Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

lundi 31 décembre 2007

Mon incroyable Noël 2/2

Le train arrive finalement dans ma campagne natale, mais les galères ne font que commencer :

Le réveillon de noël, occasion unique de réunir autour d’une même table les différents membres de la Matorif & Co. Habituellement éparpillés tout autour de la planète. Cette année nous avions décidé de nous retrouver à la montagne pour une semaine placée sous le signe du ski et de la famille. Un programme a priori idyllique, qui comme vous pouvez vous en douter ne s’est pas déroulé comme prévu.

Votre serviteur s’avère être le premier grain de sable dans le mécanisme : la conjonction des événements de la veille et de l’avant-veille ont durement entamé mon petit estomac fragile (traduction : contrecoup de cuite à J+2) Résultat des courses : Je me retrouve cloué au lit à rendre mes entrailles (l’acidité de l’alcool mêlée à ce que j’ai mangé depuis – pour les amateurs de détails sordides) alors que ma famille s’affaire avec les derniers préparatifs. Mon corps m’oblige à abdiquer et à renoncer aux 4 heures de voitures nécessaires pour gagner la chaîne pyrénéenne. Coincé un jour de plus dans ma maison de famille dépeuplée et étrangement calme, je regrette amèrement ce (ou ces...) « mojito de trop » qui me fait louper une journée de ski... Je rejoins ma famille le lendemain soir, plus motivé que jamais pour dévaler les pistes.

Le soir du réveillon, je suis paré pour le chapon et la bûche, mais je suis bien le seul. Notre tablée ressembla davantage à la cour des miracles qu’à une réunion de famille modèle. Dans la famille Matorif je demande la mère : Victime d’une bronchite fulgurante, sa voix a pris le doux timbre d’un travlo brésilien fumeur de Gitanes. Une mélodie particulièrement appropriée pour entonner les chants de Noël… Mon frangin n°2 n’est pas en reste. Son ski n’a pas apprécié la bosse qu’il a prise à toute blinde et s’est vengé en venant lui ouvrir la joue à proximité de l’œil : résultat, 4 points de sutures, un énorme œil au beurre noir digne des meilleurs Tex Avery et un frangin un peu en état de choc. Après le travlo et l’éclopé il manquait le neveu prodige. Ce dernier à 17 mois nous a montré comment vomir par le nez avec une facilité déconcertante (nous sommes des artistes dans la famille...).

Un incroyable réveillon, où Matorif & Co. rigolaient de bon cœur de leurs malheurs. Une ambiance enjouée que je n’aurais échangée pour rien au monde. MA cour des miracles.

samedi 29 décembre 2007

Mon incroyable Noël 1/2

Chaque histoire a sa genèse, son prequel je vais donc vous la conter. Asseyez vous confortablement au coin du feu : Matorif entre en scène lors d'une après-soirée de Noël un peu difficile :


Je me réveille avec une boule dans la gorge. Je reconnecte péniblement mes neurones (il ne faut JAMAIS bousculer un blond le matin...). Quelles pourraient être les raisons de cette sensation désagréable ? Un amant qui m'aurait éconduit me faisant pleurer toute la nuit ? naaaaan ! j'ai décidé d'arrêter (méga mensonge). Soyons davantage pragmatique : J'ai simplement beaucoup trop bu à la soirée de noël de ma BDGN*. Une soirée latino (en décembre... je ne cherche pas à comprendre...) placée sous le signe du mojito et de la caihpirina. J'essaie de me lever tant bien que mal, la bouche pâteuse, je me sers un verre d'eau et découvre les vertus revigorantes de cette substance comme si je n'en avais jamais bu (je suis sûr que ça vous est déjà arrivé!)


Je me rends compte que je n'ai pas fait ma valise pour les vacances, que je suis déjà en retard pour aller au taff... et que je n'ai absolument pas la force de me presser... ça promet ! J'arrive en retard, avec ma valise, persuadé d'avoir pris mon maillot de bains pour aller au ski tellement je suis fracassé. Les gens parlent fort dans le métro ! Mes oreilles !


L'avantage des soirées entre collègues est que le lendemain nous sommes tous plus ou moins dans le même état. Mon cas précis pencherait davantage pour le plus que le moins... Et en croisant certains visages je me rappelle de conversations. Avec mon boss, ça va j'ai assuré, en revanche avec ce charmant collègue, j'ai comme un vague souvenir de m'entendre dire un truc genre "j'adore sucer..." (il me semble qu'il m'a répondu la même chose...), et je vous passe les détails de la conversation actif/passif dans le couple (c'est un collègue gay vous l'aurez compris).


J'ai un nombre incroyable de choses à faire avant de pouvoir enfin quitter la capitale, seulement mon cerveau reste désespérément au point mort, incapable de former le moindre raisonnement logique. Je parviens néanmoins à partir à l'heure pour mon train qui lui évidemment est en retard.

To be continued...


* BDGN : boîte de gros nazes (copyright MarcelD)

jeudi 20 décembre 2007

Le contact

Nos regards se jaugent, nous sommes prêts. C'est le moment. Celui du contact tant redouté et attendu. Nos corps se frôlent, d'abord maladroitement, puis nos gestes mal assurés prennent consistance. En cadence. Un mélange de force et de douceur, de plaisir et de douleur. Une fois le rythme trouvé, le mouvement se fait plus fluide, mais nous restons concentrés, à la recherche de la perfection. Nous accélérons. La sueur commence à perler sur nos visages, la respiration devient haletante. A l'exaltation succède la transpiration puis la satisfaction, le plaisir. Nous nous arrêtons alors afin de reprendre notre souffle...

L'intensité de cette rencontre rend la douche incontournable. Cette pluie vient laver l'amertume de nos corps et nous occtroyer une vigueur nouvelle malgré nos muscles encore tétanisés par l'effort. Renouvellerons nous l'expérience ? peut-être une autre fois. Pour l'heure, il est tard et nous nous rhabillons tranquillement, las, épuisés.


Je repars dans le froid. Pensant à ces sensations qui m'ont parcouru le temps d'une soirée. J'adore mes entraînements de karaté...

mardi 18 décembre 2007

Un samedi soir à l'Olympia avec Renan Luce

J'avais réservé mes billets depuis longtemps puisque je vous en parlais déjà en juillet dernier. Le moment est finalement arrivé et mon attente comblée.

Un premier Olympia magistral riche en émotions et en surprises : le public qui jette des avions en papier au lorsque Renan chantonne la destinée de cette feuille de papier, Ce même public qui jette des ballons lorsque le Lacrymal Circus fait ses premiers tours de piste. Les culottes de grands mères sont jetées sur notre artiste lorsque celui ci déplore de ne plus voir ses voisines dénudées...


Un Renan particulièrement ému par la chaleur de son public qui connaissait visiblement très bien son répertoire (moi inclu, j'avoue). La musique étant pour lui une affaire de famille, il a donc invité sur scène son frère Damien, pianiste de talent accompagné de sa femme harpiste. De même, Renaud à ramené son hexagone le temps d'une chanson (on me souffle dans l'oreillette que Renan serait le gendre de Renaud) et enfin la voix suave de Daphné a fini de charmer un public en transe.


Deux heures (!!) d'un concert sans fausse note (au propre comme au figuré) où l'émotion du chanteur me faisait osciller entre petites larmes et grands éclats de rire. L'aura de l'Olympia a encore transcandé l'artiste qui y faisait ses premiers pas.


mode groupie ON - Renaaaaaaaaaaaaaan t'es trop beau, t'as trop de talent, je 'aime !! - mode groupie OFF.


mode on essaie de rester crédible ON - Un très beau concert, un artiste à rajouter dans sa playlist !!

samedi 15 décembre 2007

je suis carrément baisable

Pourquoi est-ce que je suis le dernier informé ? Je suis quand même le premier concerné !! Je l'ai appris au détour d'une conversation. Un pote d'un pote que j'ai croisé tout au plus 5 minutes (le charme agit !!). Ma question ne sera pas de savoir si je le suis réellement ou pas - mais si VOUS pensez que je le suis, le plugoo est en bas à droite et mon mail en haut à gauche... -, mais plutôt pourquoi ne me l'a-t-il pas dit en face ?


Ce post est un coup de gueule aux occasions ratées, à cette timidité qui paralyse. Certaines occasions sont uniques et doivent être saisies. Prenez les remords d'avoir vécu trop intensément et laissez les regrets d'un hypothétique lendemain meilleur au gré d'un improbable coup du sort. J'ai bien conscience de l'effort que constitue ce premier pas vers l'autre, ce saut vers l'inconnu. Etant moi même plutôt timide (si,si!), je le comprends très bien. Mais forcer le destin, susciter l'intérêt chez l'autre qui ne vous considérait que comme un élément de decorum rend la séduction encore plus intense. Ne nous leurrons pas, la possibilité de se prendre une veste existe (...) MAIS lorsque ce destin est forcé et que cette personne se rend compte que vous êtes incontournable... quel pied !


J'essaie de m'appliquer cette conduite (avec un succès mitigé, fonction de mon état d'ébriété ? hum... ) Toutefois, au final... la maladresse des timides m'a toujours fait craquer ;-)
Qui a dit que j'étais irrécupérable ?

mercredi 12 décembre 2007

Les risques du métier

Journaliste est un métier protéiforme. On peut être homme tronc comme PPDA, grand reporter comme Tintin (!!), journaliste en presse écrite, en radio... On peut aussi être JRI, abréviation de journaliste reporter d'image. Ces journalistes vont chercher l'information sur le terrain, au plus près de la population... Mais certaines rencontres son plus difficiles à gérer que d'autres comme nous le montre cette vidéo prise sur le vif !!


(attention, certaines images pourraient heurter la sensiblité des plus gays / jeunes)

lundi 10 décembre 2007

Astuces pour iphone : synchroniser les contacts, l'agenda google et d'autres choses encore


Un post complètement différent de mon habitude destiné exclusivement aux possesseurs de l'iphone (ouais j'ai tellement de lecteurs que je me permets de segmenter mon public !!). J'ai eu la joie de me voir offrir cette petite merveille par mes amis à mon anniversaire (oui j'ai des amis super géniaux je sais) et j'ai donc pu expérimenter les affres des débuts sous apple et sous iphone. Voici quelques tips pour faciliter votre prise en main.

Configurer sa boîte Gmail

Une fois l'enregistrement sous itunes effectué, il est alors temps de configurer son mail : vous cliquez sur l'enveloppe et rentrez les données indiquez, rien de plus simple. Si vous êtes sur Gmail, une autre s'option s'offre à vous : configurer votre messagerie Gmail en IMAP (ainsi si vous lisez un mail sur votre iphone, il sera aussi marqué comme lu sur la boîte de réception de votre ordinateur. c'est tout bête mais super utile pour vous y retrouver) la procédure est expliquée ici :


Seul souci, vous devez configurez d'abord votre Gmail en anglais (paramètres \ langues) et l'y laisser car l'option IMAP n'est pour le moment disponible que dans cette langue...


Synchroniser ses contacts (Gmail ou autre) et Google agenda

La synchronisation entre l'iphone et le pc s'opère via itunes (onglet infos). Bizarrement pour le moment, elle n'est possible que par le biais d'outlook (étrange de la part de la firme à la pomme mais bon...). Vous devez donc posséder ce soft sur votre pc. La première étape pour est de rappatrier vos contacts et calendrier depuis le web. Pour se faire il faut installer un plug-in sur votre pc et s'inscrire sur le site du logiciel. (l'affaire est réglée en 5 minutes)


vous paramétrez d'une part votre adresse mail (yahoo!, gmail, hotmail...) et d'autre par votre oulook. Comme par magie vos contacts ainsi que votre agenda seront envoyé à plaxo qui retransfèrera sur outlook. En cliquant sur la synchronisation sur itunes, votre iphone va rappatrier ces données sur voter mobile. Si vous modifiez rajoutez un rendez-vous, à la prochaine synchronisation il sera rajouté sur votre outlook puis sur votre agenda en ligne. En revanche les contacts iphone modifiés sont remis à jour sur outlook mais plaxo ne transmet pas encore l'info à Gmail. (fiouh ! vous m'avez suivi ?)



istart, le site - déjà - incontournable

Ce site vous permet de créer une page internet disposant d'applications personnalisées s'inspirant de l'OS d'apple : les stations de vélib', allociné, facebook, netvibes, jeux... Pleins de soft adaptés à une utilisation pour l'iphone. Une pure merveille. La premièe étape est s'inscrire depuis un ordinateur et de configurer la page en fonction de vos envies. Puis depuis l'iphone vous tapez le nom du site rentrez votre code et votre page apparaît customisée. Encore en développement, de nombreuses applications devraient être ajoutées à l'offre déjà pléthorique :


J'espère avoir été relativement clair, compte tenu de mon manque d'expérience dans la rédaction d'articles de vulgarisation iphonesque. J'accepte toutes les remarques !

vendredi 7 décembre 2007

After tonight // Justin Nozuka à la Maroquinerie



Une découverte au gré de mes errements sur les blog. Tout a commencé avec ce post de Toli. La voix de Justin m'a interpelé, me donnant envie d'enentendre davantage. Il passe à la Maroquinerie quelques jours plus tard. L'occasion de s'en faire une idée plus précise et de rencontrer d'autres bloggeurs en plus de Toli : RomainB, Vincen-t (aussi fou que moi concernant l'iphone !), Lionelriem (beau comme un chocolat suisse !), in bed with kino.


Lorsque ce jeune homme arrive sur scène, on se laisse très rapidement happer par sa voix suave, son énergie. Il ne communique pas assez avec son public à mon goût (il pourraît communiquer autant qu'il veut avec moi d'ailleurs, quoique son clavier n'est pas mal non plus...) mais l'artiste est là, interprétant ces titres qu'il a lui même composé. Le public (déjà quelques midinettes aux cris stridents j'aienvied'enprendreunepourtapersurl'autre vouspouvezpasfermezvosgueulequandilchante!!). est conquis. Les rappels se succèdent dont une impro totalement folle avec tout le public en batterie humaine! Lorsqu'il quitte la scène définitivement, il laisse comme un vide, comblé par son album qui figure désormais parmi les favoris de ma playlist.


Un artiste à découvrir de toute urgence !





Les lapins crétins se lancent dans la musique

Le titre du poste est assez explicite... On est d'accord je le poste uniquement pour les lapins, par pour la qualité de la musique !!



jeudi 6 décembre 2007

Matorif, la bédé



Désolé, je poste un peu moins en ce moment, mon nouveau jouet (dont je vous parlerai bientôt plus longuement) m'accapare tout mon temps libre !


Quelques mots pour vous signaler la première planche de la bande dessinée qui me sera consacré prochainement. Après la série des Martine, retrouvez prochainemenent les aventures de Matorif ! Je suis en mesure de vous révéler en exclusivité la couverture de ma première aventure disponible sur coquecigrue intitulée :



Matorif se la pète avec ses deux verres et sa cravate

(si vous en avez une meilleure idée de titre en tête, n'hésitez pas !)



Super dessin de Sumiré. Merci !!

lundi 3 décembre 2007

Les mots me manquent

Le métro me ramène tranquillement vers mon chez moi au rythme de ma playlist dans mes oreilles. J'aime les lignes aériennes qui à l'instar du train permettent de s'évader au gré des paysages qui défilent devant les yeux. La musique de Tom MacRae me transporte. Je reviens d'un de ces cockails networking que mon secteur d'activité affectionne tant. On rencontre des gens, serre des mains , projette de déjeuner ensemble. On met en place son réseau qui permettra peut-être d'ouvrir des portes dans un avenir plus incertain. Je ne me suis jamais senti particulièrement à l'aise dans ces ambiances, le caractère superficiel de la relation m'a toujours fatigué, même si je ne pense pas être mauvais dans ce genre d'exercice. Ils s'agit là de connaissances professionnelles pour la plupart. Mes amis sont ailleurs.

Et c'est alors que la musique m'emporte dans ces réflexions que je réalise ma chance. Cette chance de savoir que je peux compter sur ces personnes que les hasards de la vie m'ont fait rencontrer, et apprécier. Chacun tient une place particulière et même s'il est parfois difficile de se voir autant que l'on voudrait, le plaisir est à chaque fois renouvelé. Fêter son anniversaire est alors l'occasion de les réunir. Et là je me sens bien. Entouré de gens que j'aime. Qu'ils aient répondus présents me réchauffe le coeur. Les absents ne manquent pas d'envoyer un texto adorable. Je n'évoque même pas leurs présents au delà du raisonnable (je ne m'en plains pas ! au contraire ! j'ai un peu halluciné quand même...). Nos relations sont au delà des mots. Les facades n'existent pas entre nous, comme cet ami qui se définit allègrement comme une "langue de pute" (très doué au demeurant) alors que je sais pertinemment que même s'il en nie l'existence, possède un coeur d'or.

Je bafouille lamentablement lorsque j'essaie de séduire un garçon qui me plaît. De la même manière, lorsque vient le moment d'exprimer ma gratitude, les mots me manquent. Un "merci" paraît tellement fade comparé à ce que je ressens réellement comme ce "je t'aime" qui sonne si creux comparé à la profondeur de mes sentiments. En amitié comme en amour les mots manquent, mais les regards et la sincérité ne trompent pas.

vendredi 30 novembre 2007

La loi de Mona

Présomptueux. Voilà ce que j'ai été. Pourtant je le savais pertinemment. Mona m'avait prévenu il y a de ça bien longtemps. Elle ne s'adressait pas à moi, elle récitait ce mantra à son copain Mouse. Tous deux sont des personnages bien connus qui ont errés au 28, Barbary lane et hantés mon imaginaire pendant de délicieuses soirées. C'était il y a quelques années déjà. Seulement je n'ai jamais oublié ce mantra, cette loi. J'ai fait fi de cet avertissement et continué mon chemin. L'espace d'un instant j'ai touché l'interdit, atteint l'inatteignable. Réunis les 3 éléments. Celà n'a pourtant duré qu'un instant; trop bref, évidemment.


Tel Orphée, les Dieux m'ont puni me ramenant à la dure réalité. Ce qui m'a été accordé m'a été repris sans égard laissant un vide qu'il me faut désormais combler. Me reconstruire. Une nouvelle fois. Réapprendre à rêver. Combattre le spleen qui s'empare de moi lorsque je repense à cet instant de perfection où j'étais comblé. Un roman ne régie pas une vie. Mais parfois nous sommes obligés de nous incliner devant la pertinence du propos...







La loi de Mona :

"tu peux avoir un appartement génial, un mec sublime, un boulot topissime, mais JAMAIS les trois en même temps"

jeudi 29 novembre 2007

L'avenir version 2.0

Une vidéo d'anticipation que j'ai trouvé particulièrement instructive :



(petit post rapide, je suis un peu dans le rush...)

lundi 26 novembre 2007

Coloc 3.0 - l'enquête

L'affaire est complexe. Rangez votre cluedo, la réalité dépasse la fiction. Matorif vous entraine aujourd'hui dans une enquête dignes des meilleurs polars. Une oeuvre de maître a été dérobée lors de ma dernière soirée. Un présent d'une valeur inestimable !!


La presse s'en émeut : Le ragotin (disponible chez votre marchand de journaux préféré... si si...) titre déjà sur la "disparition mystérieuse à la coloc 3.0", malgré tous nos efforts pour tenir les paparazzis à distance... Nous avions réuni le meilleur de la crème des clubbeurs/bobos/bloggeurs/fashionaddict parisiens afin de célébrer l'arrivée de notre nouvelle colocataire dont vous avez pu suivre le casting précédemment. La vidéo-invitation a suscité l'intérêt et vous avez été beaucoup à répondre présent :









Mais alors que l'ambiance atteignait son paroxysme, angoisse ! horreur ! stupéfaction ! je me rendis compte de ma méprise. J'ai déposé ce présent si précieux sur mon bureau à la merci de mes invités. Je me précipite mais évidemment il est trop tard. Je décide de passer à l'action; mais il est très difficile d'élaborer un plan d'attaque dans ces conditions (traduisez tout bourré). Comment fait James bond avec toutes ses Vodka-Martini ? Je traverse de long en large l'appartement me frayant un chemin parmi les invités, essayant de glaner des infos. L'auriez vous vu passer ? Elle était dans ma chambre il y a une heure ? Oui, (ton agacé) ma chambre c'est bien celle avec la musique de pétasse (sic.. désolé Britney, Rihanna, mais il me fallait aller à l'essentiel). Je fais le tour de mes potes : tiens M. aka VG a sa langue perdue dans la bouche de mon pote X. et comme elle et bien élevée elle ne parlera pas la bouche pleine... Je continue... je croise les informations parfois contradictoires, et parviens à glaner quelques indices mêmes s'ils ne sont pas forcément en rapport avec mon affaire, mais qui mériteraient aussi une attention toute particulière :







L'affaire prend une tournure pour le moins étrange lorsque je surprend un début de cérémonie sacrificielle satanniste (notez l'état de fraicheur de la sacrifiée...) :








Je crois même reconnaître quelques célèbres bloggeurs visiblement fans de Lorie :






Je me morfonds. Nulle trace de ce présent. Il semble avoir disparu de la surface de la Terre. Je m'endors le coeur lourd.

Le lendemain, le parquet collait (comme la dernière fois), lorsque je me décide à ranger (il est 17h...). Et là au milieu des ruines de ma cuisine, entre trois cadavres, des cahouètes renversées quelques bris de verres, elle gît dans toute sa majesté. ma bouteille de vodka disco !!




Elle n'est pas belle ? Oui, c'est complètement ridicule de se mettre dans cet état, mais c'était un gentil cadeau de sir Tactac, et j'avais réussi à le perdre en deux minutes trente... blond un jour, blond toujours !! (ça ferait une bonne baseline de blog ça... je vais y réfléchir)

PS. je n'ai pas encore retrouvé le bouchon disco alors si vous le voyez...


Mon ADN visuel

Un test sympa disponible sur le site http://www.imagini.net/

A partir d'une sélection de photos, il détermine notre profil, notre "adn visuel" (j'aime beaucoup l'idée). Voici le mien :



vendredi 23 novembre 2007

Le (sans) fil de la vie

Tous ces noms. Ces semblants d'identités réduits à une ligne et un numéro de téléphone. Vous n'êtes que ça dans mon répertoire téléphonique. Voire moins. En attendant le métro (on l'attend beaucoup ces jours-ci...), je me suis décidé à passer en revue mon répertoire. Eparpillés entre famille, boulot et amis, vous êtes là. Amants, rencontres, PC, erreurs... Certains sont aisément identifiables : "machin rezoG", "bidule GP". Je n'ai pas changé de portable depuis trop longtemps. Je ne me souviens pas de vous pour la plupart. Nous ne nous sommes peut être jamais rencontré, nous avons sûrement bu un verre, peut être davantage. Mais votre visage n'existe pas au delà de ce prénom. Parfois, lorsque la mémoire me revient, je m'empresse de vous oublier ("ah oui lui... je devais être désespéré le jour où je l'ai rencontré celui là..."). Je vous efface donc un par un, me rachetant par là même une nouvelle virginité virtuelle (ou pas...). Heureusement d'autres sont devenus des amis et je leur occtroie l'honneur suprême de leur ôter leur suffixe disgracieux (Vinz tu l'avais encore jusqu'à aujourd'hui ne m'en veux pas !). Parfois à côté d'un prénom que j'efface apparaît celui d'une rencontre qui m'a davantage marqué. Je conserve alors ce numéro, même si je sais qu'il ne sonnera probablement plus; nostalgie virtuelle quand tu nous tiens...
Quant aux sms, c'est presque pire. Certains ne sont que des numéros. Je n'avais même pas jugé nécessaire de les enregistrer dans mon répertoire alors qu'ils ont pu m'envoyer d'adorables messages. Ils n'ont même pas de nom. Juste une somme de chiffres que je ne recontacterai jamais.
Il est vraiment temps de passer à l'iphone !!

mercredi 21 novembre 2007

Matorif 2.0

Il y en a qui craquent pour des chocolats - ça m'arrive - et il y en a qui craquent tout court - ça m'arrive aussi - . Mon dernier craquage en date ? vous êtes dessus ! Ca faisait un moment que j'avais envie d'améliorer l'interface de mon blog. Je pensais lui offrir un ravalement pour ses six mois - oui je fête les anniversaires de mon blog... no comment - mais comme je suis un sale gosse je n'ai pas eu la patience d'attendre.
1h45 du matin, je me lance. Je trouve une photo sympa pour la bannière - merci les vacances à BCN - , la recadre et la customise via photoshop - j'ai appris à me servir de trois boutons sur ce logiciel trop balèze !! - j'exporte. Ma fuc**ng bannière n'est pas au format. Est-ce que quelqu'un pourrait me dire quel est le format idéal des bannières sur blogspot ? La mienne ne s'adapte pas à l'écran du lecteur et du coup elle est tronquée une fois sur deux !!
Puis je customise l'interface, change les couleurs, rajoute des applications, je m'autocongratule en me trouvant génial - je traverse ma phase mégalo, un rien me suffit - et "ding ding". Le son caractéristique d'une connexion msn me distrait. Je regarde. Vinz mon pote mexicain vient de se connecter. Ca fait tilt dans ma tête de blond. Il y a un grand décalage horaire avec le Mexique. Je me rends compte qu'il est 4h08. La journée va être dure demain... Mais j'aime assez le résultat. J'espère que mon blog version 2.0 vous plaît !!

mardi 20 novembre 2007

L'après tektonik

Dépêche AFP - on me souffle dans l'oreillette que la tektonik, mouvement musical qui a fait danser toute une génération à l'aube du XXI° siècle est en passe d'être remplacée par une danse au potentiel incroyable ! Toujours soucieux de permettre à mes lecteurs d'être précurseurs de la mode de demain, voici une petite vidéo qui vous permettra de vous entrainer chez vous... ou pas !



Entrainement dans le jardin :





Prestation remarquée sur les Champs Elysées :



instinct animal

La chorégraphie pourrait concurrencer celles de Kamel Ouali, mais l'intérêt est ailleurs... Remarquez que notre héroïne joue avec le boa sachant que le chien avait déjà commencé à s'amuser avec... beurk !!


dimanche 18 novembre 2007

Adieu



Je rentre une nouvelle fois dans cette appartement que je connais si bien. Il s'agit probablement de la dernière fois que je viens ici. De toute façon ce ne sera plus pareil sans toi. Je savais que tu allais me quitter. Un sourire en forme d'excuse lors de notre dernière entrevue. Le temps commence à faire son oeuvre et la douleur s'atténue. Tu laisses un vide bien plus important que tu ne l'imagines. Alors que mon regard s'égare, je repense à ces moments passés ensemble : nos conversations ici même, nos rires dont certains resteront gravés à vie dans ma mémoire, nos silences qui en disaient parfois beaucoup, ton goût immodéré pour le chocolat que tu m'as transmis... De trop nombreux souvenirs submergent déjà mon esprit, alors que je dois commencer ma tâche. La fin d'un cycle dans l'ordre des choses. Je dois désormais apprendre à vivre sans toi. Te rendre fier de moi. Et prendre soin des gens que tu aimes comme tu l'as toujours fait.
Adieu Pap'i.

jeudi 15 novembre 2007

Sur les traces de Matoo 3/3

BCN por la noche

3 nuits... 3 nuits pour rêver, pour arpenter la moiteur de cette ville réputée pour être l'une des plus chaude de la Catalogne. Première constatation : la ville est gay-friendly. Des couples homosexuel(le)s se baladent main dans la main sans que celà ne choque personne. Le marais a ici la taille de la ville entière ! Quant à l'ambiance nocturne...



Noche 1


Le premier soir, plutôt fatigué par notre périple, et la visite de la perdrera, nous sommes allé prendre la température dans quelques bars gay de la ville. Le premier le punto (comme la voiture ;-) ) fût un échec. La population frisait la quarantaine, et la chair fraiche française (nous !!) était menacée ! nous nous sommes donc déplacé dans un autre bar (juste à côté) la Chapelle. Déco pro J.C (jésus chirst) kitchouille, barman sympa, c'était déjà mieux. Le serveur n'a pas arrêté de nous mater du coin de l'oeil, mais toujours aucun guapo chico à signaler.




Noche 2


Rah j'ai attendu trop longtemps je ne me souviens plus très bien. Les restaurants barcelonais sont de très bonne qualité. Nous avons très bien mangé (et bien bu : une bouteille à deux ça met en forme !). Résolument aventureux, nous testons d'autres bars : nous sommes même invité à l'ouverture d'un bar lounge super sympa avec une playlist endiablée (il faut dire que la bouteille de vin + le cockail offert spécial inauguration m'a bien aidé... ;-) ). Nous suivons toujours les traces de Matoo, notre président. Sur ses conseils avisés, nous avons testé la fameuse Salavation, mais je suis loin d'être aussi enthousiaste. L'endroit en lui même est plutôt agréable : deux grandes salles, bien aérées. Cependant la musique était banale. Sans plus. Evidemment cela dépend du dj, mais j'ai entendu bien mieux à Paris à la K-liente par exemple. Reste l'athmosphère bon enfant, mais toujours aucun guapo chico.




Noche 3


Que faire un dimanche soir à BCN ? rohhhh ! hé ben c'est facile : vous prenez un Matorif et un poulpi que vous emmenez encore dans un chouette resto, toujours avec une bonne bouteille pour deux... (faudrait pas que ça devienne une habitude, mais en vacances on a le droit !) et hop la tournée des derniers bars gays du quartier. nous avons sans le savoir reproduit le circuit de Matoo & Co. : dietrich pour commencer - effectivement très sympa, beau cadre - mais beaucoup moins fun que les spectacles de transformistes du Strass. Mon espagnol étant inexistant, je ne comprenais rien, mais les autochtones étaient morts de rire, et les mimiques m'ont suffi pour ne pas m'ennuyer !! Motivés (rappelez vous les posts précédents, la journée on marche pas mal quand même !) nous avons fini au metro (on nous a filé des pass alors autant jeter un coup d'oeil). Evidemment nous sommes tombé sur la soirée strip-tease (après les drag-queen, le gogo dancer, on ne nous aura rien épargné !!!!). Mais on nous a expliqué que le lundi (le lendemain) c'est soirée BINGO !! (comprenne qui pourra...) Bref un endroit hors norme avec des toilettes / back room qui ont effrayé mon comparse !


Un bilan des nuits barcelonaises : une vie gay foisonnante, des restaurants, des bars et des clubs pour tous les goûts, BCN mérite sa place dans le panthéon des destination gay (personnellement j'y allais d'abord pour Gaudi mais si l'on peut joindre l'utile à l'agréable... 'fin vous me suivez !).


Seulement, une découverte m'a désespéré : Les espagnols ne sont pas DU TOUT mon genre de mec. En quatres jours, je n'ai trouvé quasiment personne à mon goût - mis à part le vendeur de Zara, mais ils sont payé pour ça... - et un mec de la salvation qui selon Poulpi ne ressemblait absolument pas à un espagnol... De retour à l'aéroport de Roissy, vannés, nous prenons le RER pour rejoindre Paris. Un garçon s'assied à côté de nous. Regard complice avec Poulpi. Les plus beaux mecs sont quand même français...

mercredi 14 novembre 2007

J'écris en tant que bloggeur, pas en tant que bombe sexuelle...

Pas de métro, pas de bus, pas de train... Vous avez peut être dû marcher ou comme moi, prendre un vélib' avec un pneu crevé pour vous rendre au taff (c'était le seul de disponible !). Alors, Matorif pense à vous et vous propose une petite récréation : j'ai tellement ri lorsque j'ai vu ce bétisier de la série canadienne le coeur à ses raisons que j'en ai eu des crampes ! A consommer sans modération !





mardi 13 novembre 2007

A vendre !!

HumainAVendre.com


Pour savoir combien vous valez : http://www.humainavendre.com/
Je vaux 1 million de plus que Gauthier, mais moins qu'Atipik
Les enchères sont ouvertes !!!

lundi 12 novembre 2007

Daft punk version piano

Une chouette vidéo trouvée sur le blog de Gonzague qui lui même l'avait trouvée sur celui de Quentin. Bref je fais tourner !



je me demande simplement pourquoi je n'ai jamais essayé de jouer ça au piano. Je dois encore savoir jouer children de Robert Milles mais c'est "has-been" comparé à Daft punk !!


En réécoutant le morceau je me rends compte que ce n'est pas du tout Children que je sais jouer, donc mes doigts se souviennent d'un morceau de dance / electro des années 90 non identifié... (je me fais peur des fois lol)

Desperate housemate (2)

Mariane, André, Dove, Manu. Je vous ai compris ! Plus jamais je ne me moquerai de vous lorsque je vous verrai (malheureusement plus d'ailleurs, et Lio ne vous arrivera jamais à la cheville !) vous crêper le chignon pour défendre un candidat, le coup de coeur indispensable, ou mettre en avant votre absence de feeling.


Mon coloc et moi-même nous sommes transformés implacable jury. (Le premier qui dit que j'avais le rôle de Marianne je lui balance un éventail dans la gue*le !). Il n'en restait plus que trois en deuxième semaine. trois profils très différents, uniques. Le suspense était à son comble dans la coloc. Les plantes vertes retenaient leur respiration tandis que nous débations vivement tels des tribuns dans la Rome antique. De nos joutes verbales, aucun nom ne parvenait à émerger. Fallait-il lacher les lions ? Parviendrions nous à un consensus ?


L'heure était aux querelles intestines et aux petites phrases :


- tu es SÛR que tu n'es pas en train de choisir notre coloc avec ta b*te ?

--> c'était mon souci majeur !


- Mais tu sais elle sûrement pleins d'amis gays ; de nouveaux horizons...

--> un argument qui n'est pas sensé rentré en considération mais bon, euh... voilà quoi !


En grands professionnels nous avons recentré le débat sur des critères objectifs : rythme de vie, capacité à vivre en groupe, envie globale de vivre avec nous...


Pis vient le temps des larmes et des pleurs pour les candidats qui ont échoué aux portes du bonheur :


- Tu as fait un beau parcours, mais nous avons décidé de ne PAS continuer l'aventure avec toi. (je me prenais trop pour miss "piapiapia dans ton corps" l'incroyable Mia, mais la formulation n'était pas aussi abrupte ! lol )


Et le happy ending : the winner ! qui est une winneuse cette année. Oups, je vais devoir apprendre à vivre avec une fille !!

--> quelqu'un aurait le mode d'emploi d'une fille à dispo ??

vendredi 9 novembre 2007

Un mec canon

La question n'était pas évidente : Je vous la pose donc à vous aussi. Pour vous, c'est quoi un mec canon ? Cette question je l'ai posée à l'auteur(e) du blog one year. Elle a courageusement relevé le défi. Et j'ai trouvé sa réponse intéressante. Pleine d'humour et de finesse. Tout comme sa plume.
A la lecture de son portrait robot du "mec canon" (notre John Doe moderne...), je ne peux m'emêcher d'imaginer le mien, qui curieusement ressemble à s'y méprendre à celui de miss one year :
- Ce mec là doit avoir un visage expressif : J'adhère à 10 000% !!! D'un regard, nous communiquerions. Son sourire illuminera la pièce, son rire m'amusera. Je pourrai le regarder dormir pendant des heures, car même là son visage continuera à m'émouvoir. Voilà comment je fonctionne (Sortez la guimauve ! oui je sais, je suis irrécupérable). Pour moi, c'est fondamental !!
- Ce mec là doit être drôle : Et pas les blagues carambar que j'ai osé vous raconter l'autre jour ne compte pas (quoique des fois...). La répartie est déterminante, quelques grammes de finesses dans ce monde de brut(es). Mais attention, pas en se moquant des gens. Mépris et cynisme me fatiguent.
- Ce mec là doit pouvoir surprendre et ne pas être prévisible : Hum... Pour avoir vécu en couple, je sais qu'inévitablement au bout d'un moment la routine s'installe. Surprendre est esssentiel, et pas si difficile. Un texto prévenant peut parfois suffire... mais je prends aussi les vacances impromptues et torrides au bout du monde !!
- Euh bon oui, je l'avoue, si le mec a une bonne petite culture générale, je prends aussi : euh comment dire, tout pareil !!! Si le mec ne me parle que de foot, il est sûr de ne pas passer la soirée !!! (Sauf s'il s'agit d'évoquer les vestiaires... là on peut s'arranger)
- Un mec canon est aussi un mec respectueux : jusqu'à présent je ne m'étais jamais vraiment posé la question du respect. Ca me paraît bêtement évident. Peut être parce que comme elle le suggère les gays le sont davantage ? ou peut être ai-je eu de la chance ?
- Le meilleur pour la fin : pas de critère de qualité au lit : (...) si le mec n'embrasse pas bien, effectivement c'est rédibitoire. J'adore tellement embrasser (je suis un bisousaddict assumé) que, ben voilà quoi ! Il faut qu'il assure ! ou plutôt que nous assurions parce qu'on fait le boulôt à deux (pas besoin de dessin, si ?). Après, au lit, effectivement il y a une marge de progression, et comme je ne suis jamais tomber sur des catastrophes sexuelles (sauf une fois...) j'ai bonne espoir que mon mec s'il remplit complètement les autres critères décroche au moins la mention passable pour celui-ci... (et pis je lui donnerai des cours particulier pour qu'il s'améliore, voire intensifs si le besoin se fait sentir parce que je suis un prof qui s'investit...hum!)
Voilà pour les critères de one year commentez par mes soins. En ai-je d'autre. ? Grand/petit, blanc/noir/bleu schtroumpf. Bof. Pas vraiment de critère physique. Ni trop, ni pas assez, je ne demande rien d'extraordinaire. Pas d'ersatz de Schwarzie tout de même, les gym queen me font peur !
Finalement one year, je pense qu'il y a une corrélation entre nos mecs canons. Organisons une chasse à l'homme in vivo !! S'il remplit les critères énumérés ci-dessus, on lui pose la dernière question fatidique de l'orientation sexuelle (finement pas comme des bourrins on est civilisé. Un truc du genre "et sinon tu suces ?" pourraît être pas mal ? on me souffle dans l'oreillette que non bizarrement) et hop on sait qui repart avec ! Alors forcément il n'y aura qu'une personne heureuse MAIS à deux on peut :
1/ couvrir davantage de terrain
2/ débusquer plus rapidement les usurpateurs (bcp sont des vrais faux mecs canons). Les :
pseudo beau (dans le brouillard sous la pluie - mais bizarrement il y a bcp de brouillard sur Paris !),
pseudo intelligent (non Proust n'est pas une marque de madeleines),
pseudo prévisible (oh comme c'est gentil, un pin's de Vilaine fermière... euh Mylène Farmer... je vais le mettre avec les dix autres que tu m'as offert...),
etc.
3/ papoter lorsqu'on se retrouve dans le bar sans mec canon (je voulais écrire picoler pas papoter, non?)
Bref ! Action/ Réaction !!! La chasse est ouverte !!!

jeudi 8 novembre 2007

desperate housemate (1)

Rappel de la situation :


Je vis dans un appart avec 2 colocs. L'un d'entre eux a décidé d'emménager avec sa copine (le fou !!) et nous nous retrouvons donc à la recherche d'un nouveau coloc pour partager nos soirées. Hop, une petite annonce passée sur un site spécialisé (en coloc !), un mail groupé à ses potes et nous voilà avec une quinzaine de candidats en deux jours. Une organisation s'imposait : avoir les bonnes questions en tête, prévoir un certain temps entre les visites afin que les colocs potentiels ne se croisent pas... Evidemment ça a complètement foiré ! Entre mes voyages à Barcelone, Lille, mes entrainements de karaté, cours de musiques et dîners irreportables, et les impératifs de mon autre coloc, on s'est retrouvé à booker tout le monde le même soir avec 1/4 d'heure par personne (autant dire l'enfer sur terre, les colocs potentiels se croisent et se racontent leurs galères respectives (on dirait pas mais c'est difficile de trouver des colocs aussi géniaux que nous dans paris !!)


Bon alors le casting... Parce que ce qui vous plaît le plus c'est comme dans la nouvelle star : le meilleur du pire :


- nous avons l'hystérique qui parle tellement qu'en deux seconde on a envie de chercher le bouton stop...


- nous avons le candidat qui met ses photos en pièce jointe de son mail. Plutôt sexy, j'envisagerais plutôt de lui faire visiter ma chambre uniquement...


- le brésilien au français balbutiant, sans travail, ni garantie...


- l'italien plutôt mimi, mais un peu trop bo gosse pour mon coloc (il aurait pu lui piquer ses copine !) sauf qu'il a déjà une copine, et hyper canon. Lui, on a juste envie de le détester ;-)


- l'attachée de presse de 21 ans, que mon coloc pourrait éventuellement avoir envie de mettre dans son lit = DANGER !


- la lesbienne roots qui travaille dans le luxe


- Le vendeur de vin à distance qui aurait probablement transformé sa chambre en entrepôt (sympa pour taper dans la réserve les soirs de fête, mais un peu relou au quotidien !)


- Et puis ceux qui paraissent tellement inintéressants qu'on les oublie dès qu'ils ont passé le seuil de notre porte...

Bref que du beau monde. Le choix s'annonce difficile !!


Bientôt... le verdict du jury !

Sur les traces de Matoo 2/3

BCN le jour



Après une séance shopping bien mérité (Les vendeurs de zara sont mignons ! et ce quel que soit le pays dans lequel nous nous rendons... la mondialisation a du bon !!) Nous décidons de visiter une autre demeure signée Gaudi, la casa Batlo aussi appelée "maison des os" en raison de sa facade si particulière :








Là aussi l'intérieur est admirablement bien pensé, en avance sur son temps. Le jeu de mosaïque reflétant la lumière est une pure merveille d'ingéniosité et d'esthétisme :






Quant au toît, il n'a pas grand chose à envier à celui de la Perdrera même s'il est moins connu :











Nous avons profité de notre dimanche (épuisé par notre soirée du samedi soir) pour nous rendre au parc Güell que vous avez pu apercevoir dans l'auberge espagnole. Que dire si ce n'est que c'était jooooooliiiiii ;-) Un endroit idéal pour se promener en amoureux (sic)





Je suis fan !! Bientôt la troisième partie consacrée à BCN by night !!

mardi 6 novembre 2007

Drague Attitude (4)

A l'insu de mon plein gré ! Je ne demandais rien. Je passais régulièrement dans son open space, mais lui parlais assez peu. Je l'ai invité à ma soirée coloc 2.0. En toute innocence, vraiment, j'avais invité ses collègues et il me paraissait plutôt sympa. Il n'a pas pu venir mais m'a envoyé un message tout gentil pour se faire pardonner (auquel j'ai répondu n'importe quoi, l'écriture intuitive étant moins efficace avec 4 grammes dans le sang...). Et rapidement les choses ont dérapées. En sortant de réunion quelques jours plus tard, 3 mails de sa part dans ma boîte de réception en réponse à mon mail sur la soirée :


1er mail :


- tu sais, je t'apprécie beaucoup


2ème mail (1 heure plus tard):


- tu comprends ce que je veux dire ?


3ème mail (encore une heure plus tard):


- j'espère que tu ne m'en veux pas pour les mails...


il n'avait pas réalisé que je ne répondais pas, non pas parce que j'étais gêné mais parce que simplement je n'étais pas à mon poste ! (ben oui ça m'arrive que des réunions durent 3 heures !) Je lui répond que non mais reste plutôt neutre. Que faire ? Il est mignon c'est une certitude. Mais j'ai un copain et je suis fidèle. Ca aussi c'est une certitude. Je reste donc cordial mais neutre attendant que les choses se tassent. Entre temps je me fais larguer (ouch), et lui devient de plus en plus pressant (re-ouch). Que faire ? on m'a parlé du principe du "no zob in job". Mais il doit partir bientôt... Attendre qu'il s'en aille pour sortir avec ?


Je recevrai de nombreux messages plus mignons les uns que les autres :


- j'pense à toi dc. euh voilà bah bizz à demain !


-tu es vraiment trop mignon...


Mais l'étincelle n'y est pas. Je refuserai donc plusieurs propositions de sorties. Pourquoi sortir avec quelqu'un alors que l'on sait pertinement que ça n marchera pas ? J'aurais pu "me le faire" et le larguer après ? Oui... mais ce genre de démarche ne me correspond pas. Le coeur n'y était pas, il était ailleurs. Mais celà reste une belle histoire à raconter : La première fois que je me fais draguer au bureau par un beau stagiaire...

dimanche 4 novembre 2007

Sur les traces de Matoo 1/3

BCN - le jour





Lassé de la grisaille parisienne, Poulpi et moi avons décidé sur un coup de tête d'aller voir ailleurs si nous y sommes. Barcelone nous a paru être une destination appropriée : pas trop cher, pas trop loin, disposant d'un climat clément et d'un patrimoîne architectural à même d'occuper merveilleusement nos journée.


Petit bug au démarrage, le mouvement social contre la réforme des régimes spéciaux de retraites paralyse le RER B, notre sésame pour Roissy CDG. Nous nous rabattons donc sur le bus au départ d'Opéra. J'y arrive le premier. Si je n'étais pas bien sûr du lieu précis de départ des navettes, la queue immense d'étrangers avec leursvalise m'a rapidement convaincu ! Ayant prévu large nous sommes parvenus à l'heure à l'aéroport. Vol tranquille avec des stewards sans intérêt (je désespère de tomber sur de charmants hôtes de l'air... sic)


Arrivé à Barcelone, j'enlève mon écharpe et range mon blouson, signe d'un we qui s'annonce agréable. Nous nous dirigeons vers notre hostel en plein coeur de la ville sur les conseils de muxumunu. Notre hôte "Mario" (ça ne s'invente pas !!) nous trouve guapissimo (charmant). Ayant étudié l'anglais et l'allemand je laisse Poulpi se charger des détails, et se coltiner Mario le dragueur de touristes ! (hi hi !!). Nous arrivons en fin d'après midi, et en profitons pour nous diriger vers la Perdrera (qui signifie la carrière en catalan) qui est à deux pas.


Ce bâtiment aussi appelé casa Milà a bénéficié du magnifique génie de Gaudi et est aujourd'hui classé au patrimoîne mondial de l'humanité par l'Unesco. outre l'architecture intérieure sublime, cet immeuble est connu mondialement pour ses cheminées si particulières :






Le grenier de la perdera a été entièrement transformé en musée présentant l'ensemble de l'oeuvre de Gaudi, au sein de la casa Milà, mais aussi dans toute la ville. Si vous comptez vous rendre à Barcelone, je vous conseille donc vivement de commencer par la Perdrera. Les explications nombreuses et d'excellente qualité (audioguide + nombreuses maquettes et vidéo) vous offrirons une approche globale de l'oeuvre de l'artiste indispensable pour appréhender les visites à venir. Les autres musées que nous avons pu visiter ne sont pas aussi complet et didactiques. De plus, en nous y rendant en fin de journée en semaine, nous avons pu prendre le temps de nous imprégner de l'atmosphère unique du lieu.

Le lendemain un gros morceau nous attendait. Nous avons décidé de nous attaquer à la fameuse Sagrada Familia; L'oeuvre phare inachevé de l'artiste (sui fut en compétition pour devenir une des 7 nouvelles merveilles du monde !). La sagrada est un projet monumental qui donne le vertige. Elle est le monument le plus visité d'Espagne. Elle devrait être livrée en 2026, afin de célébrer le 100ème anniversaire de la mort de son architecte Antoni Gaudi. Nous avons pu tout de même admirer l'architecture du lieu, dont la démesure est proportionnelle à la foi de son concepteur :


les vitraux renvoient une lumière magnifique :





L'architecture de Gaudi se devait de ressembler à celle du grand batisseur (Dieu) Les pilliers soutenant la Sagrada se séparent tels des branches d'arbre :





Une des facades de la Sagrada a été réalisée par un architecte dont le style tranche avec celui de Gaudi :





Poulpi et moi avons souvent entendu que Gaudi était un visionnaire. C'était le cas ! il était adepte du Sudoku avant tout le monde !! En voici la preuve :




Ces deux oeuvres ne sont pas de Gaudi, mais lui y avait pensé avant tout le monde ! voici la solution de la grille (elle était cachée dans la crypte comme tout secret qui se respecte !!) :



Plus fort que l'inspecteur Harry et Columbo réunis, Matorif résoud les mystères des grilles de Sudoku de Gaudi ! Qui dit mieux ?

vendredi 2 novembre 2007

blog strip

L'info date de quelques jours, mais j'ai été relativement trop occupé pour rebondir desssus. Je lis un certain nombre de blogs, et récemment l'un de ces auteurs a pris une initiative intéressante à l'occasion de son 200ème post !!
Merci Ditom pour cette photo prise sur le vif ! Mais ne comptez pas sur moi pour faire de même !!

mercredi 31 octobre 2007

blague Carambar

Aujourd'hui est un jour faste ! une blague carambar a réussi à me faire rire ! Ca n'était pas arrivé depuis au moins 10 ans. Franchement les carambar c'est bon, mais leurs blagues ont toujours été pourries (les blagues sur toto ça va cinq minutes...), presque aussi pourries que celles de Poulpi c'est pour dire ;-)



Donc la voici préparez vous au pire :



Dans la série tu devineras jamais :


- A quoi sert une moitié de chien ?


- A guider un borgne



oui, c'est consternant...

mardi 30 octobre 2007

Grenelle de l'environnement à Rouen

Une nouvelle mesure proposée au Grenelle de l'environnement, en expérimentation dès à présent à Rouen... Encore plus fort que le tri sélectif, les poubelles superposées !
Votre avis ? ;-)

dimanche 28 octobre 2007

Week-end nawak !

Comment décrire ce week-end à Lille entre potes ? On pourrait employer le mot "renversant" :



Mais il aura surtout été plaçé sous le signe de la rigolade et de l'absurde :


- Brenda, je...

- oui

- hein ?

- nAAAAAAnnnnn !!!!!!!!!


Explication de texte : http://blog.matoo.net/index.php/archives/2007/10/13/les-meilleures-repliques-de-drucilla-fleishman/

P.S. Nous ne nous étendrons pas sur la capacité de votre serviteur à chanter (beugler ?) l'alleluia de Buckley dans les rues à 5 heures de matin... (mais je tiens à préciser que je n'étais pas tout seul !! n'est ce pas F... ?)

EDIT (02 novembre 07)

un résumé moins abstrait de ce we est disponible ici (Matoo étant bavard il y a plusieurs posts cherchez bien !) ou


vendredi 26 octobre 2007

HP 7 sort du placard !


Enfin ! Le dernier tome du plus célèbre sorcier anglais est disponible en français. Je vois les volumes fleurir dans le métro et je ne peux m'empêcher de sourire. J'étais comme eux il y a quelques mois avec le même ouvrage entre les mains, mais en anglais. Du coup je ne peux m'empêcher d'être solidaire de leur impatience alors qu'ils dévorent les pages qui amèneront à l'affrontement final inévitable entre la magie blanche et la magie noire... Je dois aussi confesser un certain sentiment de supériorité parce que moi je connais déjà la fin (avantage anglophone). Toutefois une chose à changer entre les deux sorties...

Si vous n'avez pas vu la brève passer dans vos agrégateurs respectifs (si vous n'avez pas d'agrégateur ou pire que vous ne savez pas ce que c'est je ne peux rien pour vous, sauf vous conseiller netvibes...), J.K. Rowling a outé Dumbeldore ! Et donc depuis quelques jours, lorsque je croise dans le métro un lecteur avide des aventures de Howgarts, je ne peux m'empêcher de penser à des blagues pourries sur Dumbeldore et sa puissante baguette magique... "regarde Harry, sans les mains !!"... je décline la plaisanterie sur la taille de la baguette sur la puissance des sorts... tout ça quoi ! Et je dois avouer que je rigole bien tout seul !! ;-)

jeudi 25 octobre 2007

one year like // one day

Je me réveille la gueule enfarinée, j'ai passé une soirée très sympa hier soir à commenter (voire pétasser ?) la première de la star academy ; on y a même découvert une nouvelle star - Christophine la bordue - . La bouteille de martini blanc y est passée. Du coup, la journée va me paraître attrocement longue. J'arrive au bureau, on me rappelle que je dois accueillir réalisateur, assister à ses interviews et lui poser des questions. J'avais déjà préparé les questions en amont mais complètement oublié qu'il venait aujourd'hui. Il arrive à 15h, il est sympa et comme j'adore l'univers de sa série je sens qu'on va s'entendre. J'adore l'accent américain, il est plutôt mimi (ce qui change des espagnols - note pour moi même : rédiger mon post sur mon séjour à BCN avant d'avoir oublié les détails marrants). Le premier journaliste arrive. Cet abruti vient interviewer un américain, mais ne parle pas un mot d'anglais (sic). Je fais donc office d'interprète. J'adore ! il me regarde tout le temps, je fonds ! Il dédicace des posters et un dessin original - c'est décidé le dessin original sera pour moi - l'attaché de presse me le cède pour service rendu ;-) - itw vidéo pour finir, il est super drôle, et commence à nous parler des difficultés à trouver des écharpes à Los angeles... ça doit être un peu comme essayer de trouver un maillot de bains en Sibérie ? il nous parle de sa "girlfriend" - désillusion ! hop taxi. Il est parti, je me dépêche de finir mes dossiers. Puis petit dîner avec N. nous essayions de nous voir depuis 3 mois ! Update de nos vie respective. boulôt : bif bof, mec : no comment. Bref, finalement, rien ne change. On refait le monde. Je rentre chez moi et j'apprends que mon coloc déménage. Mon autre coloc est supra motivé pour en trouver un nouveau ça nous fera une excuse pour une nouvelles soirée avec le parquet qui colle... 1h30 je me couche trop tard et je serai encore naze demain. Vivement le we !!
mon post est inspiré du style d'écriture de one year que j'adore lire - d'où le titre

lundi 22 octobre 2007

Sur les traces de Matoo - trailer

Le temps me manque (enchaîner visites la journées et sorties tous les soirs, c'est pas une vie !!) pour vous raconter mon périple dans la capitale catalane. Je vais faire de mon mieux pour m'y mettre au plus vite, prenant exemple sur Matoo (notre modèle à tous)


En attendant, voici un extrait pour vous mettre l'eau à la bouche :

SITUATION :

Lieu : Barcelone
date : Lundi 21 octobre
température de l'air : 21°
météo : ciel bleu, aucun nuage à l'horizon


Je vais bien merci !! ;-) non je n'ai pas envie d'être insulté sur mon blog pour publication d'images indécentes mais je ne pouvais résister au plaisir de vous montrer mes petits petons sur la plage... c'était trooooooooooop bien !!!

Par contre le retour à la réalité est dur dur !! c'est quoi ce froid de dingue à Paris ???? 11° soit dix de moins ???? Déjà qu'on a pas eu d'été, on pourrait pas aussi ne pas avoir d'hiver ?

jeudi 18 octobre 2007

iphone addict...

...ne regardez pas cette vidéo !! Si comme moi, vous attendez avec impatience le 29 novembre date du lancement officiel de ce petit bijou sur notre territoire, votre petit coeur de geek ne supportera pas le choc ! il est ici question d'homicide volontaire avec arme contondante. Et le bikini ne constitue pour moi en aucun cas une circonstance atténuante !! Ils sont complètement fous ces allemands :







L'une des forces de l'iphone réside dans son écran tactile de très bonne qualité (bon, il résiste moyennement à la clé à molette mais en usage moins extrême il devrait mieux tenir le choc). Néanmoins, un écran tactile suppose forcément des traces de doigts ! impensables pour les pédégeekobranchouilles parisiens ! (et je sais que vous en connaissez sûrement...) heureusement, Matorif a pensé à vous et vous propose les premières capotes pour iphone ! vous pourrez désormais être aussi tactile que vous voulez...



mardi 16 octobre 2007

un après-midi de ménagère

Aujourd'hui, j'étais un peu malade et le docteur m'a donc arrêté afin que je puisse me reposer. Fidèle à mes habitudes de marmotte, je me suis levé vers 12h... le temps de me doucher et hop on prépare son déjeuner. Il faut que jeme soigne, vendredi je pars à Barcelone et je veux en profiter à fond ! je regarde un bout du journal de 13h. En finissant de manger, je tombe sur la programmation de début d'après midi. Et là, c'est le drame : TF1 diffuse les feux de l'amour (pour info, si la série venait à s'arrêter demain aux States, on en aurait encore pour 4 ans et demi, correspondant à notre retard de diffusion... voilà qui rassurera vos grands-mères !!). France 2 le magazine présenté par Delarue : Toute une histoire (un genre de c'est mon choix). Thème du jour : les hyper émotifs; larmes garanties sur le plateau !! au secours !! France 3 nous passe la 500ème rediffusion de l'inspecteur Derrick qui fait toujours autant de mal au tourisme allemand à mon avis... et M6 sa série à l'eau de rose de l'après midi (la bande-annonce semble préciser qu'il y a un mariage à la fin de chaque épisode).
Je vous conseille donc de rester en bonne santé pour votre intrégrité mentale !

lundi 15 octobre 2007

My interpretation... RELAX !!


J'ai tenté de rédiger un post descriptif de cette soirée, mais parfois l'inspiration n'est pas au rendez-vous. Dans ces cas là il faut s'incliner !


optons pour un style télégraphique :


concert de MIKA jeudi dernier au zénith - STOP - Yelle en première partie - STOP - Yelle ressemble à une nouvelle Lio qui aurait passé trop de temps dans des magasins de frippes - STOP - plutôt sympa comme première partie, je révise mon opinion à son sujet- STOP - MIKA arrive enfin sur scène - STOP - ikare commence à sauter partout dès les premières mesures - STOP - Je saute plus haut qu'Ikare (pas très difficile en même temps ;-) ) - STOP - les titres s'enchaînent - STOP - le public est conquis - Happy ending fait fondre Henrisson - STOP - je fonds avec lui - STOP - on en redemande - STOP - ça tombe bien il a encore quelques titres en réserve - STOP - il nous parle en français : Sooo charming !! - STOP - la foule est en délire lorsque Grace Kelly démarre - STOP - Mika veut "introduire son band" - STOP - j'adore les anglicismes !! - STOP - le show se termine par un Lollypop survolté - STOP - nous sommes ravis de notre soirée ! - STOP - peut être un peu court - STOP - Je signe pour le prochain concert - STOP - oui vous pouvez me détester - STOP

jeudi 11 octobre 2007

0,99 F

Et encore, c’est bien cher payé ! Dire que je n’ai pas adoré le film est un euphémisme. Que penser d’une histoire sans intrigue ? J’avais eu la même impression lorsque j’ai lu le livre éponyme qui sert de base au film. Je ne l’avais pas terminé ce qui est plutôt rare chez moi. Essayons d’en résumer le propos : un publicitaire puissant (octave pseudonyme de Frédéric Beigbeder) et complètement névrosé dépeint un tableau au vitriole de son univers professionnel où se mélangent allègrement luttes de pouvoirs, sexe et drogues. Le cynisme récurrent nous rend incapable de nous attacher à ce héros qui de fait paraît particulièrement antipathique voire pitoyable.

Dès lors je suis allé voir le film avec un a priori certain. En nous attachant plus particulièrement à la réalisation, nous pouvons cependant noter quelques qualités : les effets spéciaux si présents dans nos publicités sont ici habilement détournés pour servir le propos et dynamiser la narration. L’interprétation de Jean Dujardin est particulièrement convaincante. Il se métamorphose littéralement en Beigbeder - plus musclé et mignon que l’original quand même, c’est la magie du cinéma… - . Toutefois, le rythme global est plutôt lent. La voix off utilisée pour commenter les réunions de publicitaires ou nous présenter les personnages endort malgré les remarques acides sensées faire rire le spectateur. La pseudo histoire d’amour ne convint absolument pas, peut être parce que les violons des love story habituelles sont ici remplacés par un cocktail de substances chimiques emmenant notre héros directement dans un hôpital psychiatrique ?

Je ne dirai donc pas que le film m’a déçu, il reste fidèle au livre, et l’adaptation est selon moi plutôt réussie, notamment grâce aux effets spéciaux et à l’interprétation impeccable de jean Dujardin. Ceux qui ont aimé le torcho... euh bouquin seront donc enchantés. Comme ce n’est pas mon cas, je campe sur mes positions.

lundi 8 octobre 2007

Big fish



Parfois, les lames sont plus acérées qu'on pourrait le penser. Tranchantes. Les liens du destin se rompent, la roue de fortune continue de tourner le laissant avec ses souvenirs. Eux aussi s'estomperont un jour. Ainsi que ce poids sur son coeur. Laisser la musique l'envahir est la seule chose qu'il puisse faire pour le moment. Fermer les yeux et s'abandonner à ces mélodies qui font ressurgir les larmes contenues. Et ne pas penser à demain.

jeudi 4 octobre 2007

Mensonges, île mystérieuse et hippopotame

Je vais faire une chose qu'on est pas sensé faire habituellement lorsqu'on est bien élevé. Je vais commenter mes cadeaux d'anniversaire... non, non n'ayez pas peur je ne vais pas critiquer la couleur du t-shirt qu'on m'a offert ou détailler les dernières fonctionnalités d'un quelconque gadget hi-tech aussi inutile qu'addictif, les cadeaux commentés sont des livres que j'ai reçu en décembre dernier (normal vu que je suis né en décembre CQFD). Là, vous vous dites que vu que nous sommes en octobre à moins que l'on m'ait offert l'encyclopédie Universalis, je lis à la vitesse de... Gary ! - Mais si vous connaissez Gary; l'escargot de Bob l'éponge. Non ? c'est pas grave.... - Donc, je ne sais pas comment vous fonctionnez mais moi j'ai toujours une pile de bouquin qui m'attend. La taille de la pile varie en fonction d'une part d'événements calendaires divers et variés : anniversaires, noël, bar mitzva (pas très courant chez un catholique je vous le concède), bouquin prêté par la copine qui l'a adooooré...et d'autre part du fait de passages douloureux (pour mon compte en banque) à la FNAC, Virgin ou toute autre librairie disposant de bouquins ayant la capacité de s'introduire dans mon cerveau de blond (non, non cerveau et blond ne sont pas deux mots impossibles à caser l'un après l'autre...) en me suscurant à la manière du serpent dans le jardin d'eden : "emmène moi, emmène moi !". Alors cette pile de bouquins s'entasse tranquillement au pied de mon lit dans un ordre chaotique susceptible de changer au gré de mes envies. Par exemple le dernier Harry Potter a immédiatement obtenu le statut très recherché de "livre à lire de toute urgence" grillant la politesse à d'autres pourtant potentiellement passionnant ! Mais je m'égare.


Deux des livres reçus à mon anniversaire sont du même auteur : Stephen Fry. J'avais déjà lu quelques années auparavant Mensonges, Mensonges que j'avais acheté en grande partie parce que la couverture représentait un homme nu assis avec juste une cravatte masquant son sexe et une paire de lunettes - argument marketing pitoyable - j'ai été puni puisque j'ai moyennent apprécié l'ouvrage trop obscure. Je n'aime pas lire un livre pour me faire balader par l'auteur avec l'impression qu'il se fout de moi. J'ai donc commencé l'île du Dr. Mallo avec une certaine appréhension. Le titre m'interpelait car il faisait évidemment référence à l'île du Dr. Moreau que j'avais lu au collège et dont l'univers fantastique m'avait beaucoup plu à l'époque. Ici, il est question d'un jeune homme qui a tout pour lui : il est beau, intelligent, doit intégrer une prestigieuse université anglaise, a une petite amie qui l'aime et qu'il aime... Mais cette perfection agace ses "amis" qui lui jouent un tour pour se venger. Seulement, la plaisanterie prend une dimension bien plus tragique lorsque différentes machinations politiques s'imbriquent entre elles. Exilé, notre jeune héros apprendra dans la douleur à perdre sa naïveté et reviendra tel le comte de Monté Christo se venger de ses bourreaux avec une application effrayante. Sans être "à fond" je dois avouer m'être bien laissé prendre au jeu de la spirale infernale où tout va de mal en pis, les événements s'enchaînant trop vite pour le héros qui ne comprend pas ce qui lui arrive. J'avais envie de le secouer, lui dire de réagir au lieu de subir (note pour plus tard : inutile de parler à son livre... on va encore me prendre pour un taré...), et son attitude implacable dans la vengeance quelques années plus tard m'a fasciné.
J'ai donc refermé ce deuxième opus de Fry avec un avis bien plus positif sur son auteur. Malgré une intrigue prenante, je dois confesser un manque de rythme à l'ensemble. Curieux, je me décide donc à enchaîner directement le suivant. Normalement je n'enchaîne jamais deux livres d'un même auteur (sauf s'il s'agit de la suite bien évidemment...). J'avais tenté avec Barjavel entre autres et j'étais très déçu de réaliser que l'écriture ne se renouvelait pas, les canevas semblaient identiques, et du coup on est pris dans une furieuse impression de déjà vu...

L'hippopotame m'a au contraire transporté dans un univers radicalement différent. Je quittais un homme autrefois candide épris de vengeance, pour retrouver un poète en déclin, vieillissant, cynique, lubrique et pourtant incroyablement attachant. Après une présentation rapide de notre héros l'intrigue se pose à la faveur d'une rencontre dans un bar. Une jeune cousine lui demande d'enquêter sur différents membres de sa famille sans lui dire ce qu'il doit chercher. nous sommes donc aussi perdu que lui, à l'image d'un Hercule Poirot alcoolique - ce que personnellement je trouve beaucoup plus fun, j'ai toujours bien aimé les anti-héros - Fry se débrouille toujours pour introduire un soupçon d'érotisme à ses livres qui parvient à titiller le lecteur. Là encore il y parvient sans problème d'une manière peu banale, mais je vous laisserai le soin de le découvrir par vous même... L'intrigue est bien menée et nous permet d'échafauder différentes théories en suivant le raisonnement de notre héros, parfois essayant de le devancer, parfois complètement ahuri par ses déductions. Les courriers qu'il envoie à sa cousine permettent de faire le point régulièrement, regrouper les infos afin de repartir en tenant compte des faits et non des certitudes. La résolution me paraît en revanche vraiment farfelue et laisse le lecteur un peu pantois.


Stephen Fry n'est pas pour moi un auteur que je mettrais en avant dans ma bibliothèque, mais il me faut reconnaître qu'il parvient à créer des personnages forts évoluant dans des univers très différents bien construits et titillant l'imagination et c'est déjà pas mal.



P.S. Poulpi, promis mon prochain post t'intéressera davantage, je reprends ma série "drague attitude" rien que pour toi ;-)
P.S. 2 Liv, je sais j'écris toujours des tonnes...

lundi 1 octobre 2007

Everything

A chaque fois que je l'entends c'est la même chose. Je monte le son de ma télé - privilège de mon boulot - et je m'arrête 3'32. Je ne fais pas de pause clope alors je la convertis en pause musique. Je ne résiste pas à ses intonations jazzy, sa voix sensuelle et tellement maîtrisée. Son dernier titre me fait complètement craquer. Ce we, j'ai récupéré ses deux albums qui tournent en boucle dans mon itunes en attendant mon futur iphone ;-)






Il se produit au zénith de Paris le premier novembre. Si ça tente quelqu'un...

dimanche 30 septembre 2007

Pensée du jour

Votre serviteur en grande conversation avec Poulpi, Mister B. et Henrisson. Nous étions en minutes impaires. Après un été de débauche, nous avons décidé de nous reprendre et d'élever notre niveau de conversation - en gros nous essayons d'arrêter de bitcher à longueur de temps - pendant la semaine. Les week-end nous nous autorisons à bitcher, mais uniquement les minutes impaires...
Ainsi à une pensée profonde du type :
"Mieux vaut rater un baiser que baiser un raté"
La réponse fuse invariablement :
"On s'encule ou on prend le train ? 'fin moi vous savez les voyages..."
Incroyable le nombre de minutes impaires qu'il peut y avoir lorsque nous sommes ensemble...