Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

dimanche 19 août 2007

Drague attitude (3)

Le mec était pourtant mignon ! Un pote d'un pote. Il m'avait déjà abordé quelques jours plus tôt dans une autre boîte (ben oui, en ce moment il fait pas beau et je n'ai pas de vacances alors je vais en boîte!). A son regard je pense que je lui plaît (j'ai toujours du mal à deviner ces choses là mais bon...). On danse, j'essaie de me rapprocher. Il me repousse mais gentillement, avec un geste qui semble dire "pas tout de suite". J'obtempère et le jeu continue un certain temps (assez longtemps d'ailleurs) pendant lequel Arthur et son ami C. ont le temps de se faire aborder par des boulets (les détails de leur malheureuse aventure ici).
Puis vient le 1/4 d'heure des slow (détestable quand nous sommes entre potes célibataires mais tellement pratique pour "concrétiser"). Je l'embrasse. Bon, il n'embrasse pas comme un Dieu mais cela reste agréable. Néanmoins, il semble timide et ne souhaite pas s'étaler en public. Je peux le comprendre mais un bisou dans une boîte gay n'a jamais tué personne. Sur le chemin du retour, j'apprends qu'il sera bientôt diplômé en architecture (cool il pourra refaire mon appart ! re-cool ça veut dire qu'il a bien un cerveau !), il m'explique qu'il est plutôt réservé que c'est pour cette raison qu'il ne voulait pas m'embrasser... Il hallucine lorsque je lui prend la main dans la rue (à 5 heure du mat' pourtant...). Et là premier hic : il me sort sa théorie sur l'homosexualité : "une pathologie dûe à un trauma, chaque gay devant être bisexuel..." Glups ! J'ignorais que mes potes gay et moi même souffrions de cette maladie. Je ne partage évidemment pas son opinion et lui fait savoir. Il me parle de ses parents, je réalise qu'il ne s'assume pas, et après quelques échanges dans ce genre, je commence à me demander s'il n'a pas effectivement un trauma à surmonter. On se donne rendez-vous deux jours plus tard, moins enthousiaste après notre conversation mais soucieux d'en avoir le coeur net. Je me rend alors compte qu'il ne sait pas ce qu'il veut, qu'il réfléchit trop, "me trouve très beau" mais toujours pas en public... Ayant passé l'âge de me cacher avec quelqu'un qui ne s'accepte pas comme il est, qui souhaiterait construire une relation stable, mais dans le secret, et qui te repousse pour revenir te chercher, te plaçant d'emblée en situation d'attente permanente... j'ai estimé que le programme paraissait tellement sympa, que j'ai préféré égarer son numéro de téléphone.



Bref, voilà un garçon que je range dans la catégorie des mecs à problèmes. Non merci, j'ai déjà donné !



Rendez-vous bientôt pour de nouvelles aventures !

9 commentaires:

Arthur a dit…

Mieux vaut être seul que mal accompagné, donc dans ce cas, reste très seul surtout ^^

Anonyme a dit…

Bonne chance pour le prochain... ;)

Anonyme a dit…

bouh :( :(
enfin, tu connais l'adage ... un de perdu, un de perdu :D

Poulpi a dit…

J'espère que le pote en question est bien mieux que le mec qu'il t'a présenté... ;)

Anonyme a dit…

Hé hé... tu as bien résumé la situation. Il ne s'assume pas, c'est encore un bébé. Tu as été bien patient en tout cas ! P.S. : en effet il a des progrès à faire en bouche à bouche ;-) B.D. (un grand inconnu)

Anonyme a dit…

mon dieu, mon dieu, mon dieu !!! t'as embrassé un garçon sur la bouche... et tu n'es pas une fille !!!!!!!

QUIDO a dit…

Tu préfères le beau brun humide...je le sais maintenant...;-)

Matorif a dit…

@ Arthur, Henri, Thoamas : merci, on tachera de faire mieux la prochaine fois, mais en même temps ça alimente mon blog !

@ mister B. : patient mais pas maso ;-)

@ marceld : oui et même que j'en redemande !

@quido : alors le beau brun humide mais QUAND IL VEUT !! ;-)

Laurange a dit…

J'ai connu une histoire similaire mais moi j'ai tenu à m'accrocher. Après un petit mois, il m'as expliqué que notre différence d'âge (2 ans) été trop pour lui. En fait, il avait rencontré quelqu'un dans une grande ville proche, encore plus emplacarder que lui, et il pouvait se la jouer gay ouvert "new gen"...

Tu aurais p'têtre du lui dire pourquoi tu ne le rappellais pas. Puis lui conseiller les soins d'un psy :D