Le train arrive finalement dans ma campagne natale, mais les galères ne font que commencer :
Le réveillon de noël, occasion unique de réunir autour d’une même table les différents membres de la Matorif & Co. Habituellement éparpillés tout autour de la planète. Cette année nous avions décidé de nous retrouver à la montagne pour une semaine placée sous le signe du ski et de la famille. Un programme a priori idyllique, qui comme vous pouvez vous en douter ne s’est pas déroulé comme prévu.
Votre serviteur s’avère être le premier grain de sable dans le mécanisme : la conjonction des événements de la veille et de l’avant-veille ont durement entamé mon petit estomac fragile (traduction : contrecoup de cuite à J+2) Résultat des courses : Je me retrouve cloué au lit à rendre mes entrailles (l’acidité de l’alcool mêlée à ce que j’ai mangé depuis – pour les amateurs de détails sordides) alors que ma famille s’affaire avec les derniers préparatifs. Mon corps m’oblige à abdiquer et à renoncer aux 4 heures de voitures nécessaires pour gagner la chaîne pyrénéenne. Coincé un jour de plus dans ma maison de famille dépeuplée et étrangement calme, je regrette amèrement ce (ou ces...) « mojito de trop » qui me fait louper une journée de ski... Je rejoins ma famille le lendemain soir, plus motivé que jamais pour dévaler les pistes.
Le soir du réveillon, je suis paré pour le chapon et la bûche, mais je suis bien le seul. Notre tablée ressembla davantage à la cour des miracles qu’à une réunion de famille modèle. Dans la famille Matorif je demande la mère : Victime d’une bronchite fulgurante, sa voix a pris le doux timbre d’un travlo brésilien fumeur de Gitanes. Une mélodie particulièrement appropriée pour entonner les chants de Noël… Mon frangin n°2 n’est pas en reste. Son ski n’a pas apprécié la bosse qu’il a prise à toute blinde et s’est vengé en venant lui ouvrir la joue à proximité de l’œil : résultat, 4 points de sutures, un énorme œil au beurre noir digne des meilleurs Tex Avery et un frangin un peu en état de choc. Après le travlo et l’éclopé il manquait le neveu prodige. Ce dernier à 17 mois nous a montré comment vomir par le nez avec une facilité déconcertante (nous sommes des artistes dans la famille...).
Un incroyable réveillon, où Matorif & Co. rigolaient de bon cœur de leurs malheurs. Une ambiance enjouée que je n’aurais échangée pour rien au monde. MA cour des miracles.
Le réveillon de noël, occasion unique de réunir autour d’une même table les différents membres de la Matorif & Co. Habituellement éparpillés tout autour de la planète. Cette année nous avions décidé de nous retrouver à la montagne pour une semaine placée sous le signe du ski et de la famille. Un programme a priori idyllique, qui comme vous pouvez vous en douter ne s’est pas déroulé comme prévu.
Votre serviteur s’avère être le premier grain de sable dans le mécanisme : la conjonction des événements de la veille et de l’avant-veille ont durement entamé mon petit estomac fragile (traduction : contrecoup de cuite à J+2) Résultat des courses : Je me retrouve cloué au lit à rendre mes entrailles (l’acidité de l’alcool mêlée à ce que j’ai mangé depuis – pour les amateurs de détails sordides) alors que ma famille s’affaire avec les derniers préparatifs. Mon corps m’oblige à abdiquer et à renoncer aux 4 heures de voitures nécessaires pour gagner la chaîne pyrénéenne. Coincé un jour de plus dans ma maison de famille dépeuplée et étrangement calme, je regrette amèrement ce (ou ces...) « mojito de trop » qui me fait louper une journée de ski... Je rejoins ma famille le lendemain soir, plus motivé que jamais pour dévaler les pistes.
Le soir du réveillon, je suis paré pour le chapon et la bûche, mais je suis bien le seul. Notre tablée ressembla davantage à la cour des miracles qu’à une réunion de famille modèle. Dans la famille Matorif je demande la mère : Victime d’une bronchite fulgurante, sa voix a pris le doux timbre d’un travlo brésilien fumeur de Gitanes. Une mélodie particulièrement appropriée pour entonner les chants de Noël… Mon frangin n°2 n’est pas en reste. Son ski n’a pas apprécié la bosse qu’il a prise à toute blinde et s’est vengé en venant lui ouvrir la joue à proximité de l’œil : résultat, 4 points de sutures, un énorme œil au beurre noir digne des meilleurs Tex Avery et un frangin un peu en état de choc. Après le travlo et l’éclopé il manquait le neveu prodige. Ce dernier à 17 mois nous a montré comment vomir par le nez avec une facilité déconcertante (nous sommes des artistes dans la famille...).
Un incroyable réveillon, où Matorif & Co. rigolaient de bon cœur de leurs malheurs. Une ambiance enjouée que je n’aurais échangée pour rien au monde. MA cour des miracles.
2 commentaires:
C'est nul! T'as pas eu de cadeaux alors???
Tes photos sont dangereuses pour la santé mentale des lecteurs ;)
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