd'hui ne m'en veux pas !). Parfois à côté d'un prénom que j'efface apparaît celui d'une rencontre qui m'a davantage marqué. Je conserve alors ce numéro, même si je sais qu'il ne sonnera probablement plus; nostalgie virtuelle quand tu nous tiens... Quant aux sms, c'est presque pire. Certains ne sont que des numéros. Je n'avais même pas jugé nécessaire de les enregistrer dans mon répertoire alors qu'ils ont pu m'envoyer d'adorables messages. Ils n'ont même pas de nom. Juste une somme de chiffres que je ne recontacterai jamais. Il est vraiment temps de passer à l'iphone !!Entrainement dans le jardin :
Rah j'ai attendu trop longtemps je ne me souviens plus très bien. Les restaurants barcelonais sont de très bonne qualité. Nous avons très bien mangé (et bien bu : une bouteille à deux ça met en forme !). Résolument aventureux, nous testons d'autres bars : nous sommes même invité à l'ouverture d'un bar lounge super sympa avec une playlist endiablée (il faut dire que la bouteille de vin + le cockail offert spécial inauguration m'a bien aidé... ;-) ). Nous suivons toujours les traces de Matoo, notre président. Sur ses conseils avisés, nous avons testé la fameuse Salavation, mais je suis loin d'être aussi enthousiaste. L'endroit en lui même est plutôt agréable : deux grandes salles, bien aérées. Cependant la musique était banale. Sans plus. Evidemment cela dépend du dj, mais j'ai entendu bien mieux à Paris à la K-liente par exemple. Reste l'athmosphère bon enfant, mais toujours aucun guapo chico.
Noche 3
Que faire un dimanche soir à BCN ? rohhhh ! hé ben c'est facile : vous prenez un Matorif et un poulpi que vous emmenez encore dans un chouette resto, toujours avec une bonne bouteille pour deux... (faudrait pas que ça devienne une habitude, mais en vacances on a le droit !) et hop la tournée des derniers bars gays du quartier. nous avons sans le savoir reproduit le circuit de Matoo & Co. : dietrich pour commencer - effectivement très sympa, beau cadre - mais beaucoup moins fun que les spectacles de transformistes du Strass. Mon espagnol étant inexistant, je ne comprenais rien, mais les autochtones étaient morts de rire, et les mimiques m'ont suffi pour ne pas m'ennuyer !! Motivés (rappelez vous les posts précédents, la journée on marche pas mal quand même !) nous avons fini au metro (on nous a filé des pass alors autant jeter un coup d'oeil). Evidemment nous sommes tombé sur la soirée strip-tease (après les drag-queen, le gogo dancer, on ne nous aura rien épargné !!!!). Mais on nous a expliqué que le lundi (le lendemain) c'est soirée BINGO !! (comprenne qui pourra...) Bref un endroit hors norme avec des toilettes / back room qui ont effrayé mon comparse !
Un bilan des nuits barcelonaises : une vie gay foisonnante, des restaurants, des bars et des clubs pour tous les goûts, BCN mérite sa place dans le panthéon des destination gay (personnellement j'y allais d'abord pour Gaudi mais si l'on peut joindre l'utile à l'agréable... 'fin vous me suivez !).
Seulement, une découverte m'a désespéré : Les espagnols ne sont pas DU TOUT mon genre de mec. En quatres jours, je n'ai trouvé quasiment personne à mon goût - mis à part le vendeur de Zara, mais ils sont payé pour ça... - et un mec de la salvation qui selon Poulpi ne ressemblait absolument pas à un espagnol... De retour à l'aéroport de Roissy, vannés, nous prenons le RER pour rejoindre Paris. Un garçon s'assied à côté de nous. Regard complice avec Poulpi. Les plus beaux mecs sont quand même français...
En réécoutant le morceau je me rends compte que ce n'est pas du tout Children que je sais jouer, donc mes doigts se souviennent d'un morceau de dance / electro des années 90 non identifié... (je me fais peur des fois lol)
Je vis dans un appart avec 2 colocs. L'un d'entre eux a décidé d'emménager avec sa copine (le fou !!) et nous nous retrouvons donc à la recherche d'un nouveau coloc pour partager nos soirées. Hop, une petite annonce passée sur un site spécialisé (en coloc !), un mail groupé à ses potes et nous voilà avec une quinzaine de candidats en deux jours. Une organisation s'imposait : avoir les bonnes questions en tête, prévoir un certain temps entre les visites afin que les colocs potentiels ne se croisent pas... Evidemment ça a complètement foiré ! Entre mes voyages à Barcelone, Lille, mes entrainements de karaté, cours de musiques et dîners irreportables, et les impératifs de mon autre coloc, on s'est retrouvé à booker tout le monde le même soir avec 1/4 d'heure par personne (autant dire l'enfer sur terre, les colocs potentiels se croisent et se racontent leurs galères respectives (on dirait pas mais c'est difficile de trouver des colocs aussi géniaux que nous dans paris !!)
Bon alors le casting... Parce que ce qui vous plaît le plus c'est comme dans la nouvelle star : le meilleur du pire :
- nous avons l'hystérique qui parle tellement qu'en deux seconde on a envie de chercher le bouton stop...
- nous avons le candidat qui met ses photos en pièce jointe de son mail. Plutôt sexy, j'envisagerais plutôt de lui faire visiter ma chambre uniquement...
- le brésilien au français balbutiant, sans travail, ni garantie...
- l'italien plutôt mimi, mais un peu trop bo gosse pour mon coloc (il aurait pu lui piquer ses copine !) sauf qu'il a déjà une copine, et hyper canon. Lui, on a juste envie de le détester ;-)
- l'attachée de presse de 21 ans, que mon coloc pourrait éventuellement avoir envie de mettre dans son lit = DANGER !
- la lesbienne roots qui travaille dans le luxe
- Le vendeur de vin à distance qui aurait probablement transformé sa chambre en entrepôt (sympa pour taper dans la réserve les soirs de fête, mais un peu relou au quotidien !)
- Et puis ceux qui paraissent tellement inintéressants qu'on les oublie dès qu'ils ont passé le seuil de notre porte...
Bref que du beau monde. Le choix s'annonce difficile !!
Bientôt... le verdict du jury !
Nous avons profité de notre dimanche (épuisé par notre soirée du samedi soir) pour nous rendre au parc Güell que vous avez pu apercevoir dans l'auberge espagnole. Que dire si ce n'est que c'était jooooooliiiiii ;-) Un endroit idéal pour se promener en amoureux (sic)
Le grenier de la perdera a été entièrement transformé en musée présentant l'ensemble de l'oeuvre de Gaudi, au sein de la casa Milà, mais aussi dans toute la ville. Si vous comptez vous rendre à Barcelone, je vous conseille donc vivement de commencer par la Perdrera. Les explications nombreuses et d'excellente qualité (audioguide + nombreuses maquettes et vidéo) vous offrirons une approche globale de l'oeuvre de l'artiste indispensable pour appréhender les visites à venir. Les autres musées que nous avons pu visiter ne sont pas aussi complet et didactiques. De plus, en nous y rendant en fin de journée en semaine, nous avons pu prendre le temps de nous imprégner de l'atmosphère unique du lieu.
Le blog d'un homo parisien, entre spleen et idéal,
rêves et désillusions, humour et bonne humeur !
La maison accepte
remarques, gueulantes et déclarations d'amour (!!). Prenez votre plus belle
plume et envoyez un petit mail à matorif@gmail.com (réponse
assurée aux choupinous, pour les autres on verra si j'ai le temps, alors
n'oubliez pas la photo en pièce jointe ;-) )