Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

vendredi 30 novembre 2007

La loi de Mona

Présomptueux. Voilà ce que j'ai été. Pourtant je le savais pertinemment. Mona m'avait prévenu il y a de ça bien longtemps. Elle ne s'adressait pas à moi, elle récitait ce mantra à son copain Mouse. Tous deux sont des personnages bien connus qui ont errés au 28, Barbary lane et hantés mon imaginaire pendant de délicieuses soirées. C'était il y a quelques années déjà. Seulement je n'ai jamais oublié ce mantra, cette loi. J'ai fait fi de cet avertissement et continué mon chemin. L'espace d'un instant j'ai touché l'interdit, atteint l'inatteignable. Réunis les 3 éléments. Celà n'a pourtant duré qu'un instant; trop bref, évidemment.


Tel Orphée, les Dieux m'ont puni me ramenant à la dure réalité. Ce qui m'a été accordé m'a été repris sans égard laissant un vide qu'il me faut désormais combler. Me reconstruire. Une nouvelle fois. Réapprendre à rêver. Combattre le spleen qui s'empare de moi lorsque je repense à cet instant de perfection où j'étais comblé. Un roman ne régie pas une vie. Mais parfois nous sommes obligés de nous incliner devant la pertinence du propos...







La loi de Mona :

"tu peux avoir un appartement génial, un mec sublime, un boulot topissime, mais JAMAIS les trois en même temps"

6 commentaires:

Vincent a dit…

Quelle coincidence ! Je viens tout juste de finir ce livre pour la premiere fois.

QUIDO a dit…

Moi, je parie que c le mec qui a fait défaut! ;-)

Steppen a dit…

Ah, cette phrase me poursuit depuis 7 ans déjà... Courage !

matorif a dit…

@ vincent : il y en a 6 en tout, un pur bonheur, même si le dernier est un peu moins intéressant
@ quido : no comment...
@ steppen : merci !!

Anonyme a dit…

On peut contourner la loi, gnark gnark, gnark.
Bon moi j'ai le mec génial, le boulot pas encore, mais ça devrait le faire. Pour l'appart, il faut simplement que le mec sublime se le payelui avec son pognon, c'est pas à toi, mais tu vis dedans. Enjoy!

matorif a dit…

@ marcelD : très bonne idée ! je vais y penser !