Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

mardi 27 mai 2008

Lilly Wood & the Prick - une découverte musicale

Il est des rencontres qui changent une vie. Celle-ci a bouleversé la mienne, mon quotidien. J'ai rencontré cette petite brune au regard pétillant un soir d'hiver 2007. Débordante d'énergie, son casque rose sur la tête (alors que nous étions DANS mon appartement...), et ses lunettes lui dévorant le visage m'ont immédiatement interpelé. Elle m'avait lancé qu'elle faisait de la musique lorsqu'elle avait vu mon clavier. Je n'y avais pas prêté attention. Puis Ben est arrivé avec sa guitare, et j'ai découvert Lilly Wood & the prick à la faveur d'une répet' improvisée. Des compos au rythme lancinant et qui s'impreignent durablement dans notre esprit, la voix délicieusement éraillée de Lilly : leur univers s'impose rapidement comme une évidence. On a envie de se laisser emporter par ce timbre si particulier ; écouter ces airs oscillant habilement entre mélancolie et pure folie ! Le duo apparaît comme une bouffée d'air frais au sein d'une offre musicale parfois un peu trop conventionnelle (non, je n'ai pas écrit commerciale même si je le pensais très fort...)


Totalement inconnus il y a encore quelques mois, Lilly Wood & the Prick (il paraît qu'il y a une signification à leur nom de scène, mais ils n'ont jamais été capables de me la donner clairement ! il faut dire que si je posais la question lorsque nous sommes à jeun ce serait plus facile pour tout le monde...) enchaîne désormais les meilleurs scènes parisiennes : la flèche d'or, le paris-paris, le baron et même quelques festivals à l'étranger. Dépêchez-vous de jeter un coup d'oeil sur leur page myspace, pour vous faire un avis. Je suis confiant, vous ne le regretterez pas. Les quelques amis que j'ai déjà emmené à un concert me demandent régulièrement quand sort leur premier album ! Retenez bien Lilly Wood & the Prick, il faudra désormais compter avec eux. Et pour les plus gays d'entre vous, Ben est absolument charmant ! (Ben si tu me lis, je t'aime toujours d'amour ! :D ben oui quoi, c'est un blog gay ! il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux !)


http://www.myspace.com/lillywoodandtheprick


crédit photos : Ioana Hercberg

dimanche 25 mai 2008

Le fiston à sa maman

Ca faisait un moment que je n'étais pas descendu dans le sud, chez mes parents. Depuis nöel, et ma fameuse cuîte... Deux raisons m'ont poussé à venir : l'anniversaire de ma mère et la fête des mères ! Cette année les deux dates coïncident, et me permettent de faire d'une pierre deux coups. Avant, je venais davantage sur le bassin d'Arcachon, d'abord parce que j'adore ma région natale, surtout en été avec la plage, ensuite parce qu'en plus de ma famille, j'y ai encore des amis, enfin parce que... c'est comme ça !!
Le problème étant que maintenant je suis un vieux ('fin pas autant que Poulpi mais presque !) et que je n'ai plus droit à la carte 12/25. Sans réduction, le train coûte une fortune !! pour un service qui - hasard des circonstances - s'avère être en grève à chaque fois que je l'utilise ! Certes on est sensé bosser à partir de 26 ans, mais quand même plus de 100 euros pour un A/R ça fait mal au cul... (oui, c'était un petit coup de gueule gratuit contre la sncf, mais parfois on y rencontre aussi des mecs mignons avec qui ont fait des choses sympathiques dans le tgv...)


Mais revenons à mon séjour chez mes "vieux". Ce qui est bien lorsque je vais ches mes parents, c'est que les choses ne changent pas : les travaux dans la salle de bains commencés il y a deux ans en sont toujours au même point (c'est-à-dire pas vraiment proche de la fin) et mes parents sont toujours aussi doués pour s'engueuler (gentillement) pour des broutilles :


- mais si je te l'ai dit

- non tu ne me l'as pas dit

- mais SI je te l'ai dit je n'aime pas me répéter, alors réfléchis !

- ...


Le sujet de la conversation était : pourquoi es-tu allé à Carrefour ? (un sujet au combien capital...)


Ma maman ne boudait pas son plaisir de me voir. Nous sommes trois enfants, et bien que j'habite à 600 km de chez eux, je suis encore le plus près, mes deux frères étant partagés entre Afrique et Moyen Orient. De mon côté, je dois avouer qu'il est agréable de se faire dorlotter...
- il n'y a qu'une maman pour vous réchauffer votre dîner lorsque vous arrivez à 23 heures à cause de la grève qui a fait sauter votre correspondance
- il n'y a qu'une maman pour se rappeler que son fiston ne boit que du jus (de fruits !) le matin et pas de café ou de thé.

- Et pis ma maman elle a des pouvoirs : des yeux bioniques qui repèrent la moindre tâche sur la nappe ou le carrelage (alors que par ailleurs elle est myope comme une taupe !)

- Ma maman, elle aime bien mes blagues mais si je la fais trop rire, elle tousse pendant 10 minutes !

- Ma maman a toujours adoré rentrer dans ma chambre et s'asseoir sur mon lit le matin (à midi...) pour me donner le programme de la journée alors qu'elle savait que j'étais sorti la veille... (et me dire que "ça sent le fauve dans ta chambre !")

- Ma maman, elle adore quand je l'accompagne au marché, ou faire les courses, même si elle sait que j'en profite toujours pour me faire acheter une bricole

- Ma maman regarde toujours - à mon grand désespoir - Jean-Pierre Pernault à 13h sur TF1 (je la soupçonne même d'enchaîner avec l'inspecteur Derrick, mais je pense qu'elle a déjà vu tous les épisodes)

- Ma maman, elle fait peur à la plupart de mes amis, alors qu'elle n'en a jamais mangé aucun

- Ma maman, elle fait super bien la cuisine, je prends 10 kilos à chaque fois que je viens

Même si j'ai dû me réhabituer à dormir dans un lit simple après de si douces nuits en compagnie de mon nouveau chéri (en même temps comme il est parti à New-York, je ne risquais pas de le voir même à Paris...), retrouver le lit de mon enfance (un lit ikéa, parce que ikea il y a 10 ans étaient la seule marque qui pensait aux grands !! parce que avoir les pieds qui dépassent c'est pas tip top moumoute !) m'a rendu nostalgique.


Bonne fête ma petite maman !! - qui ne lit heureusement pas ce blog, et ne sait rien de la vie délurée de son fils.

vendredi 23 mai 2008

bisous, bisous...


un petit bisounours !!


Je dis souvent que je suis un bisounours (en fait, c'est même plutôt mes amis qui me qualifient ainsi, mais comme je trouve ça mignon, j'ai adhéré à la définition !) Oui mais lequel ? A la faveur d'une conversation avec Poulpi, j'ai dû me rendre à l'évidence, je ne me souvenais que très partiellement des héros de mon enfance et j'ai donc décidé de palier ce manque au plus vite ! (merci wikipédia !). Je crois d'ailleurs que j'apprécie davantage le souvenir que la série de l'époque...


Voici donc la liste de la première génération de bisounours :

  • Grognon (Grumpy Bear), de couleur bleu avec un nuage et de la pluie sur le ventre
  • Grosbisou (Tenderheart Bear), de couleur orange, avec un cœur sur le ventre

  • Groschéri (Love-A-Lot Bear), de couleur rose, avec deux cœurs sur le ventre

  • Groscopain (Friend Bear), de couleur orange, avec deux fleurs sur le ventre

  • Grosdodo (Bedtime Bear), de couleur bleu clair, avec une lune et une étoile sur le ventre
  • Grosfarceur (Cheer Bear), de couleur rose, avec un arc-en-ciel sur le ventre

  • Grosgâteau (Birthday Bear), de couleur jaune, avec un gros gâteau sur le ventre

  • Grosjojo (Funshine Bear), de couleur jaune, avec un soleil sur le ventre

  • Grostaquin (Wish Bear), de couleur bleu clair, avec une étoile filante sur le ventre

  • Grosveinard (Good Luck Bear), de couleur verte, avec un trèfle sur le ventre

Ensemble ils font face au terrible professeur sans cœur et à son immonde assistant Gélatine (merci Incipio pour ces détails !) Je ne me souvenais même pas qu'il y avait des méchants dans les bisounours...


Alors je n'ai pas décidé quel bisounours j'étais... J'hésite encore : Grosdodo m'irait bien compte tenu de ma faculté à faire ma marmotte, grosbisous aussi parce que j'adore faire des bisous ;-), Le premier qui me dit que je devrais songer à grossuceur, je le défonce !


Il manque grossetata... (il s'agit en fait de grosfarceur lorsqu'il va au dépôt... cf. rose avec le rainbow flag...) ou grosbranleur que Poulpi envisage d'interpréter lors de la sortie du film dans les caves du CUD... Les déclinaisons sont nombreuses... je laisse la place à votre imagination fertile !

mercredi 21 mai 2008

Equation du jour

Un bouteille de bon vin à deux autour d'un excellent repas dans mon QG de Bastille (le pause café pour ceux qui connaissent)
En fait, mon amie buvant peu, la proportion a été plutôt de 3/4 pour moi, 1/4 pour elle...
+
Fin de soirée à faire des galipettes (alors que j'étais encore courbaturé de mon entrainement de karaté de la veille...)
+
x (dans toutes les équations il y a toujours un x qui se balade et qui ne sert à rien. Alors je respecte la tradition... puis c'est des pervers ces matheux, parmi toutes les lettres qu'ils pouvaient choisir, ils ont pris X ! et encore je suis sûr qu'ils auraient pris Q si on ne les avaient pas raisonnés !)
=
Matorif levé à 9h36 (iphone time) avec une arrivée au taff initialement prévue à 10h... (et en fait plutôt vers 10h25, parce que je ne pouvais raisonnablement me sauver sans prendre de douche ! surtout après la nuit... Enfin pas besoin de faire un dessin)
-
Matorif épuisé qui aimerait bien que ses yeux se décollent afin de pouvoir voir les gens qui lui parlent (et ne pas passer pour un chinois ! parce que un bridé de 190 cm blond et blanc comme un cul, ce serait du jamais vu, même après Hiroshima !)
+
une journée qui me semble déjà interminable alors que j'ai un taff de dingue (Vivement ce soir !)
+
rictus caractéristique du mec heureux particulièrement désagréable pour les collègues mals baisés :D
Tout ça pour dire, que j'ai une vie difficile en ce moment. Je ne sais pas si "mes nuits sont plus belles que vos jours" mais ce qui est certain c'est qu'elles sont plus courtes ! Et comme dirait l'autre "pourvu que ça dure !" (je me désespère de la qualité de mes références, mais c'est le mieux que je puisse faire aujourd'hui)
merci de me plaindre et de compatir à mon sort dans les commentaires ;-)

lundi 19 mai 2008

On avance...

Une nouvelle qui fait plaisir :
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade a reçu samedi dernier (le 17 mai 2008) des associations, dont le comité IDAHO à l'origine de la Journée mondiale contre l'homophobie . À cette occasion, la secrétaire d'Etat a fait trois annonces :
  • Une initiative européenne appelant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité sera portée devant l'Assemblée Générale des Nations Unies durant la présidence française de l'Union Européenne, au second semestre 2008.
  • Un engagement de sa part à évoquer les cas d'homophobie constatés lors de ses déplacements à l'étranger.
  • La reconnaissance de la Journée Mondiale Contre l'Homophobie par la France

Pour plus d'infos sur cette déclaration, et les débats divers (plus ou moins intéressants) relatifs à l'importance du travail associatif, faîtes un tour sur gayclic !

J'aime lire ce genre de news le lundi, ça me met de bonne humeur ! (surtout si l'on tient compte du fait que je suis en we jeudi et que je reprends mercredi prochain...)

Drague attitude (10) // saveurs mexicaines (1/2)

Intérieur nuit - une boîte de nuit gay pittoresque de San Luis Potosi

Je suis au Mexique depuis 3 jours, et je peine à me familiariser à leurs coutumes : Ils commencent leurs soirées à 16 heures!! Henri et moi étions déjà bourré à 21 heures... et il est déjà minuit passé. Aucun danger de se faire vampiriser par un moustique. Il tomberait en coma éthylique à la première piqure ! Comme à l'accoutumée j'ai l'alcool joyeux. J'attendais ces vacances avec impatience, et j'ai envie de m'amuser...

Un peu plus tôt, Notre hôte nous a emmené à une "soirée" (celle qui commence à 16 heures) organisée par un ami de son copain. Nous étions les frenchies attendus, la chair fraiche. L'idée de servir de plat de résistance ne nous effrayait pas particulièrement a priori (ben c'est aussi ça les vacances, non ?), seulement le problème s'est posé lorsque nous avons vu les "acheteurs" potentiels. Que des moches !! On nous avait menti !! Nous nous attendions à des canons, et comparé à ce que nous avions vu la veille (des amateurs de Capotera magnifiquement bien bâtis), , ils ne faisaient pas le poids. Nous avons donc bu pour oublier (CQFD). Bien que moche ils étaient quand même sympa (mais même après beaucoup de verres ils n'étaient toujours pas baisables !)

Nous nous retrouvons donc dans cette boîte, frustrés et passablement éméchés. Un cocktail propice aux rencontres... Là encore, la discothèque ne rempli pas nos espérance. La musique est passable, la lumière particulièrement mal conçue... Mais je suis déterminé à m'amuser. C'est alors que nos regards se croisent. Un beau mexicain aux cheveux frisés me dévisage et d'un sourire me signale son intérêt pour ma personne. Il semble jeune, brun aux cheveux frisés un sourire candide et pourtant très sexuel, il se trémousse sur la piste à un rythme à même de m'exciter assez rapidement. Un poil pétasse, j'en parle à Henri et V. qui l'ont bien évidemment déjà repéré (j'ai rapidement compris que niveau matage/repérage de mec, je n'arriverai JAMAIS à leurs chevilles. Je pense qu'ils ont des yeux bioniques qui repèrent les culs des mec. Je ne vois que cette solution ;-) ). En revanche, s'ils repèrent rapidement, l'alcool aidant, je suis le premier à aller vers lui, encouragé par ses regards appuyés. Il faut dire qu'il s'agit du plus beau mec de la boîte, mais aussi du seul beau me !! C'est à ce moment que je regrette d'avoir choisi l'allemand comme deuxième langue. Je suis totalement d'accord pour dire que le meilleur moyen d'apprendre une langue est de pratiquer ! (miam !!!!!) mais pour avoir la chance de pratiquer, il faut parler un minimum avant ! Heureusement, ce jeune homme a eu la bonne idée d'apprendre l'anglais, facilitant ainsi nos échanges (le mot "échange" est magnifique. Délicieusement abstrait. Permettant d'imaginer une foule de positions... euh de posssibilités ;-) ). J'apprends ainsi qu'il a 18 ans (un peu jeune pour moi, mais il est soooo cute... je ferai un effort ;-) ), qu'il n'est pas de la ville; et quelques détails de politesse. Rapidement, la conversation dévie : je lui demande s'il connaît le french kiss... les étoiles qu'il aura dans les yeux après que je l'aie embrassé langoureusement m'inciteront à penser qu'il s'agissait de sa première fois. J'aime à penser que j'embrasse bien (en toute modestie, bien sûr). Mais avec le temps j'ai réalisé (théorie très personnelle) que les gens embrassent différemment et que certains "styles" (langue profonde, smack addicts, léchage de visage, etc) sont davantage compatibles que d'autres. La question ne s'est pas vraiment posée ici dans la mesure où nous n'avons décollé nos bouches l'un de l'autre durant l'heure qui suivis. A tel point que mes amis me laissèrent faire la fermeture préférant rejoindre Morphée (et pis de toute façon il n'y avait personne d'autre à chopper...). Je l'ai entrainé vers la banquette de la boîte afin de dissimuler l'état d'excitation dans lequel il m'avait mis (vous pouvez vous marrer, mais si un mec s'était frotté à vous comme ça, vous aussi vous auriez eu du mal !! parce que les mexicains, ils savent y faire !!). Soyons clair, je me suis fait allumer sur cette banquette comme cela m'aie rarement arrivé. Les détails seraient digne des préliminaires de Cadinot ou d'eurocrème ! Il s'est frotté, dandiné, trémoussé, caressé... laissant mes mains vagabonder au gré de ses courbes avenantes...

La chute n'en est que plus douloureuse. A 3 heures du matin (horaire de fermeture de la discothèque) il m'explique qu'il doit retourné chez lui (à 3 heures en voiture de San Luis) parce qu'il doit accompagner sa MERE à la MESSE !!!?? J'avais envie de lui rétorquer que le simple fait d'avoir envie de moi signifiait la damnation éternelle auprès de notre chère Eglise catholique (en particulier considérant le fait qu'il avait déjà pratiqué...), et que quitte à être damné, autant y aller à fond ! (si vous voyez ce que je veux dire...) Il est malheureusement reparti avec ses amis qui le ramenaient, me laissant dans cette boîte passablement frustré (c'est rien de le dire !!). Je lui aurait bien proposé de dormir chez notre hôte mais je n'ai pas osé, ne sachant si ce dernier apprécierait que je ramène un invité surprise même s'il était VRAIMENT canon ! Je n'avais d'autre choix que de le laisser partir... Ma seule consolation sera qu'il était aussi frustré que moi, et qu'il a particulièrement apprécié cet french touch qui fait notre réputation à l'international. Un beau souvenir de vacances...

Matorif - représentant de la "french touch" partout dans le monde ;-)

samedi 17 mai 2008

un hérisson bien élégant

Un bel immeuble du 7 rue de Grenelle sert de décor à ce livre qui a fait l'événement de la rentrée littéraire 2007. Les informations que j'avais glanées à l'époque m'avaient intrigué. Nous devions suivre le destin des personnages de cet immeuble bourgeois en nous attelant en particulier à nos deux narratrices : une jeune fille de riche, et sa concierge, toutes deux bien plus futées qu'elles n'y paraissent.

On m'avait cependant prévenu que je risquais d'être déçu. L'auteur, prenait plaisir à laisser de côté ses personnage le temps d'un cours de philosophie impromptu. Le post de Matoo (attention spoilers !) explique bien ce désenchantement quant à ces digressions. D'autres m'ont même présenté le livre comme une sorte de "Monde de Sophie" chez les bourgeois...

Il y a du vrai dans ces avis. Toutefois, je vous recommande fortement de ne pas vous y arrêter et de vous forger votre avis. Les tourments de Paloma et de Renée m'ont particulièrement touché. Je ne saurais réellement dire pourquoi. Les questions que se posent Paloma font écho aux interrogations que j'avais moi aussi à son âge. J'imagine que je pourrais doûter comme Renée lorsque j'aurais atteint sa maturité. Les tergiverssations ne sont pas superflues et au contraire nous plongent plus avant dans la psychologie des personnages (sauf peut être le passage sur la thèse qui est sans rapport avec l'histoire mais qui m'a douloureusement rappelé mon labeur lors de la rédaction de mon mémoire de maîtrise...)


Je parle rarement de livre ici, mais celui-ci vaut le détour. J'ai versé ma larme à la lecture des derniers chapitres. Si vous ne l'aimez pas vous pourrez étayer votre propos par des exemples concrets, le défendre ardemment si vous l'avez aimé. Dans les deux cas vous pourrez briller en société, alors foncez !

mercredi 14 mai 2008

criminel !!

En art contemporain, ils appellent cela une "performance". Je trouve ça effectivement plutôt original, même si le morceau joué aurait pu être plus agréable (plus joyeux à contrepoint de l'action ou au contraire morbide...). Néanmoins, En ma qualité de pianiste amateur, je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit d'une triste fin :-(




Source : http://www.humour.com

lundi 12 mai 2008

A contre-temps



Mon corps est ici. Mais mon esprit erre encore là bas... Alors que je marche dans Paris, je remarque une dissonance : moi. En ce lundi après-midi pourtant ensoleillé, les passants battent le pavé d'un tempo oscillant entre allegro et presto. Je souris en les observant. Je suis parfaitement conscient que dans quelques jours, j'aurais repris leur rythme. Ce déphasage momentané me plaît. J'y succombe avec un plaisir non dissimulé. J'ai volontairement revêtu ma parure de vacancier : tongs et pantacourt, comme un défi face à cette pression environnante.

Demain, la vie m'imposera son rythme au refrain tellement connu : métro-boulot-dodo. Mais aujourd'hui, mon esprit est encore sur ce lit suspendu au bord de la mer des caraïbes. Les chiens dorment à côté de moi. Je dois les observer plusieurs secondes avec attention afin de m'assurer qu'ils ne sont pas passés de vie à trépas. La chaleur est tellement harassante qu'ils peuvent passer des heures entières sans bouger, à l'ombre d'un palmier. Je me balance tranquillement en écoutant les vagues mourir sur le rivage. Je prends une poignée de sable et le laisse s'égrener. J'aime cette sensation de mouvement lent comme une caresse dans le creux de ma main. Paris, je t'aime, mais l'espace d'une journée, j'avance à contre-temps.

jeudi 8 mai 2008

Des mexicains

Certaines aventures se vivent. vous raconter le détail de mes vacances vous ennuierait plus qu'autre chose (sauf peut-être le road-trip façon Thelma et Louise --> surtout la séquence où JE me tape Brad Pitt hein !!)





Au lieu de vous décrire les fantastiques tas de pierres mayas (achetez vous un beau livre, les explications sont trop fastidieuses !!), je vais plutôt évoquer les mexicains, leur mode de vie, leurs coutumes.

- L'eau du robinet n'est pas potable au Mexique. Tous consomment de l'eau minérale. Parmi les nombreuses marques, l'une d'entre elles s'appelle la bien nommée : "bonnafont" ! un nom qui ne s'invente pas et dont on prend plaisir à savourer jusqu'à la dernière goûte...

- A quelques kilomètres des pyramides d'Uxmal nous avons pénétré un bled répondant au doux nom de "Ticu(l)". Bizarrement nous avons ressenti une furieuse envie d'y faire une halte !! (comment ça je suis un obsédé ? il y avait près de Ticu de fabuleuses cavernes, fraiches et agréables... 100% véridique !!)

- Les mexicains. Petits par la taille (à peu près une tête et demi de moins que moi, voire deux ou trois, ça surprend !), mais grands par la générosité. Le visage souriant, ils sont toujours accueillant (à part une ou deux exceptions comme partout). Et ne se sentent pas envahis par la cohorte de touristes européens.

- Le revers de leur générosité ? ils veulent rendre service. Ils chercheront toujours à vous aider, en vous indiquant votre chemin si vous êtes perdu par exemple. Le problème étant que même s'ils ne connaissent pas du tout votre destination, ils vous indiqueront un chemin au hasard : ce n'est pas forcément l'idéal au fin fond de la jungle mexicaine... (chez Fred & Margarita ? vous passez le tas de pierre millénaire à droite prenez la troisième à gauche après la fourmilière de fourmis rouges, évitez serpents et vous y êtes !! - ah euh... merci, sauf qu'en fait c'est à gauche après l'iguane et la vache...)
- ils sont petits. (surtout pour un "géant" danois d'un mètre quatre-vingt dix) donc tout est à leur hauteur. Prenons un exemple qui parlera à tous le monde : les toilettes. Passons sur le fait que le trône semble indéniablement plus proche du sol que sur notre bon vieux continent. Le machin sur lequel est posé le papier toilettes est encore plus bas ! il caresse le sol pour ainsi dire !! je me suis demandé un instant s'il ne s'agissait pas d'un jeux pour les insectes tellement il paraissait près de notre bonne vieille terre. De la même manière, dans les lieux publics, les toilettes sont isolés afin de pouvoir être tranquille sur le pot (ou pour faire autre chose, ça dépend des personnes :-) ). Mais les cloisons ne font même pas deux mètres de haut !! En me mettant sur la pointe des pieds j'aurais pu - si je l'avais voulu - aisément mater mes voisins ! tous ces petits détails ont follement amusé l'européen que je suis !

- les mecs mexicains. Commençons par les traditions un peu difficiles. Sachez que la moustache fait fureur au Mexique (comme le sergent Garcia dans Zorro !!). Bon je ne sais pas pour vous mais personnellement je trouve ça atroce. Après, je respecte les goûts de chacuns... Fort heureusement, si cette coutume est assez répandue dans les campagne, elle ne touche pas particulièrement la population gay (ouf !!). Dans le même registre, les mecs qui ont du bide, ont la fâcheuse habitude de remonter leur t-shirt pour une raison qui m'échappe (faire respirer leur ventre, Pour un concours de graisse ?).

Si l'on excepte ces détails, il convient de vous faire partager un élément capital : les mexicains sont canons !! Personnellement le plaisir des yeux était au rendez-vous. De plus, la "zona rosa" (équivalent mexicain de notre marais) est encore plus open que notre marais. Se balader main dans la main, s'embrasser en public ne pose aucun problème dans un pays pourtant catholique. Et les vikings dans mon genre sont des mets particulièrement appréciés ! mais c'est une autre histoire...