Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

vendredi 15 février 2008

My funny Valentine

Mon dernier post évoquait une saint Valentin idyllique mais bas les masques ! (comme dirait Mireille Dumas - on a les références qu'on peut). Je vais vous narrer ici la VERITABLE saint Valentin du célibataire. Le blog de Matorif ne cultive pas la langue de bois en cette période pré-électorale et vous dit tout !

Lorsque vous êtes en couple, le dilemme est gérable : on programme une soirée en amoureux avec un petit cadeau suivi d'un partie de jambe en l'air à en faire se réveiller les voisins frustrés, ou au contraire absolument rien. (moi j'opterais quand même pour la partie de jambe en l'air mais comme je suis un peu frustré en ce moment je ne suis pas certain d'être objectif).

En revanche lorsque vous êtes célibataire, le problème est tout autre. A priori, vous vous en foutez de cette fête de naze consummériste (!!) mais à moins de travailler dans sa grotte sans aucun rapport avec le monde extérieur hormis un ours domestique vous tenant chaud en hiver (un vrai, pas un sorti tout droit du cox ou autre bar bear...), tout le monde vous rappelle que le 14 février est le jour des amoureux. Et c'est à ce moment là qu'apparaissent les envies de meurtres : la collègue qui rentre de déjeuner avec un sourire béat et des roses entre les mains (oui je parle de toi Kanika !), l'autre collègue qui évoque son poème que lui a écrit son chéri et qui vient partager son bonheur avec vous (ben oui, c'est bien connu, balancer son bonheur à la face des célibataire c'est bien plus jouissif)...


J'aurai moi aussi droit à un bien joli poème de la main d'Incipio (merci encore !!), qui illuminera ma journée et apaisera mes pulsions meurtrières. Au programme de la soirée cours de musique puis apéro avec des potes. La chanson pour Marylin de Nougaro est magnifique mais ne peut pas être considérée comme la plus joyeuse du répertoire français. La reprendre nous plongera dans une atmosphère bien mélancolique... Epuisé je zappe l'apéro, rentre finalement chez moi et retrouve mes colocs devant la télé en train de regarder l'un des pires films qu'on puisse voir entre célibataires : Ghost (!!). Bon, je dois avouer que Whoppi Goldberg, est toujours aussi excellente et qu'on s'est bien marré, mais franchement cette soirée coloc avait un côté pathétique (sauf quand ma coloc a évoqué la possibilité de se faire "tringler" ce we par un mec qui franchit l'océan pour elle. J'adore cette expression ! so glam ! elle ne me lit pas heureusement...).


Mais reprenons ma démonstration générale sur la vie d'un célibaraire le 14 février. Après avoir subi les brimades le jour dit et supporté le bonheur de ses collègues et amis, il pourrait penser qu'il est tranquille mais NON ! parce que le lendemain, il a bien évidemment droit au résumé détaillé de la soirée entre amoureux (avec heure des orgasmes et nombre de lattes du lit à remplacer...). Le pompon étant décerné au collègue qui te raconte avec des yeux brillants qu'il avait été invité à une soirée entre pote et qu'en fait lorsqu'il est arrivé au restaurant, son petit ami qui vit en province l'attendait ayant fait le déplacement exprès (soit dit en passant respect pour le copain qui a eu cette idée !).


Alors faut-il hurler à la mort et leur sauter à la g(e)orge ? non, bien évidemment ! Car :


1/ vous seriez dans leur situation, vous feriez pareil (si si, inutile de nier)

2/ c'est moignonnn des couples heureux !! (mode midinette ON)

3/ il y a pire que soi : je prend pour exemple ma copine qui s'est faite plaquée hier, le jour de la saint Valentin par son copain qui est aussi son collègue (quel enfoiré... on en revient au no zob in job...)
Donc c'est décidé, l'année prochaine je nargue tout le monde ! NA !!

1 commentaire:

Polyphème a dit…

Tu oublis de parler des couples qui son bien, mais qui ne font rien de spécial. On essai juste de s'aimer correctement toute l'année.
Signé :
Cuculapraline