Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

samedi 28 juillet 2007

Drague attitude (2)

Extérieur nuit - une rue déserte du IIIème arrondissement, vers 2 heures
Rentrant d'un anniversaire, je me fais raccompagner à la borne Vélib' la plus proche, par un mec avec qui j'ai passé la soirée.

- Moi (passablement éméché) : M... la borne ne fonctionne pas. Tu es du quartier, tu ne saurais pas ou se trouve la station la plus proche ?
- Lui (tout aussi éméché) : tu n'as qu'à venir chez moi, on prend un verre et on se connecte à internet pour regarder...

xxxxxxxx

Vous connaissiez le coup de la panne ? Matorif l'adapte pour vous, aux vélib' !! Finalement ces bornes qui buggent ont leur utilité ;-)
P.S. est-il utile de préciser qu'une fois chez lui nous avons oublié d'allumer l'ordinateur ?

mardi 24 juillet 2007

Time waits for no one

Le temps n'attend personne. La jeune Makoto va le découvrir à ses dépends. Cette lycéene tête en l'air mène une petite vie tranquille entre son école et ses amis Chiaki et Kosuke avec lesquels elle aime jouer au base-ball. Mais son univers est bouleversé le jour où elle se découvre une aptitude extraordinaire. Elle peut voyager dans le temps. Dès lors, elle utilise ce don pour arranger son quotidien, anticiper les interrogations surprises afin d'avoir de meilleures notes, rester 10 heures au karaoké,arranger ses histoires de coeur... Mais elle va vite se rendre compte que chaque acte engendre des conséquences qui peuvent se révéler bien plus facheuses que les bénéfices espérés...
Ne vous fiez pas à l'apparente simplicité de l'histoire. Le magnifique scénario de cette fable moderne vous renverra à vos propres doutes : le temps est un concept fascinant. Qu'on le veuille ou pas, il poursuit son cours inéluctablement. Qui n'a pas pourtant jamais souhaité avoir agi différemment à un moment ou à un autre de sa vie ? Qui n'a jamais regretté cette occasion qu'il n'a pas su saisir ? Qui n'aurait pas voulu prolonger ces instants - qui pourtant paraissent déjà hors du temps - avec l'être aimé ? La traversée du temps réalise nos phantasmes tout en soulignant l'absurdité d'un tel raisonnement. La jeune héroine est un garçon manqué qui ne veut pas grandir. Dès lors qu'un événement vient perturber le fragile équilibre de sa vie, elle met tout en oeuvre pour éviter l'enchaînement de circonstances qui l'a provoqué, créant par là même une alternative potentiellement tragique.
La France est le deuxième marché de mangas au monde (derrière le Japon), et devient donc - pour mon/notre plus grand plaisir - un passage incontournable pour l'export de japanimation. Nous sommes donc le premier territoire étranger à accueillir ce film qui a déjà rencontré un vif succès auprès des professionnels : Meilleur Film d'Animation dans trois Festivals - Festival International de Stiges, Festival International du Film de Catalogne en Espagne, Festival du Cinéma d'Animation de Waterloo au Canada - et a reçu de nombreuses récompenses dans son pays d'origine au très réputé Tokyo Anime Fair (l'équivalent des oscars pour l'animation) : Film d'animation de l'année, Meilleur réalisateur, Meilleure histoire originale, Meilleur scénario, Meilleure direction artistique et Meilleur design, s'il vous plaît ! La traversée du temps a été produit par les Studios madhouse qui ont le vent en poupe en ce moment puisqu'ils sont à l'origine de nombreux succès d'animation qu'on a pu voir en France : Les chroniques musicales de Beck (sur europe2tv), , le sexy Enfer et paradis (sur gameone), L'angoissant Monster (sur canal+), en attendant le fabuleux Deathnote...
J'aime ces intrigues qui nous distraient de manière intelligente en essayant de nous transmettre un message par le biais de leurs héros-ines. Par l'intermédiaire de Makoto, l'auteur nous met en garde contre notre envie constante - et pourtant tellement humaine - de ressasser le passé Mais au final, ne vaut-il pas mieux profiter au maximum de l'instant présent ? Après tout, le temps n'attend personne...



dimanche 22 juillet 2007

Drague attitude

Intérieur nuit - une boîte de nuit gay parisienne. L'ambiance est bon enfant et la fête bat son plein
Alors que je parle avec Poulpi, je remarque derrière son épaule un beau mec. Bien foutu, mon âge, belle gueule, tout à fait mon genre... Je le mate espérant le "eye contact". Yes ! Il m'a repéré. Il me regarde de nouveau je fais de même. Nos regards se croisent. Son pote le lache pas très loin de moi, j'en profite pour aller l'aborder. Echange des banalités d'usage pendant 1/4 d'heure. comment tu t'appelles, que fais tu dans la vie... Il ne me parait pas con et de près je remarque qu'il a de beaux yeux et un sourire charmant... après 1/4 d'heure de discussions, il me dit qu'il doit aller se coucher car il n'en peut plus. Je lui fait la bise et le laisse partir, je suis déçu... C'est alors qu'intervient mon ange gardien Poulpi, qui m'engueule !! non mais ça va pas ? tu l'as pas embrassé ni même demandé son numéro (bref il me fait la morale !). Je réponds penaud que j'ai toujours été un mauvais dragueur et que je ne vois pas pourquoi ça changerait ce soir... Pour toute réponse il me dit de lui courir après. Ni une ni deux, je choppe le téléphone de Poulpi (le mien est aux vestiaires - note pour plus tard : toujours avoir son tel sur soi afin de pouvoir enregistrer le numéro de beaux mecs... - Je lui cours après dans la rue et là je me crois dans un film à l'eau de rose, limite avec les violons autour !! Je le hèle, il se retourne (au moins c'est son vrai prénom :-)), je bafouille que je suis un très mauvais dragueur et lui demande s'il veut bien aller boire un verre avec moi demain. Il me donne son tel et me refait la bise... youpi ! La suite au prochain numéro !!
Il m'arrive toujours des trucs de dingue lorsque je vais au tango !!

vendredi 20 juillet 2007

Nights in Paris

L'été à Paris a toujours été ma saison préférée. J'ai découvert la ville de cette manière. Je montais à la capitale pour mes stages et découvrais la ville désertée par ses autochtones, remplacés avantageusement par des touristes venus du monde entier. L'ambiance est alors indéniablement plus détendue, moins stressante. Mais la ville lumière dispose de nombreux attraits aux bobos débrouillards! Si vous manquez d'idées pour occuper vos soirées estivales, en voici quelques unes :


La parc de la Villette organise chaque année des séances de cinéma en plein air à la programmation alléchante. Je suis allé réviser mes classiques dernièrement, accompagné notamment de bloggeurs de chocs et de charmes (Henrisson et Poulpi pour ne pas les nommer - bon en fait Poulpi a failli venir mais il était "occupé" ailleurs...). Orson Welles a illuminé notre soirée avec son chef -d'oeuvre de 1941 The Magnificent Ambersons, relatant la déchance financière et sentimentale d'une famille de notable d'une petite ville américaine par le prisme d'un jeune homme trop gâté. Mais si l'idée de voir un vieux film en noir & blanc ne vous transporte pas de bonheur, rassurez-vous ! La programmation éclectique du festival devrait vous permettre de trouver votre chef-d'oeuvre... Le film commence à la tombée de la nuit. Alors profitez-en comme nous pour faire pique-niquer avant. Une baguette, du fromage, quelques tomates cerises, une bouteille et le tour est joué ! Et si vous avez oublié votre tire-bouchon tant mieux ! vous pourrez en profiter pour demander à un charmant jeune homme de vous porter secours (elle est pas belle la vie ?)


Le must reste quand même le retour. Depuis quelques jours, Les Vélib' ont envahi la capitale. Un enfant de Scandinavie comme moi, qui a connu des pays où le vélo est roi ne pouvait souscrire à cette événement. J'ai donc couplé à mon abonnement Navigo un abonnement Vélib annuel (pour seulement 29€/an qu'on se le dise !) afin de profiter à fond du procédé. Henrisson aka Huggy les bons tuyaux aka Géo Trouvetou disposant même d'un téléphone permettant de géolocaliser les bornes les plus proches et la disponibilité des vélos, la configuration était optimale pour tenter l'aventure. Nous sommes donc rentré à Vélo de la Villette jusqu'à faidherbe. Et là... Et là... LE PIED !! D'abord le vélo est de qualité. Les trois vitesses permettent de s'adapter à la circulation, Ensuite les bornes ne sont pas - trop - capricieuses (en tout cas pas avec moi, héhé), et enfin la pistes cyclables sont super... quand il y en a. C'est un peu le seul hic, Paris manque encore d'infrastructures pour accueillir les bicyclettes malgré les travaux entrepris sous Delanoe. En revanche, je constate que cette nouvelle population de cyclistes bafouent allègrement le code de la route (rue prises à contre sens, etc) provoquant l'énervement - justifié - des piétons et des voitures. Un peu de civisme que diable !
Si vous êtes tenté mais hésitez à franchir le pas, succombez à la tentation ! Sentir le vent dans ses cheveux en admirant les bâtiments parisiens... c'est trop bien !
Les musées offrent une alternative en cas de mauvais temps. Pour son trentième anniversaire, le centre Pompidou accueille une exposition temporaire Airs de Paris qui s'intéressent aux grandes mutations au sein de la ville, du point de vue architectural, humain, écologique... Les dix chapitres présentés emmènent le visiteur à la rencontre de leurs villes. Celle d'hier, celle d'aujourd'hui, celle de demain. Chaque oeuvre pose une question, mais se garde bien d'imposer une réponse. Quel avenir pour la ville avec le développement des NTIC et de la mondialisation ? Comment circuler en ville ? Quel avenir pour l'écologie urbaine ? Chacun se forge son opinion durant son errance de salle en salle. Une exposition de qualité, à voir absolument.
Quant aux questions relatives à l'écologie urbaine et à la circulation, j'ai tranché. Je suis rentré en Vélib' !!

mercredi 18 juillet 2007

L'arbre de la colère

"Le XXI siècle, le nouveau millénaire, enfin l'humanité cessera de s'autodétruire, les Hommes avanceront main dans la main afin de créer une Terre idéale pour nos enfants." C'est en substance la vision du futur qu'espèrent nos intellectuels pour le moins utopistes. S'ils prennent l'ensemble du millénaire on peut estimer qu'il leur reste encore 993 ans pour que leur rêve devienne réalité, mais force est de constater qu'il reste encore du chemin à parcourir.
L'article du Monde daté d'aujourd'hui nous permet de mesurer le fossé qui sépare le rêve de notre quotidien. La scène se déroule aux Etats-Unis d'Amérique. Mais elle pourrait se transposer en France. Elle évoque un racisme ordinaire entre blancs et noirs, mais pourrait très bien concerner des arabes ou des homosexuels...
"C'est une histoire du vieux Sud. Une histoire tragique, hantée par des démons surgis d'un autre temps. Une histoire en noir et blanc." . L'article dans son intégralité sous la belle plume d'Annick Cojean est disponible ici.
P.S. SI le lien ne fonctionne plus je pourrai toujours vous faire passer L'article. Je ne peux le reproduire en intégralité ici en application de la législation relative au droit d'auteur.

samedi 14 juillet 2007

Sunny day...

...ou comment se comporter en enfoiré alors que la proposition est plutôt sympathique à la base. Conversation sms :


- salut toi, un verre après le boulot ?
- hihi, je suis sur la plage à Arcachon... il fait juste 34°. Je reviens dimanche. La semaine prochaine avec plaisir !
- connard! (je plaisante à peine...)
- je sais :-) il fait tellement beau en plus...


De quoi se plaint-il ? Je n'ai même pas évoqué mes parties de beach volley (mon sport préféré l'été) la mer, le farniente et surtout les beaux mecs partout, partout, PARTOUT... C'est tellement bien ces maillots de bains taille basse...

lundi 9 juillet 2007

Attention talent !


Pour ceux qui ont commis le péché mortel de préférer la fille de Chantal Lauby du groupe superbus(Mais si, Chantal Lauby, les nuls avec Alain Chabat ! oui je sais c'est la préhistoire...) à cet artiste que j'adore lors des dernières Solidays, voici une petite séance de rattrapage.


J'aime beaucoup la chanson française, qui regorge de talents parfois peu connus. J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer Joseph d'Anvers que j'ai découvert par hasard en première partie de Shivaree et que je suis régulièrement depuis. Voici un petit nouveau (pas si nouveau que ça mais je ne l'ai découvert que récemment) bourré de talent.


J'ai d'abord été interpellé par l'affiche de son spectacle. Assis sur un tabouret avec cette guitare à plumes. Elle est restée pas mal de temps dans les métros parisiens à me titiller. Et un jour, je suis tombé par hasard sur son album. Des arrangements simples, un voie agréable et surtout des textes intelligents. Cet auteur/compositeur diplômé du conservatoire a su créer un univers qui n'appartient qu'à lui, emprunt de poésie et de mélodies qui trottent dans la tête longtemps après avoir éteint son ipod. Chaque chanson raconte une histoire dont on a envie de connaitre l'issue. Va-t-il retrouver l'auteure de la lettre ? Et comment est-elle cette voisine ?
Cerise sur le gâteau, les clips sont plutôt bien réalisés et apportent une dimension supplémentaire à la narration. Les dessins illustrants les paroles dans "la lettre" sont trop mignons ! mais je vous laisse juge :



Pour son premier clip, il n'a pas hésité à s'inspirer du célèbre film d'Alfred Hitchock "fenêtre sur cour", afin d'exprimer son amour pour "Les voisines" :


Renan Luce. Retenez ce nom qui devrait compter parmi les étoiles de la scène française de demain. Et si vous me cherchez le 8 décembre (oui, je sais on est en juillet mais ça arrive vite !), je serai à son concert à l'Olympia. Si ça vous dit de vous joindre à moi...

pour en savoir plus : http://www.myspace.com/renanluce

vendredi 6 juillet 2007

La suggestion du chef :

MENU PRESTIGE
amuse bouche
(émincé de poivrons sur coulis de tomates)
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escalope de foie gras chaud de canard, jus au vinaigre de cidre
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civet de homard au Sauternes
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sorbet pommes au calvados
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canard sauvageon à la rouennaise
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plateau de fromages
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gâteau au chocolat
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mignardises
accompagné de
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champagne Roederer
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Sancerre
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Pessac-Léognan, Chateau Latour-Martillac
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Voilà comment on fête les 90 printemps de mon grand-père dans ma famille... Au nymphéas, la meilleure table de Rouen. Laissons aux vénérables le soin de nous guider : "il faut profiter des bons moments qui passent et qui ne reviennent pas". J'approuve, mais personne n'aurait un petit quelque chose pour aider la digestion ? parce que je suis de mariage demain et j'ai peur d'exploser si je mange encore autant...

mercredi 4 juillet 2007

débat

Ce post se fait l'écho de celui publié par Ikare. Il répondait à une lettre qui critiquait la gaypride (marche des fiertés). Je vous incite vivement à le lire ainsi que les commentaires qu'ils suscitent.


Même parmi les gays, la tenue de la marche peut susciter le débat : trop festive, pas assez revendicatrice, donnant une image clichée des gays rappelant "la cage aux folles", trop éloignée du quotidien de nombreux gays bien moins rose.




J'évoquais la gaypride de manière ludique lors de mon dernier post, car il est vrai que c'est une fête, mais je regrette que certaines personnes considèrent qu'il s'agit de provocation suscitant des réactions hostiles. Anecdote : samedi dernier en me rendant à montparnasse [point de départ de la marche. NDLR] je me suis retrouvé dans le même métro que les gaillards parisiens, rugbymen gay parisiens qui allaient défiler en tenue. Ils étaient certes un peu bruyant alors qu'il y avait beaucoup de monde dans la rame (je n'ai jamais vu autant de gay dans une seule rame de métro d'ailleurs). Lorsque nous sommes sorti, juste devant moi, j'ai entendu la remarque d'un homme bedonnant parlant à un ami "heureusement qu'on est descendu j'allais péter un plomb". Il ne faisait pas référence au monde mais plutôt à la préférence sexuelle des individus et le ton de sa voix ne laisser planer aucun doute sur son homophobie. C'est ce genre de remarque qui me fait sortir de mes gonds. L'ignorance. Que ferait cet homme si son fils ou sa fille était gay ? il "pèterait un plomb" ? Le silence est le meilleur allié de cette ignorance qui engendre peur et haine. En étant visible, de manière ludique, nous continuons certes à véhiculer non pas des clichés mais des "icones" des symboles de notre communauté (qu'on y souscrive ou pas, je ne suis pas fan de Mylène même si j'admets qu'elle est une icone gay). Les plumes dans le cul et les strings en font partie, pour le meilleur et pour le pire ! il est trop facile de ne voir que ça, car derrière ces chars des milliers d'individus défilent, homos, trans mais aussi hétéros (!) ce qui à mes yeux n'est pas anodin. Je ne me définis pas par ma sexualité et je ne tolèrerai pas que quelqu'un se permette de le faire. Ce n'est pas parce que je suis gay que j'ai un boa, un string et que je me shoote au poppers tous les soirs. Bon ok je poufiasse (mais je ne suis pas le seul, hein Ikare ?) mais je connais quelques hétéros qui ne sont pas mauvais non plus à ce jeu là...




De plus, même s’il est très important de prendre en compte la majorité de la population hétérosexuelle qui nous apprécie (ou pas), la marche a pour moi une autre signification. Elle permet aux jeunes homosexuels de savoir qu’ils ne sont pas seuls. Lorsqu’on habite en province et qu’on se sent différent, c’est réconfortant de savoir qu’il existe une communauté qui s’amuse et revendique - et j’associe volontairement les deux mots parce que c’est ce que j’ai eu l’impression de faire ce we -. Le simple fait de marcher dans les rues, est un acte militant reprimé dans de nombreux pays (quid de la Russie et de la Pologne) et pour moi cette marche n’est pas anodine. Certes, strass et paillettes font partie du jeu mais comme le soulignait fort justement Bohémond sur le blog d'Ikare, ils sont inhérents à notre communauté !
Fête, acte militant, provocation, la marche des fiertés est protéiforme à l'image de la communauté quelle représente, à l'image de la société actuelle. Chacun est libre de se faire son opinion. J'ai choisi. Cette année était ma première gay pride, et je serai encore présent l’année prochaine.

mardi 3 juillet 2007

Je ne suis plus vierge !!!

C'est officiel, j'ai été dépucelé ! Samedi dernier, j'ai eu droit à ma première fois. A l'appréhension légitime se mêlait une excitation que je peinais à contrôler... Cela devait être une expérience UNIQUE que je me devais de ne pas gâcher. Et Ils étaient nombreux à m'entourer (sans forcément être conscient que je n'étais pas aussi expérimenté qu'eux...) . Quelques bloggeurs notamment Henrisson, Poulpi, Ikare, Matoo, Arthur, Thanos, des coxxiens... Et beaucoup d'anonymes... Et c'était long... long... mais ce n'est pas à vous que je vais apprendre que plus c'est long... plus c'est bon !! 5 heures 30 non stop ! qui dit mieux ? Mais je ne n'en avais pas eu assez. Après un rapide saut chez moi pour me changer, je m'empressais de me rendre dans le marais afin de prolonger cette expérience... jusqu'au bout de la nuit.
Je suis plus que satisfait de ma première gay pride ! Seul regret... je ne l'ai pas croisé :



Funny: Gay Jesus will survive
envoyé par pmppm

Palmarès : je glande au taff, et vous ?

Je vous parlais il y a quelques jours du grand concours Je glande au taff organisé par MarcelD. Les résultats ont été rendu public et après des délibérations d'une intensité incroyable, les vainqueurs ont enfin été désignés. Et votre serviteur a reçu un prix ! j'ai l'honneur d'avoir été retenu dauphin dans la catégorie meilleurs accessoires (on ne parle pas d'accessoires sexuels ici... je précise pour mes lecteurs qui ont l'esprit mal tourné... ils se reconnaîtront sûrement...).

Bob se joint à moi pour remercier MarcelD pour son concours original (avouez que vous auriez bien aimer concourir, vous aussi), mais il m'a précisé qu'il était un peu vexé d'être considéré comme un accessoire... un peu dur pour l'éponge la plus célèbre du pacifique et même du monde !!

Les détails de l'affaire : http://marceldugomier.free.fr/

Ma fête de la musique


Cette année, ma fête de la musique a pris la forme d'une soirée événement au musée Galliera dans le XV° que MTV organisait avec JC de Castelbajac dans le cadre de l'explsition qui lui est consacrée (http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=5854). Munis de mon bracelet à paillettes, je suis rentré accompagné de mon amie Olivia dans cet endroit que je ne connaissais pas. Premier choc : le lieu est simplement magnifique. Le musée de la mode a pris ses quartiers dans l'ancien palais de la duchesse de Galliera. Le batiment du XIX° siècle est majestueux. On pénètre dans une cour intérieure entourée de colonnes, avec en face de soi un imposant perron. L'open bar se dresse devant nous. Il est évidemment pris d'assaut... Tous des alcooliques dan la télé. Si en plus le mileu de la mode se joint à la fête, les barmen vont avoir du boulot (effectivement ils n'ont pas arrêté de la soirée !). Je monte le perron et me dirige vers les jardins intérieurs, et me retrouve face à l'ancienne miss France Mareva Galanter en showcase... Je croise des collègues et me dirige un deuxième bar lui aussi pris d'assaut... (je mettrai 1/2 heure pour avoir une vodka pomme alors du coup j'en ai pris deux !). Une fois le concert terminé, les Dj's prennent le relais et je constate qu'MTV sait choisir son set : Si dirty sound system et the glimmers étaient très bon, la foule est devenue hystérique lorsque le dernier a commencé à mixer. Guy Gerber a mis tout le monde en transe !! Fort heureusement il n'a pas plu et nous avons pu danser jusqu'à 4 heures dans cette ambiance de folie ! Le son était à fond, à tel point que n'importe quel voisin situé à 2 blocs de là aurait pu faire une soirée chez lui simplement en ouvrant ses fenêtres... De toute façon ils ne pouvaient pas dormir ! Autant dire que cette soirée n'aurait pas été envisageable un autre soir que le 21 juin...

Quelques people étaient présents pour agrémenter le tout. Dont un qui ne s'est pas fait prier pour danser jusqu'au bout de la nuit. mais je vous laisse le découvrir :




Cette soirée était ma meilleure fête de la musique depuis Gotan project au palais royal qui avait pourtant mis la barre très haut ! vivement l'année prochaine !!

Je glande au taff et vous ?


J'aime bien les concours absurdes. Celui là en étant un, j'y participe avec joie après avoir vu Ikare en train de faire ses mots croisés. Le principe : prendre un pic de soi en train de glander au taf. Je l'ai prise hier, pour une journée de taf post fête de la musique (ce sera l'objet de mon prochain post...). J'avais vraiment la tête de l'emploi !! Admirez la mise en scène (un peu dur de cadrer avec son portable mais bon : chocolatine sur le clavier - pain au chocolat pour les parisiens pas drôle - un pez Shrekn Gary qui se balade sur le haut de mon écran...

Merci à http://marceldugomier.free.fr/ pour cette idée !

Contre-concours : combien de fois peut-on voir Bob l'éponge sur ma photo de glandage ?

Donc voilà mon bureau, photo volée lors de mon entretien glandage avec Bob l'éponge...

Evolution

J'en parlais à midi avec une copine et du coup je me suis dit que je ne l'avais jamais déposée sur mon blog. Il s'agit d'un petit film assez connu, qui illustre à lui seule le caractère artificiel du monde dans lequel nous vivons. En 1'19, tout est dit. Quand bien même cette pub illustre la campagne marketing de Dove, le positionnement est bien trouvé en contrepoint de toutes les autres marques.
Comme quoi tout le monde peut être beau gràce à photoshop ! c'est la nouvelle du jour !! Comment ça nous ne vivons pas dans un monde virtuel ?


Street fighter Vs baby...

Vous vous souvenez forcément de la bande son de ce jeu vidéo qui a fait les beaux jours des salles de jeux et de notre super nintendo (les 16 bits...). Cette petite vidéo se propose de vous replonger dans l'ambiance de ces duels sans merci mais d'une manière plutôt inédite... je vous laisse découvrir le vainqueur :



Vis ma vie de gala polytechnique

Ne vous imaginez pas que j'ai passé une soirée en costume de pinguin à danser des valses sur des airs de musique classique et dans une ambiance teintée de naphtaline. non, non, non !! Ce gala polytechnique existe mais est réservé exclusivement aux élèves de la célèbre institution. Un second gala ouvert au public cette fois a lieu tous les ans : Le we dernier je me suis donc rendu sur leur campus aux allures de bunker cylindriques "néo-corbusien" - au secours ! quel bonheur que de ne pas avoir vécu les années 70... - agrémenté d'un lac en forme de bicorne (véridique !). 6000 personnes étaient attendues pour la plus grande soirée étudiante de France. Bien qu'il faille aller à Palaiseau (je n'arriverais même pas à vous dire où cela se situe... mais on s'y est rendu en bus scolaire !!) les organisateurs avaient mis les moyens pour séduire le chaland : saut à l'élastique, auto-temponeuses (énorme !), démo de BMX, step dance (danse sur tapis via une console de jeux, bizarrement ils nous ont mis it's raining men, YMCA lol!), bars répartis sur l'ensemble du domaine avec ambiance dédiée (1001 nuits, sud-ouest : c'est eux qui foutaient le plus le bordel, l'honneur est sauf ! lol, militaire - avec un Tom Cruise like qui a bcp plu à fx... c'est dingue l'effet que peuvent avoir des lunettes ray-ban ??). Mais la raison première de notre venu était une programmation digne d'un festival : tete (énorme), Cerrone (les qualificatifs me manquent c'était simplement génial !), David Vandetta (nullissime), Laurent wolf (trop fatigué pour apprécier cf. la soirée blog party de la veille mais ça avait l'air bien ). Je ne parle pas des beaux mecs qu'il y avait partout, c'était assez hallucinant (si j'avais su j'aurais fait toute ma scolarité sur Paris moi !), Fx en avait plein les mirettes !!

La plus énorme soirée étudiante que j'ai pu faire, alors que je ne suis plus étudiant lol !! Seule ombre au tableau, un mec avec un casque de moto et un flingue s'est pointé à 6 heures du mat pour braquer la recette qui s'élevait tout de même à 50 000 €. Une institution militaire qui se fait braquer... un comble !!

Blog party !

Vendredi soir [début juin NDLR] à l'O'kubi. Une soirée spéciale se prépare. Le bar accueille deux bloggeurs invétérés afin de célébrer leurs anniversaires. Buffet choux fleurs et punch (j'ai fait une orgie de choux fleurs, trop bien comme idée !) Ikare et Matoo fêtaient leurs 24 et 31 printemps, et pour l'occasion ils avaient décider d'inviter toute la blogosphère. Vous, moi, tous ceux qui lisaient leur blog et donc en gros la Terre entière pouvaient pointer le bout de son museau dans ce charmant petit bar... Le résultat ? une soirée fort sympathique où la famille de bloggeurs de coxigrue cotoyait les amis d'enfance des stars de la soirée, et une ambiance décontractée où tout le monde parlait avec tout le monde. Que des gens sympas (je n'ai pas pu parler avec tout le monde mais tous ceux que j'ai pu croiser m'ont paru adorable... Valérie (j'ai bien noté que dans 10 jours elle pourra de nouveau se mettre à 4 pattes dans les bars j'attends ça avec impatience !), Arthur et ses girls, Jérémie (à quand une prochaine discussion sur le cinéma ?) Marine et Véronique, Petit pois et bien évidemment Stéphane...

Les amateurs de people n'ont pas été déçus : en "special guests" nous pouvions noter la présence des vainqueurs de la nouvelle loose 2007 !!

J'ai même appris de nouvelles expressions : LSD = elle suce debout (pas très classe mais tellement drôle !!!) D'ailleurs cette expression me fait penser à une autre que j'utilisais régulièrement pendant mes études de droit, discipline qui fourmille d'individus répondant à cette catégorie : les MST = mocassins serre-tête...

Bref, des soirées comme ça, on en redemande !! Vivement l'année prochaine...

Nostalgie revival


Les émissions de divertissements dites "vintage" font un retour en force sur TF1. Après la roue de la fortune animé par le nom moins vintage Christophe Dechavanne et sa bimbo blonde (comment peut-il autant la tripoter sans être censuré par le CSA ? je n'ai vu ce programme que deux ou trois fois mais inmanquablement lorsque je tombe dessus il a la tête dans ses seins !). TF1 nous annonce très prochainement - si ce n'est pas déjà fait - le retour d'une famille en or animé autrefois par le canonisé Patrick Roy.

Si le vieil adage nous rappelle que "c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures", il convient de "rendre à César ce qui est à César" (j'ai avalé un dico des citations au petit dej'). Certaines émissions aujourd'hui disparues nous on offert quelques moments d'anthologie :



La relève est assurée aujourd'hui par ce cher Magloire et son fameux Pelle et rateaux à la baseline si bien trouvée : "qui va en rouler une, qui va s'en prendre un ?". Mais Personne ne pourra jamais égaler le brushing d'Evelyne Leclerc...

La fête des voisins

LE PRINCIPE : découvrir de manière conviviale les habitants de son immeuble afin de faciliter les échanges et la communication.

EN PRATIQUE : de vieilles frustrées mal baisées vous préparent une salade de pâtes et des cookies pour mieux vous tenir la jambe et vous expliquer que comme elles n'ont pas de vie ça l'ennuie que vous, vous en ayez une.

La connerie ordinnaire m'exaspère.

Dreamworks day

Il y a des jours où j'adore mon job. La journée d'hier était placée sous le signe des studios dreamworks. En début de matinée, à la place d'aller à mon cher bureau, je me rends sur les champs pour assister au "road-show" de bee movie - drôle d'abeille chez nous - le dernier film de la société de Spielberg. 1/2 heures de scènes pas tout ça fait finalisées avec parfois qq polygones relativement moches. toutefois celà est suffisant pour se faire une idée de la qualité de l'anime. Et si la globalité du film est aussi concluante que les scènes que j'ai pu voir, (ce qui ne peut pas être mesuré avec juste qq extraits) on tient là encore un futur blockbuster. Verdict dans les salles mi-décembre 2007. Voici un petit trailer pour vous faire une idée :




Hier soir et toujours sur les champs, rendez-vous cette fois au cinéma "Le Balzac" pour l'avant-première de "Shrek le troisième". Tous nos amis y étaient. L'ogre vert bien évidemment mais aussi le chat potté l'âne et ses enfants dragons (j'adooore ! ils me font trop délirer), Charmant, Pinocchio Mère Grand et bien évidemment la princesse Fiona. Shrek est cette fois confronté a deux problèmes : 1° Le père de Fiona passant l'arme à gauche, il va devenir le nouveau roi de Far Far Away ce qui ne l'enchante guère (un comble pour un monde enchanté...) 2° Fiona attend un heureux événement ce qui le fait encore plus flipper !!
Ce troisième volet est encore une fois une réussite. Dès lors qu'on connait les personnages, le scénario peut davantage insister sur le comique de situation et les jeux de mots. (L'âne et le chat potté s'entendent toujours aussi bien !) Mais Ce troisième épisode est aussi l'occasion d'accueillir de nouveaux guests. Et là je ne dirais qu'une chose : girl power!! mention spéciale à la princesse travlo ! trop balèze ! Au final je ne suis pas certain que la cible première du film soit les enfants mais plutôt leurs parents. le second - voire troisième - degré est très présent. Mais les bons sentiments sont là et j'ai presque failli verser ma larme... (sur Shrek c'est un peu la loose mais bon).

Bref un bon divertissement pour petits et grands !! (mon petit doigt plein de morve verte - Shrek oblige - m'a dit qu'un quatrième et même un cinquième étaient déjà en préparation...)

Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas... je vois la vie en VERTTTTTT !!!!!!!!

lundi 2 juillet 2007

Les chansons d'amour finissent bien... parfois !

Les points de départ permettant d'émettre un avis sur un film sont multiples : on peut évoquer le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs, le rythme global, la qualité de la photographie, le décor, les costumes... émettre un avis n'est pas forcément critiquer. Critiquer n'est pas nécéssairement négatif, pourtant l'acception qui en est faite par de nombreux critiques - les biens nommés - consiste parfois à dénigrer un film sur ces critères que l'on dit objectifs.

Les chansons d'amour est a bien des égards un film qui laisse un goût d'inachevé. Le scénario sous forme de pièce en trois actes paraît simpliste, décidé en un trait de plume sur une feuille qui devait être définitivement trop blanche. Les dialogues et les chansons reflètent le scénario dont ils sont issus. Peu d'originalité, quelques bons mots, mais des airs qui ne rentreront définitivement pas dans le hit parade malgré leur refrains entêtants. La réalisation quant à elle reprend les schémas classiques du cinéma français : énormément de plans caméra-épaule afin de se sentir au plus prêt des comédiens, des mouvements de caméras parfois aproximatifs, et des longueurs dont le sens échappe au commun des mortels.

Les critiques utilisent un prisme. Celui du professionnalisme. Ils voient un nombre conséquent de films par an (plus d'une centaine alors que la moyenne par français est - de mémoire - inférieure à 5) et parfois négligent l'élément premier qui les a conduit à ne vivre que pour le 7ème art. Les chansons d'amour est pour moi un film techniquement moyen. Mais ces mêmes défauts participent à la création d'un ensemble - fragile certes - ne pouvant laisser indifférent le spectateur. Les trois actes paraissent brouillons ? ils sont autant de marqueurs temporels, d'indicateurs d'un changement dans la narration et dans l'attitude du personnage principal. La réalisation un peu trop "film français" ? elle sied pourtant si bien cette atmosphère ou la vie et la mort s'entremèlent continuellement.

Quel est alors l'élément premier qui a convaincu ces hommes et ces femmes que leur vie serait désormais intimement liée aux salles obscures ? Ce sentiment qui fait que l'on est touché par un film comme je l'ai été par Les chansons d'amour. Cet instant ou les larmes ne peuvent s'empêcher de couler alors que quelques minutes plus tôt l'on riait aux éclats. Dès lors qu'un film parvient à ce tour de force, qu'importe la technique. Elle s'efface. Seule demeure... l'émotion.

dimanche 1 juillet 2007

Welcome on board !!

Bienvenue sur Matorif & Co !! L'interface change par rapport à la précédente (http://matorif75.spaces.live.com) mais l'envie demeure ! les possibilités offertes par le blog de microsoft étaient un peu trop limitées à mon goût alors j'ai décidé de passer à la concurrence. Soyez indulgent, je débute,mais je vais profiter de mes vacances la semaine prochaine pour créer une page conviviale !