Matorif

"Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles"

vendredi 30 novembre 2007

La loi de Mona

Présomptueux. Voilà ce que j'ai été. Pourtant je le savais pertinemment. Mona m'avait prévenu il y a de ça bien longtemps. Elle ne s'adressait pas à moi, elle récitait ce mantra à son copain Mouse. Tous deux sont des personnages bien connus qui ont errés au 28, Barbary lane et hantés mon imaginaire pendant de délicieuses soirées. C'était il y a quelques années déjà. Seulement je n'ai jamais oublié ce mantra, cette loi. J'ai fait fi de cet avertissement et continué mon chemin. L'espace d'un instant j'ai touché l'interdit, atteint l'inatteignable. Réunis les 3 éléments. Celà n'a pourtant duré qu'un instant; trop bref, évidemment.


Tel Orphée, les Dieux m'ont puni me ramenant à la dure réalité. Ce qui m'a été accordé m'a été repris sans égard laissant un vide qu'il me faut désormais combler. Me reconstruire. Une nouvelle fois. Réapprendre à rêver. Combattre le spleen qui s'empare de moi lorsque je repense à cet instant de perfection où j'étais comblé. Un roman ne régie pas une vie. Mais parfois nous sommes obligés de nous incliner devant la pertinence du propos...







La loi de Mona :

"tu peux avoir un appartement génial, un mec sublime, un boulot topissime, mais JAMAIS les trois en même temps"

jeudi 29 novembre 2007

L'avenir version 2.0

Une vidéo d'anticipation que j'ai trouvé particulièrement instructive :



(petit post rapide, je suis un peu dans le rush...)

lundi 26 novembre 2007

Coloc 3.0 - l'enquête

L'affaire est complexe. Rangez votre cluedo, la réalité dépasse la fiction. Matorif vous entraine aujourd'hui dans une enquête dignes des meilleurs polars. Une oeuvre de maître a été dérobée lors de ma dernière soirée. Un présent d'une valeur inestimable !!


La presse s'en émeut : Le ragotin (disponible chez votre marchand de journaux préféré... si si...) titre déjà sur la "disparition mystérieuse à la coloc 3.0", malgré tous nos efforts pour tenir les paparazzis à distance... Nous avions réuni le meilleur de la crème des clubbeurs/bobos/bloggeurs/fashionaddict parisiens afin de célébrer l'arrivée de notre nouvelle colocataire dont vous avez pu suivre le casting précédemment. La vidéo-invitation a suscité l'intérêt et vous avez été beaucoup à répondre présent :









Mais alors que l'ambiance atteignait son paroxysme, angoisse ! horreur ! stupéfaction ! je me rendis compte de ma méprise. J'ai déposé ce présent si précieux sur mon bureau à la merci de mes invités. Je me précipite mais évidemment il est trop tard. Je décide de passer à l'action; mais il est très difficile d'élaborer un plan d'attaque dans ces conditions (traduisez tout bourré). Comment fait James bond avec toutes ses Vodka-Martini ? Je traverse de long en large l'appartement me frayant un chemin parmi les invités, essayant de glaner des infos. L'auriez vous vu passer ? Elle était dans ma chambre il y a une heure ? Oui, (ton agacé) ma chambre c'est bien celle avec la musique de pétasse (sic.. désolé Britney, Rihanna, mais il me fallait aller à l'essentiel). Je fais le tour de mes potes : tiens M. aka VG a sa langue perdue dans la bouche de mon pote X. et comme elle et bien élevée elle ne parlera pas la bouche pleine... Je continue... je croise les informations parfois contradictoires, et parviens à glaner quelques indices mêmes s'ils ne sont pas forcément en rapport avec mon affaire, mais qui mériteraient aussi une attention toute particulière :







L'affaire prend une tournure pour le moins étrange lorsque je surprend un début de cérémonie sacrificielle satanniste (notez l'état de fraicheur de la sacrifiée...) :








Je crois même reconnaître quelques célèbres bloggeurs visiblement fans de Lorie :






Je me morfonds. Nulle trace de ce présent. Il semble avoir disparu de la surface de la Terre. Je m'endors le coeur lourd.

Le lendemain, le parquet collait (comme la dernière fois), lorsque je me décide à ranger (il est 17h...). Et là au milieu des ruines de ma cuisine, entre trois cadavres, des cahouètes renversées quelques bris de verres, elle gît dans toute sa majesté. ma bouteille de vodka disco !!




Elle n'est pas belle ? Oui, c'est complètement ridicule de se mettre dans cet état, mais c'était un gentil cadeau de sir Tactac, et j'avais réussi à le perdre en deux minutes trente... blond un jour, blond toujours !! (ça ferait une bonne baseline de blog ça... je vais y réfléchir)

PS. je n'ai pas encore retrouvé le bouchon disco alors si vous le voyez...


Mon ADN visuel

Un test sympa disponible sur le site http://www.imagini.net/

A partir d'une sélection de photos, il détermine notre profil, notre "adn visuel" (j'aime beaucoup l'idée). Voici le mien :



vendredi 23 novembre 2007

Le (sans) fil de la vie

Tous ces noms. Ces semblants d'identités réduits à une ligne et un numéro de téléphone. Vous n'êtes que ça dans mon répertoire téléphonique. Voire moins. En attendant le métro (on l'attend beaucoup ces jours-ci...), je me suis décidé à passer en revue mon répertoire. Eparpillés entre famille, boulot et amis, vous êtes là. Amants, rencontres, PC, erreurs... Certains sont aisément identifiables : "machin rezoG", "bidule GP". Je n'ai pas changé de portable depuis trop longtemps. Je ne me souviens pas de vous pour la plupart. Nous ne nous sommes peut être jamais rencontré, nous avons sûrement bu un verre, peut être davantage. Mais votre visage n'existe pas au delà de ce prénom. Parfois, lorsque la mémoire me revient, je m'empresse de vous oublier ("ah oui lui... je devais être désespéré le jour où je l'ai rencontré celui là..."). Je vous efface donc un par un, me rachetant par là même une nouvelle virginité virtuelle (ou pas...). Heureusement d'autres sont devenus des amis et je leur occtroie l'honneur suprême de leur ôter leur suffixe disgracieux (Vinz tu l'avais encore jusqu'à aujourd'hui ne m'en veux pas !). Parfois à côté d'un prénom que j'efface apparaît celui d'une rencontre qui m'a davantage marqué. Je conserve alors ce numéro, même si je sais qu'il ne sonnera probablement plus; nostalgie virtuelle quand tu nous tiens...
Quant aux sms, c'est presque pire. Certains ne sont que des numéros. Je n'avais même pas jugé nécessaire de les enregistrer dans mon répertoire alors qu'ils ont pu m'envoyer d'adorables messages. Ils n'ont même pas de nom. Juste une somme de chiffres que je ne recontacterai jamais.
Il est vraiment temps de passer à l'iphone !!

mercredi 21 novembre 2007

Matorif 2.0

Il y en a qui craquent pour des chocolats - ça m'arrive - et il y en a qui craquent tout court - ça m'arrive aussi - . Mon dernier craquage en date ? vous êtes dessus ! Ca faisait un moment que j'avais envie d'améliorer l'interface de mon blog. Je pensais lui offrir un ravalement pour ses six mois - oui je fête les anniversaires de mon blog... no comment - mais comme je suis un sale gosse je n'ai pas eu la patience d'attendre.
1h45 du matin, je me lance. Je trouve une photo sympa pour la bannière - merci les vacances à BCN - , la recadre et la customise via photoshop - j'ai appris à me servir de trois boutons sur ce logiciel trop balèze !! - j'exporte. Ma fuc**ng bannière n'est pas au format. Est-ce que quelqu'un pourrait me dire quel est le format idéal des bannières sur blogspot ? La mienne ne s'adapte pas à l'écran du lecteur et du coup elle est tronquée une fois sur deux !!
Puis je customise l'interface, change les couleurs, rajoute des applications, je m'autocongratule en me trouvant génial - je traverse ma phase mégalo, un rien me suffit - et "ding ding". Le son caractéristique d'une connexion msn me distrait. Je regarde. Vinz mon pote mexicain vient de se connecter. Ca fait tilt dans ma tête de blond. Il y a un grand décalage horaire avec le Mexique. Je me rends compte qu'il est 4h08. La journée va être dure demain... Mais j'aime assez le résultat. J'espère que mon blog version 2.0 vous plaît !!

mardi 20 novembre 2007

L'après tektonik

Dépêche AFP - on me souffle dans l'oreillette que la tektonik, mouvement musical qui a fait danser toute une génération à l'aube du XXI° siècle est en passe d'être remplacée par une danse au potentiel incroyable ! Toujours soucieux de permettre à mes lecteurs d'être précurseurs de la mode de demain, voici une petite vidéo qui vous permettra de vous entrainer chez vous... ou pas !



Entrainement dans le jardin :





Prestation remarquée sur les Champs Elysées :



instinct animal

La chorégraphie pourrait concurrencer celles de Kamel Ouali, mais l'intérêt est ailleurs... Remarquez que notre héroïne joue avec le boa sachant que le chien avait déjà commencé à s'amuser avec... beurk !!


dimanche 18 novembre 2007

Adieu



Je rentre une nouvelle fois dans cette appartement que je connais si bien. Il s'agit probablement de la dernière fois que je viens ici. De toute façon ce ne sera plus pareil sans toi. Je savais que tu allais me quitter. Un sourire en forme d'excuse lors de notre dernière entrevue. Le temps commence à faire son oeuvre et la douleur s'atténue. Tu laisses un vide bien plus important que tu ne l'imagines. Alors que mon regard s'égare, je repense à ces moments passés ensemble : nos conversations ici même, nos rires dont certains resteront gravés à vie dans ma mémoire, nos silences qui en disaient parfois beaucoup, ton goût immodéré pour le chocolat que tu m'as transmis... De trop nombreux souvenirs submergent déjà mon esprit, alors que je dois commencer ma tâche. La fin d'un cycle dans l'ordre des choses. Je dois désormais apprendre à vivre sans toi. Te rendre fier de moi. Et prendre soin des gens que tu aimes comme tu l'as toujours fait.
Adieu Pap'i.

jeudi 15 novembre 2007

Sur les traces de Matoo 3/3

BCN por la noche

3 nuits... 3 nuits pour rêver, pour arpenter la moiteur de cette ville réputée pour être l'une des plus chaude de la Catalogne. Première constatation : la ville est gay-friendly. Des couples homosexuel(le)s se baladent main dans la main sans que celà ne choque personne. Le marais a ici la taille de la ville entière ! Quant à l'ambiance nocturne...



Noche 1


Le premier soir, plutôt fatigué par notre périple, et la visite de la perdrera, nous sommes allé prendre la température dans quelques bars gay de la ville. Le premier le punto (comme la voiture ;-) ) fût un échec. La population frisait la quarantaine, et la chair fraiche française (nous !!) était menacée ! nous nous sommes donc déplacé dans un autre bar (juste à côté) la Chapelle. Déco pro J.C (jésus chirst) kitchouille, barman sympa, c'était déjà mieux. Le serveur n'a pas arrêté de nous mater du coin de l'oeil, mais toujours aucun guapo chico à signaler.




Noche 2


Rah j'ai attendu trop longtemps je ne me souviens plus très bien. Les restaurants barcelonais sont de très bonne qualité. Nous avons très bien mangé (et bien bu : une bouteille à deux ça met en forme !). Résolument aventureux, nous testons d'autres bars : nous sommes même invité à l'ouverture d'un bar lounge super sympa avec une playlist endiablée (il faut dire que la bouteille de vin + le cockail offert spécial inauguration m'a bien aidé... ;-) ). Nous suivons toujours les traces de Matoo, notre président. Sur ses conseils avisés, nous avons testé la fameuse Salavation, mais je suis loin d'être aussi enthousiaste. L'endroit en lui même est plutôt agréable : deux grandes salles, bien aérées. Cependant la musique était banale. Sans plus. Evidemment cela dépend du dj, mais j'ai entendu bien mieux à Paris à la K-liente par exemple. Reste l'athmosphère bon enfant, mais toujours aucun guapo chico.




Noche 3


Que faire un dimanche soir à BCN ? rohhhh ! hé ben c'est facile : vous prenez un Matorif et un poulpi que vous emmenez encore dans un chouette resto, toujours avec une bonne bouteille pour deux... (faudrait pas que ça devienne une habitude, mais en vacances on a le droit !) et hop la tournée des derniers bars gays du quartier. nous avons sans le savoir reproduit le circuit de Matoo & Co. : dietrich pour commencer - effectivement très sympa, beau cadre - mais beaucoup moins fun que les spectacles de transformistes du Strass. Mon espagnol étant inexistant, je ne comprenais rien, mais les autochtones étaient morts de rire, et les mimiques m'ont suffi pour ne pas m'ennuyer !! Motivés (rappelez vous les posts précédents, la journée on marche pas mal quand même !) nous avons fini au metro (on nous a filé des pass alors autant jeter un coup d'oeil). Evidemment nous sommes tombé sur la soirée strip-tease (après les drag-queen, le gogo dancer, on ne nous aura rien épargné !!!!). Mais on nous a expliqué que le lundi (le lendemain) c'est soirée BINGO !! (comprenne qui pourra...) Bref un endroit hors norme avec des toilettes / back room qui ont effrayé mon comparse !


Un bilan des nuits barcelonaises : une vie gay foisonnante, des restaurants, des bars et des clubs pour tous les goûts, BCN mérite sa place dans le panthéon des destination gay (personnellement j'y allais d'abord pour Gaudi mais si l'on peut joindre l'utile à l'agréable... 'fin vous me suivez !).


Seulement, une découverte m'a désespéré : Les espagnols ne sont pas DU TOUT mon genre de mec. En quatres jours, je n'ai trouvé quasiment personne à mon goût - mis à part le vendeur de Zara, mais ils sont payé pour ça... - et un mec de la salvation qui selon Poulpi ne ressemblait absolument pas à un espagnol... De retour à l'aéroport de Roissy, vannés, nous prenons le RER pour rejoindre Paris. Un garçon s'assied à côté de nous. Regard complice avec Poulpi. Les plus beaux mecs sont quand même français...

mercredi 14 novembre 2007

J'écris en tant que bloggeur, pas en tant que bombe sexuelle...

Pas de métro, pas de bus, pas de train... Vous avez peut être dû marcher ou comme moi, prendre un vélib' avec un pneu crevé pour vous rendre au taff (c'était le seul de disponible !). Alors, Matorif pense à vous et vous propose une petite récréation : j'ai tellement ri lorsque j'ai vu ce bétisier de la série canadienne le coeur à ses raisons que j'en ai eu des crampes ! A consommer sans modération !





mardi 13 novembre 2007

A vendre !!

HumainAVendre.com


Pour savoir combien vous valez : http://www.humainavendre.com/
Je vaux 1 million de plus que Gauthier, mais moins qu'Atipik
Les enchères sont ouvertes !!!

lundi 12 novembre 2007

Daft punk version piano

Une chouette vidéo trouvée sur le blog de Gonzague qui lui même l'avait trouvée sur celui de Quentin. Bref je fais tourner !



je me demande simplement pourquoi je n'ai jamais essayé de jouer ça au piano. Je dois encore savoir jouer children de Robert Milles mais c'est "has-been" comparé à Daft punk !!


En réécoutant le morceau je me rends compte que ce n'est pas du tout Children que je sais jouer, donc mes doigts se souviennent d'un morceau de dance / electro des années 90 non identifié... (je me fais peur des fois lol)

Desperate housemate (2)

Mariane, André, Dove, Manu. Je vous ai compris ! Plus jamais je ne me moquerai de vous lorsque je vous verrai (malheureusement plus d'ailleurs, et Lio ne vous arrivera jamais à la cheville !) vous crêper le chignon pour défendre un candidat, le coup de coeur indispensable, ou mettre en avant votre absence de feeling.


Mon coloc et moi-même nous sommes transformés implacable jury. (Le premier qui dit que j'avais le rôle de Marianne je lui balance un éventail dans la gue*le !). Il n'en restait plus que trois en deuxième semaine. trois profils très différents, uniques. Le suspense était à son comble dans la coloc. Les plantes vertes retenaient leur respiration tandis que nous débations vivement tels des tribuns dans la Rome antique. De nos joutes verbales, aucun nom ne parvenait à émerger. Fallait-il lacher les lions ? Parviendrions nous à un consensus ?


L'heure était aux querelles intestines et aux petites phrases :


- tu es SÛR que tu n'es pas en train de choisir notre coloc avec ta b*te ?

--> c'était mon souci majeur !


- Mais tu sais elle sûrement pleins d'amis gays ; de nouveaux horizons...

--> un argument qui n'est pas sensé rentré en considération mais bon, euh... voilà quoi !


En grands professionnels nous avons recentré le débat sur des critères objectifs : rythme de vie, capacité à vivre en groupe, envie globale de vivre avec nous...


Pis vient le temps des larmes et des pleurs pour les candidats qui ont échoué aux portes du bonheur :


- Tu as fait un beau parcours, mais nous avons décidé de ne PAS continuer l'aventure avec toi. (je me prenais trop pour miss "piapiapia dans ton corps" l'incroyable Mia, mais la formulation n'était pas aussi abrupte ! lol )


Et le happy ending : the winner ! qui est une winneuse cette année. Oups, je vais devoir apprendre à vivre avec une fille !!

--> quelqu'un aurait le mode d'emploi d'une fille à dispo ??

vendredi 9 novembre 2007

Un mec canon

La question n'était pas évidente : Je vous la pose donc à vous aussi. Pour vous, c'est quoi un mec canon ? Cette question je l'ai posée à l'auteur(e) du blog one year. Elle a courageusement relevé le défi. Et j'ai trouvé sa réponse intéressante. Pleine d'humour et de finesse. Tout comme sa plume.
A la lecture de son portrait robot du "mec canon" (notre John Doe moderne...), je ne peux m'emêcher d'imaginer le mien, qui curieusement ressemble à s'y méprendre à celui de miss one year :
- Ce mec là doit avoir un visage expressif : J'adhère à 10 000% !!! D'un regard, nous communiquerions. Son sourire illuminera la pièce, son rire m'amusera. Je pourrai le regarder dormir pendant des heures, car même là son visage continuera à m'émouvoir. Voilà comment je fonctionne (Sortez la guimauve ! oui je sais, je suis irrécupérable). Pour moi, c'est fondamental !!
- Ce mec là doit être drôle : Et pas les blagues carambar que j'ai osé vous raconter l'autre jour ne compte pas (quoique des fois...). La répartie est déterminante, quelques grammes de finesses dans ce monde de brut(es). Mais attention, pas en se moquant des gens. Mépris et cynisme me fatiguent.
- Ce mec là doit pouvoir surprendre et ne pas être prévisible : Hum... Pour avoir vécu en couple, je sais qu'inévitablement au bout d'un moment la routine s'installe. Surprendre est esssentiel, et pas si difficile. Un texto prévenant peut parfois suffire... mais je prends aussi les vacances impromptues et torrides au bout du monde !!
- Euh bon oui, je l'avoue, si le mec a une bonne petite culture générale, je prends aussi : euh comment dire, tout pareil !!! Si le mec ne me parle que de foot, il est sûr de ne pas passer la soirée !!! (Sauf s'il s'agit d'évoquer les vestiaires... là on peut s'arranger)
- Un mec canon est aussi un mec respectueux : jusqu'à présent je ne m'étais jamais vraiment posé la question du respect. Ca me paraît bêtement évident. Peut être parce que comme elle le suggère les gays le sont davantage ? ou peut être ai-je eu de la chance ?
- Le meilleur pour la fin : pas de critère de qualité au lit : (...) si le mec n'embrasse pas bien, effectivement c'est rédibitoire. J'adore tellement embrasser (je suis un bisousaddict assumé) que, ben voilà quoi ! Il faut qu'il assure ! ou plutôt que nous assurions parce qu'on fait le boulôt à deux (pas besoin de dessin, si ?). Après, au lit, effectivement il y a une marge de progression, et comme je ne suis jamais tomber sur des catastrophes sexuelles (sauf une fois...) j'ai bonne espoir que mon mec s'il remplit complètement les autres critères décroche au moins la mention passable pour celui-ci... (et pis je lui donnerai des cours particulier pour qu'il s'améliore, voire intensifs si le besoin se fait sentir parce que je suis un prof qui s'investit...hum!)
Voilà pour les critères de one year commentez par mes soins. En ai-je d'autre. ? Grand/petit, blanc/noir/bleu schtroumpf. Bof. Pas vraiment de critère physique. Ni trop, ni pas assez, je ne demande rien d'extraordinaire. Pas d'ersatz de Schwarzie tout de même, les gym queen me font peur !
Finalement one year, je pense qu'il y a une corrélation entre nos mecs canons. Organisons une chasse à l'homme in vivo !! S'il remplit les critères énumérés ci-dessus, on lui pose la dernière question fatidique de l'orientation sexuelle (finement pas comme des bourrins on est civilisé. Un truc du genre "et sinon tu suces ?" pourraît être pas mal ? on me souffle dans l'oreillette que non bizarrement) et hop on sait qui repart avec ! Alors forcément il n'y aura qu'une personne heureuse MAIS à deux on peut :
1/ couvrir davantage de terrain
2/ débusquer plus rapidement les usurpateurs (bcp sont des vrais faux mecs canons). Les :
pseudo beau (dans le brouillard sous la pluie - mais bizarrement il y a bcp de brouillard sur Paris !),
pseudo intelligent (non Proust n'est pas une marque de madeleines),
pseudo prévisible (oh comme c'est gentil, un pin's de Vilaine fermière... euh Mylène Farmer... je vais le mettre avec les dix autres que tu m'as offert...),
etc.
3/ papoter lorsqu'on se retrouve dans le bar sans mec canon (je voulais écrire picoler pas papoter, non?)
Bref ! Action/ Réaction !!! La chasse est ouverte !!!

jeudi 8 novembre 2007

desperate housemate (1)

Rappel de la situation :


Je vis dans un appart avec 2 colocs. L'un d'entre eux a décidé d'emménager avec sa copine (le fou !!) et nous nous retrouvons donc à la recherche d'un nouveau coloc pour partager nos soirées. Hop, une petite annonce passée sur un site spécialisé (en coloc !), un mail groupé à ses potes et nous voilà avec une quinzaine de candidats en deux jours. Une organisation s'imposait : avoir les bonnes questions en tête, prévoir un certain temps entre les visites afin que les colocs potentiels ne se croisent pas... Evidemment ça a complètement foiré ! Entre mes voyages à Barcelone, Lille, mes entrainements de karaté, cours de musiques et dîners irreportables, et les impératifs de mon autre coloc, on s'est retrouvé à booker tout le monde le même soir avec 1/4 d'heure par personne (autant dire l'enfer sur terre, les colocs potentiels se croisent et se racontent leurs galères respectives (on dirait pas mais c'est difficile de trouver des colocs aussi géniaux que nous dans paris !!)


Bon alors le casting... Parce que ce qui vous plaît le plus c'est comme dans la nouvelle star : le meilleur du pire :


- nous avons l'hystérique qui parle tellement qu'en deux seconde on a envie de chercher le bouton stop...


- nous avons le candidat qui met ses photos en pièce jointe de son mail. Plutôt sexy, j'envisagerais plutôt de lui faire visiter ma chambre uniquement...


- le brésilien au français balbutiant, sans travail, ni garantie...


- l'italien plutôt mimi, mais un peu trop bo gosse pour mon coloc (il aurait pu lui piquer ses copine !) sauf qu'il a déjà une copine, et hyper canon. Lui, on a juste envie de le détester ;-)


- l'attachée de presse de 21 ans, que mon coloc pourrait éventuellement avoir envie de mettre dans son lit = DANGER !


- la lesbienne roots qui travaille dans le luxe


- Le vendeur de vin à distance qui aurait probablement transformé sa chambre en entrepôt (sympa pour taper dans la réserve les soirs de fête, mais un peu relou au quotidien !)


- Et puis ceux qui paraissent tellement inintéressants qu'on les oublie dès qu'ils ont passé le seuil de notre porte...

Bref que du beau monde. Le choix s'annonce difficile !!


Bientôt... le verdict du jury !

Sur les traces de Matoo 2/3

BCN le jour



Après une séance shopping bien mérité (Les vendeurs de zara sont mignons ! et ce quel que soit le pays dans lequel nous nous rendons... la mondialisation a du bon !!) Nous décidons de visiter une autre demeure signée Gaudi, la casa Batlo aussi appelée "maison des os" en raison de sa facade si particulière :








Là aussi l'intérieur est admirablement bien pensé, en avance sur son temps. Le jeu de mosaïque reflétant la lumière est une pure merveille d'ingéniosité et d'esthétisme :






Quant au toît, il n'a pas grand chose à envier à celui de la Perdrera même s'il est moins connu :











Nous avons profité de notre dimanche (épuisé par notre soirée du samedi soir) pour nous rendre au parc Güell que vous avez pu apercevoir dans l'auberge espagnole. Que dire si ce n'est que c'était jooooooliiiiii ;-) Un endroit idéal pour se promener en amoureux (sic)





Je suis fan !! Bientôt la troisième partie consacrée à BCN by night !!

mardi 6 novembre 2007

Drague Attitude (4)

A l'insu de mon plein gré ! Je ne demandais rien. Je passais régulièrement dans son open space, mais lui parlais assez peu. Je l'ai invité à ma soirée coloc 2.0. En toute innocence, vraiment, j'avais invité ses collègues et il me paraissait plutôt sympa. Il n'a pas pu venir mais m'a envoyé un message tout gentil pour se faire pardonner (auquel j'ai répondu n'importe quoi, l'écriture intuitive étant moins efficace avec 4 grammes dans le sang...). Et rapidement les choses ont dérapées. En sortant de réunion quelques jours plus tard, 3 mails de sa part dans ma boîte de réception en réponse à mon mail sur la soirée :


1er mail :


- tu sais, je t'apprécie beaucoup


2ème mail (1 heure plus tard):


- tu comprends ce que je veux dire ?


3ème mail (encore une heure plus tard):


- j'espère que tu ne m'en veux pas pour les mails...


il n'avait pas réalisé que je ne répondais pas, non pas parce que j'étais gêné mais parce que simplement je n'étais pas à mon poste ! (ben oui ça m'arrive que des réunions durent 3 heures !) Je lui répond que non mais reste plutôt neutre. Que faire ? Il est mignon c'est une certitude. Mais j'ai un copain et je suis fidèle. Ca aussi c'est une certitude. Je reste donc cordial mais neutre attendant que les choses se tassent. Entre temps je me fais larguer (ouch), et lui devient de plus en plus pressant (re-ouch). Que faire ? on m'a parlé du principe du "no zob in job". Mais il doit partir bientôt... Attendre qu'il s'en aille pour sortir avec ?


Je recevrai de nombreux messages plus mignons les uns que les autres :


- j'pense à toi dc. euh voilà bah bizz à demain !


-tu es vraiment trop mignon...


Mais l'étincelle n'y est pas. Je refuserai donc plusieurs propositions de sorties. Pourquoi sortir avec quelqu'un alors que l'on sait pertinement que ça n marchera pas ? J'aurais pu "me le faire" et le larguer après ? Oui... mais ce genre de démarche ne me correspond pas. Le coeur n'y était pas, il était ailleurs. Mais celà reste une belle histoire à raconter : La première fois que je me fais draguer au bureau par un beau stagiaire...

dimanche 4 novembre 2007

Sur les traces de Matoo 1/3

BCN - le jour





Lassé de la grisaille parisienne, Poulpi et moi avons décidé sur un coup de tête d'aller voir ailleurs si nous y sommes. Barcelone nous a paru être une destination appropriée : pas trop cher, pas trop loin, disposant d'un climat clément et d'un patrimoîne architectural à même d'occuper merveilleusement nos journée.


Petit bug au démarrage, le mouvement social contre la réforme des régimes spéciaux de retraites paralyse le RER B, notre sésame pour Roissy CDG. Nous nous rabattons donc sur le bus au départ d'Opéra. J'y arrive le premier. Si je n'étais pas bien sûr du lieu précis de départ des navettes, la queue immense d'étrangers avec leursvalise m'a rapidement convaincu ! Ayant prévu large nous sommes parvenus à l'heure à l'aéroport. Vol tranquille avec des stewards sans intérêt (je désespère de tomber sur de charmants hôtes de l'air... sic)


Arrivé à Barcelone, j'enlève mon écharpe et range mon blouson, signe d'un we qui s'annonce agréable. Nous nous dirigeons vers notre hostel en plein coeur de la ville sur les conseils de muxumunu. Notre hôte "Mario" (ça ne s'invente pas !!) nous trouve guapissimo (charmant). Ayant étudié l'anglais et l'allemand je laisse Poulpi se charger des détails, et se coltiner Mario le dragueur de touristes ! (hi hi !!). Nous arrivons en fin d'après midi, et en profitons pour nous diriger vers la Perdrera (qui signifie la carrière en catalan) qui est à deux pas.


Ce bâtiment aussi appelé casa Milà a bénéficié du magnifique génie de Gaudi et est aujourd'hui classé au patrimoîne mondial de l'humanité par l'Unesco. outre l'architecture intérieure sublime, cet immeuble est connu mondialement pour ses cheminées si particulières :






Le grenier de la perdera a été entièrement transformé en musée présentant l'ensemble de l'oeuvre de Gaudi, au sein de la casa Milà, mais aussi dans toute la ville. Si vous comptez vous rendre à Barcelone, je vous conseille donc vivement de commencer par la Perdrera. Les explications nombreuses et d'excellente qualité (audioguide + nombreuses maquettes et vidéo) vous offrirons une approche globale de l'oeuvre de l'artiste indispensable pour appréhender les visites à venir. Les autres musées que nous avons pu visiter ne sont pas aussi complet et didactiques. De plus, en nous y rendant en fin de journée en semaine, nous avons pu prendre le temps de nous imprégner de l'atmosphère unique du lieu.

Le lendemain un gros morceau nous attendait. Nous avons décidé de nous attaquer à la fameuse Sagrada Familia; L'oeuvre phare inachevé de l'artiste (sui fut en compétition pour devenir une des 7 nouvelles merveilles du monde !). La sagrada est un projet monumental qui donne le vertige. Elle est le monument le plus visité d'Espagne. Elle devrait être livrée en 2026, afin de célébrer le 100ème anniversaire de la mort de son architecte Antoni Gaudi. Nous avons pu tout de même admirer l'architecture du lieu, dont la démesure est proportionnelle à la foi de son concepteur :


les vitraux renvoient une lumière magnifique :





L'architecture de Gaudi se devait de ressembler à celle du grand batisseur (Dieu) Les pilliers soutenant la Sagrada se séparent tels des branches d'arbre :





Une des facades de la Sagrada a été réalisée par un architecte dont le style tranche avec celui de Gaudi :





Poulpi et moi avons souvent entendu que Gaudi était un visionnaire. C'était le cas ! il était adepte du Sudoku avant tout le monde !! En voici la preuve :




Ces deux oeuvres ne sont pas de Gaudi, mais lui y avait pensé avant tout le monde ! voici la solution de la grille (elle était cachée dans la crypte comme tout secret qui se respecte !!) :



Plus fort que l'inspecteur Harry et Columbo réunis, Matorif résoud les mystères des grilles de Sudoku de Gaudi ! Qui dit mieux ?

vendredi 2 novembre 2007

blog strip

L'info date de quelques jours, mais j'ai été relativement trop occupé pour rebondir desssus. Je lis un certain nombre de blogs, et récemment l'un de ces auteurs a pris une initiative intéressante à l'occasion de son 200ème post !!
Merci Ditom pour cette photo prise sur le vif ! Mais ne comptez pas sur moi pour faire de même !!