Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

lundi 10 septembre 2007

L'instant présent

J'ai déjà écrit ce post. En fait j'ai rédigé une page pour raconter mon week-end et j'ai trouvé ça incroyablement chiant ! Je trouvais un peu assomant d'évoquer le film le plus laqué de l'année dont vous avez pu lire les critiques partout - même si j'aime bien la B.O. j'ai toujours "good morning Baltimore" et "You can't stop the beat" en tête - d'évoquer une pièce de théâtre sans intérêt, ou encore la soirée la plus bloggée de la rentrée certes très bien, mais qui a été commentée ici, là, sans oublier sur ce blog et celui-ci et même et j'en oublie sûrement une bonne dizaine ! La seule activité qui aurait pu faire l'objet d'un post intéressant et inédit pour les lecteurs avertis et exigeants est la très belle exposition temporaire au musée d'Orsay mettant en lumière le marchand d’arts Ambroise Vollard qui a fréquenté les plus grands artistes de son temps… Mais j'en parlerai plus en détail une prochaine fois. Pour l'heure j'ai envie de m'attarder sur un événement anodin.


Alors que je rentrais du cinéma dimanche soir, profitant du beau temps je me suis posé place des Vosges à déguster un fallafel, perdu dans mes pensées, à regarder le monde tourner. Une activité que j’affectionne particulièrement (j’ai dû être moine contemplatif dans une autre vie…) En quoi ça consiste me direz vous ? A s'approprier les détails du quotidien, leur rendre toute leur magie. Apprécier le visage radieux d’un enfant qui voit son panorama tendre vers l’infini lorsque son père le prend sur ses épaules, le geste tendre de deux garçons qui se prennent par la main à l'orée du marais, de deux amoureux qui entament un pas de danse dans la rue au rythme de leur ipod qu'ils partagent, ou tout simplement ressentir la brise sur mon visage… Je ne comprend pas les gens qui se noient dans leur quotidien et ferment les yeux sur la beauté simple de l'instant présent. On pourra me rétorquer que je suis jeune en bonne santé, que j'ai une bonne situation ou au moins un travail, patati patata. Là n'est pas la question. Certaines personnes ne savent pas être heureuses apprécier ce que la vie leur apporte. Elles rêvent de lendemain meilleur sans comprendre qu'aujourd'hui est déjà exceptionnel. J'ai parfaitement conscience du nombre de connards qui peuplent cette Terre, et que personne ne va me dérouler un tapis rouge. Mais j'ai encore plus conscience du caractère éphémère de chaque instant, de chaque sentiment. Et je compte bien en profiter ! "la vie est belle et vous êtes comme elle" !! Je vis dans un monde de bisounours, je l'assume et le revendique ;-) et le premier qui me fait une réflexion sur ma candeur, je lui casse sa geule contre le pavé avant de lui broyer chaque doigt en écoutant les phalanges craquer ! hein ? comment ça c'est pas bisounours ? ;-)

5 commentaires:

Liv a dit…

Just be happy baby, pas la peine de te justifier. Just loves it !
Ps: les bisounours ça craint!

Anonyme a dit…

Irrécupérable... Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ???

Anonyme a dit…

Pareil ! Sauf que moi en plus sous les ongles je glisse des aiguilles brûlantes, parce que faut pas déconner non plus !

mauerchen a dit…

Cool les bisounours, sans être fan du tout je dois dire, mais faut aussi voir un peu le côté rose de la vie! Pourquoi on a toujours tendance à tout voir en noir? Encore une fois merci pour ta belle prose.

Tu désertes GA? Peur des psychopates du net^^ ?

A bientôt

Mauerchen, webpsychopathe changeur d'identité qui fut markus08 quand on s'écrivait sur GA :-)

Anonyme a dit…

merci de ns rappeler ces choses si simples mais tellement vraies....

ginsbur- qui- n'arrive- pas- à - signer- sous -son- vrai - nom

ps- pourras tu m'expliquer comment tu inclus les blogs de tes amis dans le tien s'il te plaît ?