Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

dimanche 6 avril 2008

Michael Tolliver est vivant

Au détour d'un succulent plat préparé avec amour par notre "service public" préféré (si vous êtes sage je vous raconterai un jour pourquoi je surnomme Poulpi comme ça... ayez l'esprit mal tourné, vous serez encore en dessous de la vérité !), notre président adoré (qui vient de fêter ses 5 ans à la tête de la pédébloggosphère et brigue un nouveau mandat...) m'annonce qu'il se rend le lendemain à la dédicace d'Armistead Maupin.


Mes deux neurones se connectent en un instant (phénomène plutôt rare chez un blond). Matoo parle de l'auteur des chroniques de San Fransisco : mon premier roman gay, dont certains passages m'ont marqué durablement et prennent encore sens dans certaines circonstances. Je ne PEUX PAS rater ça. Rendez-vous est pris avec Matoo à la librairie gay les mots à la bouche, à 14h. Evidemment je serai en retard (pour changer... mais bon 14h le dimanche c'est l'aurore !!), et j'aurai quand même mon exemplaire dédicacé :




Après un détour au musée Carnavalet (les hasards du calendrier : le premier samedi du mois on peut se branler la nouille sur le porno de canal - pour les hétéros hein... - et le premier dimanche du mois on peut aller gratis au musée...), je rentre tranquillement chez moi et dévore les premières pages du livre. Quel plaisir de retrouver ces personnages si attachants. Ils ont pris un coup de vieux. Mouse est le héros et narrateur de cette histoire. Il a la cinquantaine et une petite brioche tandis que Madame Madrigal a désormais 80 ans, et fume toujours son pétard avant d'aller se coucher !! L'auteur prend le temps d'introduire chaque personnage. Ils ont tous bien changé en 20 ans. Je ne peux m'empêcher de sourire. Chaque personnage est comme un vieil ami que je n'aurais pas revu depuis longtemps et dont j'ai plaisir à prendre des nouvelles. Armistead n'a pas perdu la main. Ses réflexions par la voix de Michael sont toujours aussi savoureuses :

"Accablé à l'idée qu'il était passé à côté de certaines expériences, mon ami George décida, pour ses quarante ans, de brouter un carré de cresson à la première occasion. A l'en croire, ça n'a pas été une réussite. La dame qui s'était proposée pour cette noble initiative ayant eu l'idée de prendre une douche à la cannelle pour se rafraîchir, George éprouve désormais une aversion irréversible pour les petits pains de la même saveur. Vu qu'il bosse pour Southwest, il lui arrive d'être complètement anéanti quand lui parviennent en plein aéroport, les effluves de cannelle des Cinnabons chauds. Il y a des trucs qu'il vaut mieux éviter, il me l'a garanti"

Des volontaires pour un cunnilingus ? Ce n'est qu'un minuscule exemple parmi les innombrables répliques. Je n'en suis qu'au début, mais j'avais trop envie de vous faire partager ma bonne humeur. Du chocolat, un bon bouquin... bon dimanche !!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Désolé, on s'est raté !!!! :))

Anonyme a dit…

ohhhhhh armistead ! vite faut que je m'y remette...

matorif a dit…

@ antenor : je l'ai terminé en deux jours, c'était trop bon !!!